La fatigue, fidèle ennemie, les nuits ne laissent aucun répit. Avant les coups ne venaient que de lui ; maintenant, c’est également mon corps qui s’acharne contre lui- même.
Je me demande parfois comment était la vie avant.
Comment elle sera après, je ne me pose pas cette question.
L’espoir s’est tari, effiloché. En moi, cette seule certitude du temps qui rétrécit : ma vie achève.
C’est lui ou moi. Lui ou moi