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Critiques de Antoine Gouguel (18)
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La patte d'oie



Antoine GOUGUEL a encore frappé !



C’est lors de mon premier partenariat avec Les Agents Littéraires que j’ai découvert l’écriture d’Antoine GOUGUEL en lisant Chifoumi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’avais pas été vraiment séduit, loin de là. Pour vous en convaincre, vous pouvez lire ma critique de l'époque.





C’est donc avec stupéfaction, (oui, c’est le mot car je ne m’y attendais pas du tout) que j’ai découvert dans ma boite à lettres que les Editions du Frigo m’avait envoyé son nouveau livre.





J’y suis donc allé en laissant mes « légers » à priori de côté, en prenant les choses au Xème degré (le choix de la lettre n’est pas anodin…) et je dois bien admettre que j’ai davantage apprécié ce nouvel opus.





L’histoire se déroule sur une journée, de onze heures à vingt heures, de manière chronologique comme dans un épisode de 24 heures chrono, ce qui donne rythme et tenue au récit.





L’auteur aligne toujours certains clichés selon moi mais pour mieux les tourner en dérisions et donc leur tordre le cou. L’humour est très présent, tout comme une grande dose d’autodérision notamment envers les personnages gays.





« -Tu sais que Julien s’est fait un chapeau de mousquetaire ? Il a collé des antennes torsadées sur sa casquette et il leur a accroché des vieux tissus rouges. Il se balade comme ça. C’est son nouveau look. Il ressemble à une voyante de foire, à un totem humain… Ou à un poète…

-Ou à une folle tordue ! »





« Paul calait. Il prit une autre voie, partit sur une autre idée, celle de la carte de France en relief que, jeune élève, il avait retournée pour faire une farce à son instituteur et pour frimer devant ses camarades. Il constatait qu’il était déjà recto-verso à l’époque. »





Au passage, la religion catholique et ses représentants, aux mœurs plus que douteuses ici, sont bien égratignés à travers un personnage de prêtre qui n’a pas bien compris la définition de vœux de chasteté et bien d’autres choses encore…





Personnages loufoques et/ou tourmentés, humour, dérision, meurtres, sexe et suspens: les ingrédients d’un deuxième roman que je trouve beaucoup plus fluide et abouti que le premier.





Un grand merci aux Éditions du Frigo pour l’envoi spontané de ce livre.




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Chifoumi !

Chifoumi, c’est ce jeu auquel on s’est tous plus ou moins adonné quand on était gamin « Pierre, feuille, ciseaux ! » la pierre bat les ciseaux, les ciseaux battent la feuille, la feuille bat la pierre, etc… Ne me demandez pas pourquoi, je n’ai jamais été personnellement un adepte de ce jeu… C’est en tout cas en partant de ce postulat qu’Antoine Gouguel va mettre au point son chifoumi de la mort. Au hasard de ses pérégrinations aussi bien nocturnes que diurnes d’ailleurs, il va se débarrasser de tout un tas de personnes pour des raisons plus ou moins valables mais toujours avec le but avoué de partager ensuite avec ses fans le récit de ses crimes sur son blog. La façon dont la victime est passée de vie à trépas faisant remporter plus ou moins de points à l’auteur du crime.



Le roman s’articule en deux parties suivies d’un bref épilogue.



Deux parties représentatives de l’évolution et de la dualité du personnage central à la fois héros et auteur de l’histoire. Antoine Gouguel est à la fois Dr Jeckyll et Mister Hyde et à la fois Stevenson. Il est à la fois l’ange blanc et l’ange noir, le bien et le mal. L’ensemble du récit passe souvent d’un réalisme cru, voire très cru, à une réalité métaphorique, fantasmée, sublimée…



On commence par partager son quotidien de tueur violent sans état d’âme, sa vie de chasseur. Chasseur de partenaires sexuels pour assouvir ses pulsions sexuelles, chasseur de proies pour assouvir ses envies de meurtres. Comme il a un grand sens pratique, le partenaire sexuel finit bien souvent en victime, autant joindre l’utile à l’agréable. Héros antihéros qui n’est pas monolithique, une évolution de sa personnalité n’est pas exclue…



L’écriture est vive, très rythmée. L’auteur fait preuve de beaucoup de dérision, il manie à merveille ironie et sarcasme, nous arrachant sourires et rires, jaunes le plus souvent. Il sait aussi être touchant, appuyer là où ça fait mal. Je pense notamment à une remarque sur le dégoût qu’inspire un homosexuel plus âgé à un autre plus jeune, effet miroir, angoisse du temps qui passe…



Comme il buterait froidement une de ses victimes, Antoine Gouguel descend au passage la télé réalité, ses ficelles, ses rouages. La charge est brève mais efficace donc réussie. Et chez lui, la « victime » n’est pas forcément celle prévue. L’anéantissement de la télé-réalité au profit d’une écriture-réalité ?



