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Critiques de Antonio Hernández Palacios (19)
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Le cid

Antonio Hernández Palacios est un peintre et dessinateur espagnol qui a travaillé 30 ans dans la publicité et qui s'est mis sur le tard à la bande dessinée pour des lettres de noblesse lui donner. Il n'a jamais renier ses premières amours (les affiches de cinéma), et c'est en admirateur de Harold Foster le célèbre créateur de "Prince Valiant" qu'il décide de faire la BD historique à l'espagnole : c'est avec la méticulosité d'un Jacques Martin ou d'un Gilles Chaillet qu'il raconte la Bataille de Roncevaux, Christophe Colomb et Hernán Cortés, Simon Bolivar, la conquête de l'Ouest avec "Mac Coy" et "Manos Kelly" avant de traiter s'attaquer à la douloureuse question de la Guerre d'Espagne. "Le Cid" prévu en 25 tomes devait être son chef-d'oeuvre, mais moins que la Grande Faucheuse c'est la frilosité des éditeurs hispaniques qui nous a privé de la fin de la série qui s'annonçait d'anthologie... Si clairement l'infant Sancho vole carrément la vedette à notre Cid, il aurait justement été intéressant de voir comment le récit aurait basculé pour se recentrer sur le reconquistador de légende !





Livre 1 : "Sancho de Castille"

Mais 1063. Au lendemain de la Bataille de Graus l'infant Sancho et son compagnon Rodrigo sont faussement accusés du meurtre de Ramiro Ier Roi d'Aragon. Sur le chemin du retour le bouillant prince héritier rumine de sombres pensées, et décide de les oublier durant une partie de chasse... En croisant la route du géant muet Basurde il fait la rencontre de la Senorita Usua et c'est le coup de foudre réciproque : la belle invite le beau prince en son château d'une vallée perdue, mais il s'avère qu'elle en est prisonnières car les infâmes Berunda, Pacomio et Adolfo Bellido veulent prendre sa place... Assiégés Sancho et Usua envoient Rodrigo et Basurde chercher de renforts. Après moult rebondissement la bataille a lieu et elle est sanglante : meurtris dans leurs âmes et dans leurs corps, Sancho y gagne un ennemi doté de plusieurs vies et Rodrigo y gagne un ami pour la vie !



Livre 2 : "Les Cours de León"

Sancho, Rodrigo et Basurde (Robin des Bois, Will Scarlet et Petit Jean ? ^^) rentrent à la capitale, et Sancho doit subir les calomnies et Rodrigue les moqueries des courtisans d'Alfonso. Nous faisons connaissance avec les protagonistes du game of thrones hispanique : le roi Fernando qui veut devenir empereur, la reine mère Sancha qui n'est pas loin d'être une sainte, le bouillant Sancho le frère aîné qui veut obtenir l'approbation de son père, le manipulateur Alfonso le frère cadet qui veut obtenir la place de son père, l'infante Urraca qui lui est étrangement et malsainement dévouée corps et âme, ainsi que les frivoles Elvira et Garcia. Alors que le patriarche fait lecture de son très contesté testament, le père explique à son fils aîné son plan secret et ce dernier manque immédiatement de périr dans une embuscade des mains de 5 assassins... le commanditaire est-il un souverain étranger, l'un de ses proches ou sa Némésis Adolfo Bellido avide de vengeance ?



Livre 3 : "La Prise de Coimbra"

La Team Sancho est envoyée en éclaireur préparer le terrain à l'armée de conquête de l'Empereur Fernando, et ses membres trouvent un allié précieux en la personne du mozarabe David Sisnando. Malheureusement Adolfo Bellido rôde et leurs crée les pires ennuis en avertissant le qadi de la ville de tous leurs faits et gestes... Capturés et emprisonnés, Basurde mène une guérilla d'arrière-garde contre les soldats du gouverneur et il n'a plus que ses yeux pour pleurer quand le jour de leur exécution l'armée de reconquête se présente aux pieds des murailles. Ramón Menéndez Pidal avait consacré 7 lignes au sujet, Antonio Hernández Palacios lui consacre 44 pages : c'est du bruit et de la fureur en technicolor, et rien n'y personne n'est épargné par le violence des événements à commencer par les lecteurs du coup on dirait le "Kindgom of Heaven" de Ridley Scott en BD !



