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Citations de Antonin Malroux (107)


On naît, on vit, on s'aime ou on ne s'aime pas et puis on meurt, tandis que tourne la terre, dans cette lumière bleue qu'on appelle le ciel.
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Elle avait déjà acheté quelques meubles et une pendule. Oui, ça tient compagnie une pendule, ça ne s'arrête jamais, c'est de la vie et en même temps une compagnie sûre et fidèle. Une pendule d'occasion, certes, mais le marchand lui en avait garanti le bon fonctionnement. On l'arrêterait donc le jour de sa mort, comme le veut la coutume.
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«  Justine avait maintenant ce besoin d’identité, jusque là maîtrisé par sa jeunesse mais aujourd’hui , n’y tenant plus, elle était prête à bousculer et renverser les barrières de la honte, fussent - elles infranchissables, voire destructrices » …..
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- Allez vous promener, les hommes, on n'a pas besoin de vous dans nos casseroles! proposa Amandine une fois le café pris.
- Ne nous attendez pas de sitôt, dirent-ils en s'éloignant en direction des terres.
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L’enfant arriva enfi n, les mains sales de terre,
comme à son habitude.
– Il y a une lettre pour toi, je vais l’ouvrir, Denis.
Une feuille pliée en quatre protégeant la
photographie d’Emma. Au dos de celle-ci :
Pour Denis, mon amour ! et pas un mot de plus.
– Tiens, c’est ta maman, mais va te laver les mains
d’abord.
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Il n'y a que deux sortes de gens sur la terre : ceux qui gagnent et ceux qui perdent. Alors choisissez votre camp !
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Le paysage qui défilait, Lazare ne le voyait pas. Ses pensées ne s'accrochaient à rien, lissées par la fatigue et le chagrin. Au bout du voyage, il y avait la caserne. Cette difficile solitude de ceux qui ne peuvent s'isoler.
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Je voudrais exercer un beau métier. J'en ai envie, vous ne pouvez pas savoir. Il me tarde déjà de commencer.
Et d'un geste, il lui fit comprendre.
Tu veux devenir couturier?
Ce n'est pas tout à fait ça. Je veux apprendre le métier de tailleur, chez M. Philippe Chaninge, ce n'est pas pareil!
Elle le regarda soudain avec des grands yeux étonnés, ne sachant que dire. ….....
-Je sais bien ce qui va m'arriver dès que les autres garçons sauront, je les imagine: il fait comme les filles, c'est pas un garçon comme les autres, il va manier l'aiguille et les ciseaux...
Cette crainte avouée, il la subissait déjà. Jacques baissa la tête.
C'est un formidable métier, tu as fait un très bon choix. Qu'en pensent tes parents?
Ils n'auraient pas pu payer un centre de formation , je le sais bien. Ce sera plus facile pour eux , un apprentissage.....
….....
-Il ne faudra jamais dire « couturier », j'y tiens beaucoup. «  Tailleur d'habits », ça c'est un métier d'homme. Il faudra que je le fasse admettre à beaucoup.
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Malgré une 2ème lecture, j'ai adoré comme la première fois. J'ai photocopié quelques pages résumant la guerre 39/45
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Celle que l'on avait appelée la vieille révélait un glorieux passé. Membre important de la Résistance dans l'est de la France, elle avait cependant été rasée en place publique dans la précipitation et l'euphorie de la Libération, avant que l'on puisse reconnaître l'erreur et sa véritable participation dans la lutte. Elle avait été réhabilitée, reçue et félicitée par le Général, mais la journaliste qu'elle était devenue ne pouvait oublier l'humiliation et, peu de temps après, elle s'était réfugiée ici, dans une incroyable solitude, loin d'un monde qui l'avait blessée à mort et pour qui elle avait risqué sa vie tant de fois.
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Le destin, lui, ne dormait pas. Il plaçait ses bornes et ses repères, traçait sans hâte les méandres d'un futur incontournable.
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- Pourquoi ne m'as-tu dénoncé pour l'incendie ? Tu aurais pu....
- On ne m'aurait pas cru. Ma parole ne vaut rien face à celle du fils de patron bien placé à la mairie? Je ne suis qu'une fille de domestique, tu me l'as assez répété.
Il baissa les yeux.
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Je vis à cet instant la silhouette de l’homme qu’elle aimait, fluide et transparente, s’élever dans l’espace du firmament dont elle s’était exclue…
Lorsque je revins à moi, le soleil entrait sur le plancher, par la porte ouverte. Je m’accrochais à ce rayon de lumière pour émerger de cette histoire.
Un papillon passait par là, balancé dans une insouciance heureuse, tel un accent circonflexe ne sachant où se poser. Mon regard le suivit, lui souhaita bonne chance, et je le vis se perdre dans les jardins ensoleillés.
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chacun ajoutait des mots inutiles, mais qui se voulaient aimables.
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Un jour je fus nouvelle dans ce village, comme vous ; la différence c'est que j'avais mon homme qui me protégeait. Hélas, il m'a quittée et m'a laissée toute vieille, toute seule et sans enfants. Il repose dans le petit cimetière... Je ne sors plus de ma maison, sauf pour m'occuper de mon jardin, mon potager est mon seul ami, et depuis on m'appelle la Vieille, toute vêtue de noir que je suis. Mais lorsque j'ouvre ma fenêtre, chacun peut voir mon fusil, et chacun sait qu'il est chargé. Un soir j'ai dû m'en servir contre des rôdeurs nocturnes, et depuis... la Vieille... on ne la dérange plus !
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Le printemps avait fendu la coquille de l'hiver. Enfin libre, il allait vivre sa destinée.
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Sous la carapace de froidure, au secret, la vie attendait. Et cette attente du renouveau, cette mise en sommeil de la sève, faisaient partie de la grande patience de la terre.
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Dans le langage des fleurs, les lilas mauve signifient : « Mon cœur est à toi ».
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Les orages ne durent jamais longtemps mais, parfois, leur violence est incontrôlable. Le plus grave, ce sont les dégâts occasionnés.
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Mais, avec de la patience, tout finit par arriver un jour.
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