Pour ma part, à de rares exceptions près, je n’ai pas du tout été touché par ce livre. Je l’ai traversé, détaché, partagé entre le désintérêt total et le dégoût notamment pour la scène du pain dans les pissotières particulièrement répugnante… Je l’ai donc relu une seconde fois pour être en mesure d’en donner mes impressions exactes et je n’ai pas été davantage séduit.



Un grand merci aux Agents Littéraires pour l'envoi de ce livre.




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Chifoumi !

Parlons un peu de l’originale maison d’Edition ( http://www.editionsdufrigo.com ). Deux romans très gay pour introduire une ligne éditoriale particulière : l’anonymat absolu de ses auteurs « qui ne passeront jamais à la télé mais tout est entrepris pour que leurs œuvres soient connues ». On privilégiera l’œuvre plutôt que l’ego de l’écrivain. Une assurance de liberté d’expression sans doute. Mais plus intéressant encore, la possibilité qui est donné aux familles et aux proches d’auteurs décédés de donner une chance à leurs œuvres, en guise d’hommage. Un Bémol pratique, dépendant d’un imprimeur à la demande (Bod), les commandes, que ce soit chez votre libraire ou sur les plates-formes des www.chapite.com ou d’ www.amazon.fr sont quelquefois très longues à être livrées (compter entre 24h et deux semaines).

Côté bouquin : L’auteur, qui porte le pseudo d’Antoine Gouguel, s’est intensément immergé dans son personnage/miroir aux multiples facettes. Il se passe énormément de choses étonnantes (souvent tragi-comiques puisqu’il s’agit d’un serial killer amoureux, mais ce ne sont que des allégories) qui rebondissent de paragraphes en paragraphes. C’est très drôle, foisonnant, foldingue, attachant et très gays (à ne pas mettre entre toutes les mains), entre fou-rires et apitoiements, abordant beaucoup de sujets « sérieux » et pas politiquement corrects, avec l’air de ne pas y toucher (ou plutôt de trop y toucher), avançant masqué (comme son auteur) sous les apparences d’un roman de gare(çons) intelligent, un Paris-Brest bien crémeux, bien praliné, juste sucré aux dernières bouchées, qui ne vous laissera pas sur votre faim. J’attends le roman posthume qui suivra, « L’Ange pur » de Samy Kossan.


Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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Chifoumi !

Roman très très gay, foisonnant, quelquefois trop, une allégorie tous les trois mots, un rebondissement à chaque paragraphe. L'auteur narrateur blogueur a mille facettes noires et blanches et réussit quand même à nous attendrir... un texte rare qui laisse des traces. Âmes sensibles s'abstenir... quoique!
Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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Chifoumi !

Haletant, fourmillant, foldingue, attachant et instructif ! Bravo aux éditions du Frigo pour cette initiative originale (anonymat absolu des auteurs).
Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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La patte d'oie

"Paul Desprès est lui-même l'auteur débutant du bouquin qu'il commence à écrire maladroitement dans sa tête, c'est le postulat de départ. En lutte entre la réalité et l'hallucination, le soupçon, la paranoïa... à travers un humour fantasque, une profonde mélancolie, un sentiment de découragement qui le rendent sarcastique, se moquant plus de lui-même et de sa condition de pédé transi d'amour pour un ado inaccissible parce que trop accessible justement. Il faut aborder ce roman sans préconception intellectuelle, rester en suspension d'incrédulité... (Idéalement, un lecteur ne saurait rendre une fiction responsable d’avoir échoué à lui faire ressentir quoique ce soit, sans au préalable examiner la façon dont lui-même s’est préparé à être affecté par elle). Et tout se met en place, les émotions sont là avec celles de Paul, devenu attachant grâce à toutes ses imperfections. Bravo aux E.D.F. et vite un autre un autre!" - Denys C.