Livre 4 : "La Croisade de Barbastro"

Une génération avant l'Appel de Cluny, le pape Alexandre II exhorte les Chrétiens de tous les pays à partir à l'assaut de la forteresse de Barbastro. La campagne militaire, le siège et la prise de la ville est d'une violence inouïe et sans précédent : les alliés musulmans de l'Empereur Fernando ne sachant plus à quel saint se vouer se se retourne alors vers la chrétienté sans faire de distinction entre loyaux hidalgos et envahisseurs étrangers.

Nous suivons en parallèle la Team Sancho qui essaye désespérément faire entendre raison au maître de Saragosse Moctadir, et Fernando et Alfonso qui essayent de tirer profit de la situation pour prendre Tolède et Valence alors que la croisade s'effondre elle-même de ses excès. La narration qui s'éparpille un peu prend la forme d'une chronique plus aride que le pur récit, mais l'auteur nous gratifie de planches en formes de vitraux du plus bel effet ! le tome se conclut sur la mort imprévue de l'Empereur Fernando : de Sancho et Alfonso il ne doit en rester qu'un...





Bien sûr cette nouvelle intégrale des Éditions du Long Bec est impeccable à tous les niveaux (à part l'oubli de la note indiquant que Basurde veut dire « sanglier ») avec préface de Carlos Uriondo, dossier historique de Roger Seiter et postface de José E. Martinez. De plus le travail réalisé par l'auteur pour la suite de la saga est disponible en ligne ! Je pense que peux bien résumer cette série en affirmant qu'elle est au cape et épée hollywoodien ce que le western spaghetti était au western hollywoodien. Et nous sommes typiquement dans la BD des années 1970 avec un encrage appuyé et une colorisation flashy que parfois n'aurait pas renié Mario Bava, mais le travail est indéniablement de qualité et possède tout ce qu'il manquait aux "Tours de Bois-Maury" d'Hermann, mieux c'est en forgeant qu'on devient forgeron donc les graphismes de la série s'améliorent grandement de tome en tome... Sinon je vois venir les amateurs de « romans graphiques » avec leurs gros sabots : alors oui le narrateur omniscient qui nous décrit tout ce qu'on voit est horripilant, mais cela ne sert à rien de casser du sucre sur le dos de chaque auteur car c'est un impératif d'éditeurs littéraires qui n'ont jamais rien compris aux spécificités de l'art séquentiel (comme les amateurs de « romans graphiques » par ailleurs) et qui ont obligés tous les auteurs de leurs écuries à rajouter du texte pour faire plus littéraire... Soupirs...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le Drame de Fort Alamo (La Légende de Manos K..

Voilà un album qui sent bon le… vieux papier ! J’ai beau avoir réussi à dénicher l’édition de 1981, elle a tout de même l’odeur de la vieille bédé oubliée dans une biblio.



La première planche me fait un peu mal aux yeux, avec ces couleurs rouges et jaunes (bien que j’adore ces couleurs). Pas de doute, on comprend tout de suite que le soleil se couche.



Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas apprécié les dessins des visages qui ne sont pas très détaillés, ni les couleurs générales de l’album et encore moins les grosses onomatopées couvrant la moitié de certaines cases (un fusil qui fait "wrooong" ou "crac crac" quand on tire ?? Non mais je rêve !).



L’auteur/dessinateur est aussi celui de la saga Mac Coy et j’avais stoppé cette série à cause des dessins et des couleurs que je n’appréciais pas. Ironie de l’histoire, me voici avec 3 albums d’une autre saga du même dessinateur/auteur…



La référence à Alamo dans le titre est un peu fallacieuse car elle n’arrivera qu’aux trois quarts de cet album, lorsque Manos Kelly racontera ce siège où il se trouvait, jeune enfant (et seul survivant). Cela permettra à l’auteur de nous donner un petit cours d’Histoire géo en nous rappelant que le Texas, après avoir été espagnol, est devenu mexicain puis américain.



Le scénario est éculé et plein de bons sentiments. Manos Kelly (fils d’un Irlandais et d’une Espagnole) est un homme droit qui n’aime pas que l’on arrête des Indiens qui n’ont rien fait de mal et est prêt à les délivrer (on le comprend, on a envie de leur ouvrir la porte de la prison aussi).



