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3.97/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bourges , 1975
Biographie :

Ariane Charton a fait des études de lettres modernes et s’est spécialisée dans la littérature romantique.
Elle est l’auteur de trois biographies : Alfred de Musset (Gallimard, Folio biographie, 2010), Claude Debussy (Gallimard, Folio biographie, février 2012) et Alain-Fournier (Gallimard, Folio biographie, février 2014, Prix Roland de Jouvenel de l’Académie française, 2015).

Elle a établi l’édition de la correspondance entre Marie Dorval et Vigny intitulée Lettres pour lire au lit, correspondance amoureuse entre Marie Dorval et Alfred de Vigny (Mercure de France, Le Temps retrouvé, 2009) et les Lettres d’Alain-Fournier à Jeanne Bruneau (Mercure de France, 2014).
Elle a obtenu un prix de soutien à la création littéraire de la part de la fondation Simone et Cino del Duca en 2011 et tient un blog littéraire : https://arianecharton.wordpress.com.
Elle a publié une anthologie de textes, Cher Papa, les écrivains parlent du père, un album, Goncourt, cent ans de littérature, et a écrit des pièces pour France Inter.

Le Roman d’Hortense est son premier roman
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Source : www.le-crestois.f
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Les déblogueurs à St-Maur en poche 2012 - Ariane Charton Invitée de Saint Maur en poche 2012, Ariane Charton nous parle de ses ouvrages et de son coup de coeur en poche.


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Catherine Pozzi

Chirurgien célèbre et mondain, Samuel Pozzi est mort à71 ans, assassiné dans la rue par un ancien patient. Sa fille Catherine (1882-1934) qui se trouvait à Montpellier écrivit ces lignes le lendemain du drame

15 juin 1918
Papa admirable, étonnant Papa, qui es dans l'univers légendaire comme un prince de fées, comme un triomphateur [...]tu as réussi devant mes yeux de bébé, d'enfant, de femme, de mourante, la lutte pour laquelle il me semble que seulement j'ai l'intelligence; tu as mille fois et mille fois encore, plié le hideux hasard. Rien autour de toi qui ne devienne esprit et cohérence, rien en toi qui ne soit grâce souple, sourire, bonté, beauté, succès, bonheur. Tu n'as rien touché que tu ne rendisses vivant. Tu riais en disant: " Penser, panser". Tu as guéri, compris. Tu ne croyais pas en Dieu et tu dispersais sa puissance.
(Journal) (p.32)
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La journée d'aujourd'hui, ce sont des camélias et les volubilis que j'ai planté avec mon père. Rarement, au cours de mes trente ans de vie, je ne me suis senti aussi cohérent, aussi confiant, qu'auprès de ces soixante-dix années en train de jardiner. La vue de mon père, de son corps incliné vers la terre, emplit de confiance et de paix la plus délirante inquiétude. - Miguel Torga, en franchise intérieure, pages de journal, 1933-1977. (p. 60)
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"En vérité, on n'y peut rien, on a l'âme que vous ont léguée un tas de gens parfaitement inconnus, et qui, à travers les descendances, agissent sur vous sans que trop souvent, vous y puissiez grand chose." Si Debussy, à la veille de ses cinquante ans, parlait ainsi de ses origines, toute sa vie prouvait pourtant combien il avait su se démarquer de ses aïeux.
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Fournier parlera plusieurs fois d'Yvonne de Quiévrecourt comme d'une demoiselle hautaine. Ce caractère, réel ou supposé, interdit à l'écrivain de lui faire des reproches. Elle le domine par sa cruelle pureté. Elle est une âme mystérieuse, telle qu'il en rêve. Une âme qui, croit-il, serait capable de le suivre "pour le royaume inconnu".
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Le peu de considération pour des contemporains obtenant un succès populaire est une attitude fréquente chez bon nombre d'artistes. Elle est à la fois compréhensible, souvent justifiée, tout en étant discutable par le mépris et l'enfermement qu'elle implique. Vaut-il mieux se couper de son temps et composer pour la postérité qui saura mieux apprécier l'oeuvre ou vaut-il mieux essayer d'éduquer ses contemporains pour en être compris ? Debussy, au caractère aristocratique, fit son choix dès sa jeunesse et ne changea jamais.
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Henri Fournier s'abandonne toujours si facilement à ses chimères qu'il conclut sa lettre à Jacques Rivière du 25 juillet par un "je suis content". Il est ainsi capable de s'inventer des vies, des projets fous auxquels il croit quelques heures, quelques jours, à la différence de Rivière qui, même dans ses instants d'exaltation, garde un discours réaliste.
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Entre lui et moi, il y a la distance d'un premier amour que je n'ai jamais pu vivre jusqu'au bout [...] Sur sa photo je me suis efforcée de retrouver la présence qui m'émouvait tant: le visage est intelligent, intense, les yeux ont le regard court des miens et leur fausse dureté. Mais que sait-on d'un être perdu à treize ans si ce n'est confirmé par le témoignage des autres ? Ici, ce que je crois et ce que l'on me dit concorde. Ma mythologie n'a pas été atteinte. (Clara Malraux- Le bruit de nos pas 1- apprendre à vivre)
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« Plusieurs femmes ont apporté de chez elles des casseroles de soupe. On m'explique qu'en Toscane une soupe est souvent servie en début de repas, que ce soit au déjeuner ou au dîner. Personne ne semble se soucier que cela refroidisse, pendant que nous dévorons les pici. J'apprends alors qu'on déguste ici le potage à la température de la pièce, agrémenté d'un filet d'huile d'olive et d'une pincée de pecorino, du fromage de brebis râpé. « Le goût est meilleur quando la minestra è servita tiepida, me dit Floriana, qui est assise en face de moi. Les gens veulent toujours que ce soit servi très chaud, mais ils se brûlent le palais et perdent le véritable goût. Tiède, c'est mieux. » »Mille jours en Toscane, Marlena de Blasi
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« Paysage toscan, agréable et noble. Les blés en herbe sont éblouissants de fraîcheur ; au-dessus d'eux s'ordonnent des files d'ormeaux chargés de vignes, bordant la rigole qui les arrose. La campagne est un verger que les eaux aménagées viennent fertiliser. On voit ces eaux venir abondamment des montagnes et se tordre bleues et limpides sur leur lit trop large de cailloux roulés. Partout des traces de prospérité. Le versant des montagnes est piqué de mille petits points blancs ; ce sont des maisons de campagne et de plaisance ; elles sont là chacune dans son bouquet de châtaigniers, d'oliviers et de pins. On voit des marques de goût, de bien-être dans celles qu'on aperçoit en passant ; les fermes elles-mêmes ont un portique au rez-de-chaussée ou au premier étage pour prendre le frais du soir. » Voyage en Italie, Hippolyte Taine
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Mon père était en Angleterre à cette époque-là, pour moi c'était encore ce qu'il y avait de pire. Je me disais que j'allais mourir, je l'appelais à haute voix et je gémissais, l'idée que je ne le reverrais jamais était pire que les souffrances . [...] Puis j'entendis sa voix, il s'était approché de moi par-derrière, j'étais couché sur le ventre, il prononça mon nom à voix basse, il contourna le lit, je le vis, il me posa la main doucement sur les cheveux, c'était bien lui et je n'avais plus mal. (Elias Canetti, Histoire d'une jeunesse (1905-1921), la langue sauvée) (p; 49)
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