"Un petit hommage à Burroughs s'est glissé dans LA PATTE D'OIE et on comprend qu'Antoine Gouguel ne devait peut-être pas lui vouer un culte mais avoir pour l'oeuvre et pour l'homme une grande admiration. Drogué, homosexuel, racaille, Gouguel l'était ou ne l'était pas mais du moins il aurait aimé l'être, pour le revendiquer, avec Burroughs, comme des qualités essentielles. Ce roman, d'après ce que l'on sait, a été commencé avant l'écriture de CHIFOUMI et terminé et "retouché" après. On sent que l'auteur se dépèche parce qu'il a encore quelques comptes à régler avec lui-même. Et cela donne un texte simple et tortueux à la fois. Difficile d'accès, à relire peut-être, des détails tordants, un suspense aventureux remarquable parce que bancal, la manière Gouguel de raconter une histoire vraie en laissant libre cours à l'imagination de son lecteur pour rendre les personnages inoubliables, c'est très étonnant et c'est donc comme on dit ...A lire à tout prix ! Vous soutiendrez une bonne oeuvre par la même occasion..." Nathalie C.

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La patte d'oie





Virrelongue est un village du sud de la France en apparence banal. Il a tout ce qu'il faut, un maire, un coiffeur, un curé, un métis et même un idiot. Pourtant ce dimanche ne sera vraiment pas comme les autres. L’idiot est retrouvé mort tué par les ciseaux du coiffeur. Une véritable enquête se met en place au sein des villageois et c’est un jeune écrivain gay de 28 ans qui mène la danse. Qui a tué le pauvre Julien ? et pourquoi ? telles sont les questions auxquelles ils tentent tous de répondre au fil de cette histoire plus que déjantée.





Oeil de La Lucarne :





Bof et pourtant waow. C'est sur ce mot que j'ai terminé la lecture de "La patte d'oie". J'écris ces lignes "à chaud". Le livre est à peine terminé et déjà j'ai du mal à me le figurer. Il est avant tout bizarre, vague, presque nébuleux. C'est un huis clôt dans un village que l'on s'imagine entouré de brouillard. Les personnages sont des ombres qui se dévoilent à peine même les objets semblent flou. L'écriture est particulière et nous donne le sentiment du long récit d'un rêve. J'ai parfois eu le sentiment d'une compréhension en pointillé, oscillant entre des parties qui m'ont semblées limpides et d'autres qui me sont restées obscures.



Cependant, une fois que l'on a intégré cette écriture particulière, il faut admettre que l'on se prend au jeu. L'auteur de son propre aveu a voulu écrire un livre "disjoncté". C'est bien de quoi il s'agit, mais c'est aussi un livre par moments pervers presque glauques souvent teinté d'un grand ressentiment envers la société. Je ne peux pas dire que j'ai aimé lire "La patte d'oie"; comme je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Comme je l'ai dit pour commencer, c'est un bof, un bof de neutralité pour un ouvrage qui de par sa bizarrerie a le mérite de nous distraire avec beaucoup d'humour et dans une ambiance plus que décalée et surtout très gay !!! C'est à mon avis un livre qui vaut le détour et qui mérite d'être lu voir relu...



Cyrille Prestianni pour LA LUCARNE


Lien : http://www.economiesociale-l..
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Chifoumi !

Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...



Deux doigts de sexe

Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi! n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.



C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt.
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La patte d'oie

NOMINE POUR LE PRIX DU ROMAN GAY 2013

Il y a Paul - Paul Després -, un professeur de français, qui tente d'écrire son premier roman. Un maire. Un coiffeur. Un curé… Rien ne manque à ce paisible village de Virrelongues. Étonnants, drôles, caustiques, les personnages défilent. Julien, jeune homme un chouïa attardé, est pris d'une éjaculation pendant le prêche de l'abbé Claude; Thomas, l'enfant de choeur, se balade nu sous sa soutane; Léopold, le boulanger, se transforme en ramoneur.



Le dimanche, après la grand-messe prononcée en la paroisse de St Isidore, tout ce beau monde se retrouve Chez François, le troquet du village. Derrière le bar ou sur les petites tables couvertes de nappes à carreaux, entre deux verres de vin, les langues se délient. Déjà, on soupçonne des relations, des liaisons, des histoires d'amour - pas toujours très catholiques d'ailleurs! - quand soudain... deux cadavres pointent leur crâne ensanglanté... Antoine Gouguel retourne sa plume. Son héros se mue soudain en enquêteur. Suspense!



Notre avis: Les amateurs de jeux de mots - et de second degré! - vont être comblés. Une fois de plus, les Éditions du Frigo nous font découvrir un roman original.



Bertrand Deckers pour TÊTU
Lien : http://www.tetu.com/actualit..
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Chifoumi !

Un jeu d'esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.



Œil de La Lucarne :



Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »…



Réussite que ce texte enlevé (!), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.



Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux…



De quoi aimer ou détester ce livre !