En retour, ces Indiens lui retourneront la pareille et tous ensemble iront faire une bonne action chez les Mimbreños (Apaches) de Mangas Coloradas. C’est très bien, c’est rempli de bons sentiments, mais ça fait un peu… Jerry Spring où tout se termine plus ou moins bien.



Bref, on est loin d’un Blueberry (personnage bourré de défauts et fauteur de troubles) ou d’un Durango (mec froid qui dézingue les bandits) avec le gentil Manos Kelly.



Au moins, l’auteur a évité les archétypes et les poncifs habituels des Indiens présentés comme des sauvages sans cervelle et sans cœur, même si les Apaches n’ont rien d’enfants de chœur (en vrai et dans ces pages). Un personnage nous expliquera pourquoi Mangas Coloradas a la haine des Blancs et effectivement, il y a de quoi.



Ce n’est pas un coup de cœur, mais ce n’est pas non plus une déception sans nom que cette bédé. Me trouvant un peu le cul entre deux chaises au moment de la cotation, je me suis dit que pour une fois, je ne serais pas trop vache.



Certes, je n’ai pas aimé les dessins, le scénario semble un peu léger comparé à d’autres poids-lourds de la bédé western, mais lors de sa sortie, en 1973, je trouve que ce n’était pas si mal de présenter les Indiens avec plus de réalisme que ce qui avait été fait jusqu’à présent.



Puisque j’ai envie de lire la suite, je vais rester sobre dans la cotation.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Eloy, tome 1

Je suis tombée par hasard sur cette bd dans une solderie et comme le sujet avait l’air intéressant de l’ai acheté. Malheureusement je ne suis pas arrivée à m’intéresser ni à l’histoire ni au graphisme. J’ai trouvé le scénario brouillon et sans vraiment de suite logique. Quant au graphisme trop de détail et de couleur fait que l’on s’y perd. Par contre j’ai apprécié l’explication sur le déroulé de la guerre d’Espagne à la fin de la bd.
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Mac Coy, tome 1 : La Légende d'Alexis Mac Coy

Cette série de BD western commence avec les exploits du lieutenant Mac Coy, soldat des troupes sudistes en déroute en Géorgie en octobre 1864 lors de la fin de la guerre de Sécession.

Le dessin de Palacios constitue avec la colorisation très originale le point fort de cette BD. Côté scénario, Gourmelen fait enchaîner les actes de bravoure à son héros, un peu suicidaire. Comme le dit son général « Cet homme est un lion ! ».

Reste que l’histoire qui en résulte est limitée.
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Mac Coy, tome 7 : Trafiquants de scalps

On retrouve ici Alexis Mac Coy dans sa septième aventure.

Le livre s'ouvre par le massacre d'un groupe d'indiens Shoshone par les trafiquants de scalps du titre, bande de cinglés qui revendent les scalps à de riches bourgeois collectionneurs !

Mac Coy et sa garnison vont devoir tenter d'arrêter ces méfaits avant que les Indiens ne quittent la réserve et cherchent à se venger par eux-mêmes.

Du western de qualité avec tous les ingrédients du genre, à mi-chemin entre Hollywood et Cinecittà, avec en prime dans cette aventure une bande de psychopathes cradingues.

Un album agréable, qui, sans révolutionner le genre et avec un dessin qui manque parfois de rigueur, se lit avec beaucoup de plaisir.
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Manos Kelly - Intégrale

Je ne connaissais pas cette grande figure de la bande dessinée espagnole avant de me plonger dans « Manos Kelly ».





Datés des années 70, les dessins paraissent datés aujourd’hui mais il faut évidemment les replacer dans leur époque. Mais même en prenant cela en compte, j’avoue ne pas avoir été emballé par le coup de crayon d’Antonio Palacios, trop froid, laissant peu de place à la transparence émotionnelle. La colorisation m’a davantage séduit. Quant aux histoires composant cet intégral, là aussi, je les ai trouvées plutôt quelconques voire creuses avec le lot de clichés habituels du genre western. Peut-être de quoi faire rêver un gamin du passé mais pas l’adulte actuel que je suis. En revanche, je salue le travail de documentation de l’auteur notamment sur les tribus indiennes.





