L’art français manque d’un vrai tourment moral, je ne dis pas d’une inquiétude, d’une tristesse, je dis d’un vrai tourment central, essentiel, préoccupant. Désabusement, oui, et encore, détresse (quoique si peu) mais interrogation, abîme, rupture, jamais ! Ivresse extérieure, dionysiaque tant qu’on voudra, et même les confins de l’ivresse, une ouverture sur l’infini, un quelque chose entre la pourriture et le phosphore que possède parfois Delacroix.