En pratique :





Editions du Frigo 12,90 € ISBN 2810616337 / EAN13 978-2-8106-16336



Les éditions du Frigo apportent un soutien logistique de diffusion des oeuvres posthumes, leurs auteurs n'étant plus là pour les défendre. Maison associative, tous les bénéfices sont reversés aux ayants-droit.


Lien : http://www.lalucarne.org/ind..
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Chifoumi !

NOMINE POUR LE PRIX DU ROMAN GAY 2013



Critiques des lecteurs anonymes et des chroniqueurs.

"Je viens de finir "CHIFOUMI" c'est EXTRA . c'est EXTRA. c'est EXTRA ..! ça m'a fait du bien, j'en ai même raté ma station de métro..." - Pierre H.

"On ne sait quelle douleur ancienne et profonde amène le personnage principal à se réfugier dans le sexe en quête d'un bonheur illusoire. Dans des rencontres aléatoires et superficielles, il semble chercher l'amour qu'il n'a jamais eu. Par le vecteur d'un jeu macabre, induit par l'une de ses rencontres, il croit avoir échappé à son mortel ennui de la vie et se retrouve entrainé dans une spirale de meurtres gratuits. Mais il sait dès le début que cette fuite éperdue n'a pas d'issue : elle l'emmenera lui aussi vers la mort qu'il accueillera comme une délivrance." - Catherine G.

"Haletant et fourmillant!"- Richard B.

"J'ai lu CHIFOUMI, avec plaisir. instructif quant à certaines moeurs" - Brigitte F.

"Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...Deux doigts de sexe:Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi!n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt." - Bertrand Deckers pour TETU

"EPOUSTOUFLANT" - Littératures expérimentales.

"Roman jubilatoire, s'il en est!" MUSIQUE INTÉRIEURE.

"CHIFOUMI! : un petit chef-d'oeuvre!" - Vincennes-TETU 24/3/2012.

"Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »… Réussite que ce texte enlevé ( !), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux. Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux… De quoi aimer ou détester ce livre!" - Martine Laroche (Lalucarne.org)

"Une variante infâme et meurtrière, heureusement fictive, figure dans un roman de Antoine Gouguel, "Chifoumi!", aux Éditions du Frigo/Books on Demand (5 décembre 2011), qui met en scène deux serial-killers s’affrontant à distance, en tuant chacun, le même jour et à la même heure, selon un calendrier préétabli, une victime au hasard, utilisant, pour ce crime gratuit, un moyen qu'ils associent aux Ciseaux (Objets tranchants), à la Pierre (Objets lourds) ou au Papier (Étouffement, strangulation,...etc.) Les règles sont les mêmes que pour le Chifoumi classique. Dans ce match monstrueux, il n'y a pas de gagnant." - WIKIPEDIA.
Lien : http://www.editionsdufrigo.com
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Chifoumi !

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Chifoumi !

En fermant la dernière page du livre j'ai conclus "c'est un peu n'importe quoi", ce qui au final résume tout à fait ce livre qui n'est ni sérieux ni vraiment amusant, ni polar ni roman d'amour, bref il navigue entre plusieurs eaux, toutes troubles.

Antoine, le "héros" (zéro) de l'histoire nous emmène dans les affres de ses pulsions morbides, de ses passions sexuelles et de sa soumission bien involotaire à Mark le berlinois, encore plus disjoncté que lui. Mark, lui, est vraiment dangereux, même si on ne peut pas dire qu'Antoine ne l'est pas...

Il y a Cédric et Jules aussi. Ce sont eux qui redonnent une part d'humanité et de sentiments à Antoine.

Un petit roman qui se lit bien vite, à la lecture parfois excitante, souvent troublante, très violent derrière un discours qui ne l'est pas.

Un bonne petite lecture décalée.

Pas mal de coquilles dans le texte, ce que je n'aime pas du tout. Sans doute une édition à compte d'auteur.

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La patte d'oie

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La patte d'oie

par l'auteur de CHIFOUMI !
Lien : http://www.lalucarne.org/ind..
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La patte d'oie

Poétique et bouleversant mais drôlissime avant tout et... très gay

par l'auteur de CHIFOUMI ! (voir critique dans TÊTU)


Lien : http://www.tetu.com/actualit..
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Chifoumi !

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Chifoumi !

Les éditions du frigo annoncent la sortie prochaine d'un roman retrouvé de Antoine Gouguel (Les accords avec les ayants-droits sont en cours)... il aura pour titre "LA PATTE D'OIE"... Vivement!
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