Peu de plaisir à la lecture des aventures de Manos Kelly dont il ne me restera malheureusement pas grand-chose.
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Eloy

J'ai eu envie de lire un autre ouvrage sue la guerre civile espagnole après le travail de Paul Preston et son illustrateur.

Celui-ci s'avère plus agréable à lire à cause de son personnage principal romancé. Bien sûr, reste la complexité due à la situation et à la grande pagaille que ce fût. Je suis frustrée de devoir attendre un éventuel tome 2 pour savoir la suite des aventures du héros.
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Eloy, tome 1

L'histoire par elle même est intéressante du point vu historique mais J'ai trouvé le graphisme de cette bande dessinée un peu trop intense, brouillon et donne une impression d'être trop encombré. La mise en couleur n'a pas vraiment d'intérêt et peut être qu'en noir et blanc aurait été plus judicieux pour moi.
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Eloy

Palacios décrit bien ces batailles de rues, ces affrontements violents. On a la sensation d'être plongé dans ces combats. Il nous explique comment ces différentes factions, anarchistes, communistes, brigades internationales, ont bien du mal à se coordonner pour affronter les franquistes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Manos Kelly

Une épopée riche de sens et de valeurs. Un dessin magnifique, un fond historique solide, un peu de spaghetti et l'indispensable héros au grand cœur.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Le Drame de Fort Alamo (La Légende de Manos K..

Troisième et dernier album des aventures western de Manos Kelly, dessinées par Palacios, par ailleurs auteur de Mac Coy.

Où pour chasser les aventuriers dont il protégeait les indiens dans le tome précédent, Manos Kelly se retrouve à les traquer jusqu'à San Francisco, et à la suite d'une bataille rangée mémorable provoque le grand incendie de 1850.
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La Montagne d'or (La Légende de Manos Kelly)

Manos Kelly devient l'ami des indiens Zuni et les aide à protéger le secret de leur forteresse contre des aventuriers sans scrupules.

Le deuxième tome des aventures de Manos Kelly, cow-boy qui n'enlève jamais ses gants de cuir, même pour sortir son colt !…
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La légende de Manos Kelly, tome 3 : L'or des ..

Premier tome d'une courte série de trois albums. Un complément indispensable à l'univers de Blueberry. Une scénario et un dessin exceptionnel. Sans doute trop eu de publicité faite autour de ces aventures qui ne sont pas sans rappeler les aventures d'Alexis Mac Coy, parues, avant, pendant et après Manos kelly
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Roncevaux

Roncevaux est une oeuvre qui mérite d'être à redécouverte et mise en avant dans vos bibliothèques.

Un livre à ne pas pas rater.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le cid

Le dessin est grandiose, on peut admirer des pages d'une grande beauté. Et ces couleurs, elles rendent hommage aux paysages espagnols.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Mac Coy - Intégrale, tome 1

Une intégrale qui arrive à point nommé pour redécouvrir l'un des meilleurs westerns des années 1970/1990.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Manos Kelly

Aujourd'hui, grâce à cette superbe intégrale proposée par les Editions du Long Bec, qui rend un bien bel hommage à ce grand auteur, la série trouve enfin l'écrin qui lui manquait jusque là.
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Le Château maudit (Le Cid)

Après Hamlet et Roland, voilà Le Cid, revu et corrigé par Palacios, déjà responsable du Roland qui, s'il innove toujours autant dans le découpage et le dessin expressif foisonnant de détails, part un peu en sucette niveau adaptation car, hormis les noms des personnages, on est assez loin de la beauté classique du texte d'origine. Alors, attention hein, c'est quand même de l'excellente BD d'aventure, mais c'est juste que le personnage principal aurait pu s'appeler Conan ou encore le récemment croisé ici Haggarth, qu'on aurait pas été dépaysé. La colorisation est un peu trop appuyée à mon goût sur cet album aussi. Peut être le volume que j'ai le moins apprécié des 3 que j'ai eu la chance de lire, mais un petit bijou néanmoins

http://bobd.over-blog.com/
Lien : http://bobd.over-blog.com/
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Le Château maudit (Le Cid)

Réédition de " Le château maudit" augmentée de "Le pèlerin de la mort"
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