- Pourquoi y a-t-il chez toi une telle propension au cul ?
- J’ai ça en moi. Quand je baise avec quelqu’un, je le décape, je fais tomber le vernis, je le retourne, je photographie son âme, je fais exploser ses cellules, je le fais voyager dans l’espace, je le soûle, je le nourris, je pousse sa vie au bord du gouffre. J’aime voir un visage à ce moment-là, pendant ces secondes où il n’y a plus rien à quoi se raccrocher, où la nudité est extrême, et c’est ça qui me fait jouir, qui me propulse dans le vide.