Un soleil sans pudeur déversait pêle-mêle sur le chemin éblouissements et brûlures, parfums de feuilles chaudes et de foin coupé, des oiseaux piaillaient, des nuages de moustiques s'ouvraient au passage du cortège, et l'on oubliait sur le chemin quelques bouses du jour que les premiers évitaient, que les derniers ne voyaient plus.
La terre ouverte attendait son hôte, cette enfant du village, voyageuse d'un si bel été.