Henri Fournier s'abandonne toujours si facilement à ses chimères qu'il conclut sa lettre à Jacques Rivière du 25 juillet par un "je suis content". Il est ainsi capable de s'inventer des vies, des projets fous auxquels il croit quelques heures, quelques jours, à la différence de Rivière qui, même dans ses instants d'exaltation, garde un discours réaliste.