AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


– Emmern… Ermenegildo Bianconi. Cinquante ans, employé. Il est tombé dessus durant son jogging matinal. Il paraît que lorsqu’il l’a trouvé, le garçon était encore vivant. Bianconi aurait tenté de lui porter secours.
– Ça correspond ?
– Je l’ignore, dottore, dit Caccialepori. Bianconi semblait encore sous le choc quand nous sommes arrivés. En outre, il était en possession d’un téléphone qui n’était pas le sien et, vu l’aspect de l’objet, l’agent Paolin a supposé, comment dire, qu’il puisse appartenir à la victime. Bianconi prétend l’avoir emprunté à une femme qui se serait enfuie. Nous avons emmené l’homme à la préfecture pour que vous puissiez l’interroger directement. Filiberti est en train de vérifier l’identité du propriétaire du portable.
– Je n’ai rien compris, Caccialepori. Ce Bianconi aurait volé un téléphone ?
– Non, dottore. Ou plutôt, je n’en sais rien. Je parlais du téléphone avec lequel il a appelé les secours. Qui n’était pas le sien.
– Il a pourtant bien appelé les secours, non ? S’il avait voulu le voler, il ne l’aurait pas utilisé pour les appeler. Je me trompe ?
– Non, dottore. C’est juste que l’objet a paru un peu suspect à Paolin. Il était très coloré. Et incrusté de pierres. Et la victime n’avait pas de portable sur elle.
– Caccialepori, je le répète : s’il avait voulu le voler, il ne l’aurait pas utilisé pour appeler les secours.
– Vous avez raison, dottore.
– Parfois, tu tiens vraiment des raisonnements dignes d’un gendarme. Enfin, maintenant, j’ai compris. On lève le camp, dit Nigra avec un signe à l’adresse de Santamaria.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}