AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ariane Lessard (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Ecole pour filles

C'est un roman étrange où sont livrées, dans un style plutôt impressionniste, les pensées intimes des pensionnaires d'une école plutôt inquiétante. Il n'y est pas question de formules magiques ni de chapeaux pointus, mais l'ambiance est aux sorcières : des filles et des femmes vivant en marge, au milieu de la forêt et des secrets, tiraillées entre la cruauté de la nature sauvage et celles de la cour d'école. C'est une lecture qui peut être dérangeante, puisqu'on y lève plusieurs tabous, comme les menstruations, la naissance de la sexualité chez les enfants, la mort...



J'ai aimé l'idée derrière le livre et son atmosphère sombre. Les différentes voix des jeunes filles se font bien entendre, mais j'avoue qu'il m'a fallu du temps pour m'y retrouver et pour y adhérer. J'aime bien les romans d'ambiance et les mystères, mais je crois que, dans ce cas-ci, j'aurais préféré qu'il se passe plus de choses, ou du moins mieux comprendre les choses qui se passent! C'était néanmoins une lecture originale et intéressante.
Commenter  J’apprécie          110
Ecole pour filles

J’ai décidé de me pencher sérieusement sur les éditions La ville brûle, dont les publications sont assez atypiques. Et en parlant de publications atypiques, ça ne va pas être simple de vous parler d’École pour filles de la Canadienne Ariane Lessard. Ça me fait penser à une époque de ma vie où j’étais correspondante culturelle à Ouest-France à Rennes (correspondant, c’est un peu comme pigiste, mais plus mal payé). A cette époque, j’allais à plein de concerts, de spectacles, c’était vraiment cool. Et c’est comme ça que j’ai découvert la danse contemporaine et d’autres spectacles hors cadres. Difficile de parler d’une pièce où les spectateurs n’avaient pas de chaises pour s’installer car elles étaient empilées par terre et qu’il fallait suivre les danseurs de la salle au hall d’entrée pour continuer à les voir danser. Je ne vous parle même pas de cette pièce de théâtre no ou un type s’est mis à poil au moment de saluer le public. Difficile à décrire. « Peut-être pas un spectacle familial » m’avait à l’époque semble être bon d’écrire. Dans tous les cas, lorsque je ne panais rien à un truc complètement barré, je glissais le mot « conceptuel ». Quand j’y repense, j’ai des dizaines et des dizaines d’anecdotes dans le même genre, c’était vraiment une époque marrante… Bref, en tout cas, École pour filles est un livre atypique, mais de toute façon, la couverture le laissait bien penser. Elle me plaît bien d’ailleurs cette couverture avec ces filles dont on ne voit pas le visage à cause des flammes. Des filles qui se tiennent par la main, en uniforme d’écolière, devant la forêt. Cette couverture résume assez bien le livre. Conceptuelle. Conceptuel.



Il s’agit d’un roman court, choral, poétique. On va entendre les voix de plusieurs des jeunes filles. Leurs pensées secrètes – si vous avez un jour rêve d’entrer dans la tête de quelqu’un, ce livre pourrait vous faire changer d’avis. Parfois, il est préférable de ne pas savoir. Certaines se détestent, d’autres s’aiment, sont plus simplettes, ne pensent qu’au sexe, voient des choses que les autres ne voient pas…



Si ce roman est tout à fait étrange, il m’a beaucoup plu. D’ailleurs, récemment j’ai cru l’avoir mis par erreur dans la pile pour la boîte à livres et j’en étais très malheureuse. Jusqu’à ce que je le retrouve. Preuve de mon attachement.



Je ne sais pas si je vous ai donné envie de le lire. Pas simple d’en parler en tout cas.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Ecole pour filles

Mars, le mois qui me rappelle que je n’avais pas encore beaucoup lu d’autrices cette année. J’ai donc choisi deux publications assez récentes, les romans de deux autrices de la génération Y, École pour filles d’Ariane Lessard et Strega de Johanne Lykke Holm. Sans que je le sache au préalable, ces deux écrits résonnent fortement entre eux.



Le résumé pourrait être le même : l’apprentissage au fil de quelques saisons d’un groupe de jeunes filles, à l’écart de la civilisation. Dans École pour filles, elles sont onze, âgées de dix à vingt ans, à prendre la parole à tour de rôle. Dans Strega, elles sont neuf, toutes âgées de dix-neuf ans, et l’une d’entre elles s’exprime au je, mais aussi souvent au nous. Les unes résident dans un pensionnat, les autres dans un hôtel sans clients, des établissements isolés au cœur de la forêt.



Les deux romans se rejoignent sur les questionnements qu’ils soulèvent, entre autres sur le rôle attendu des femmes, les dangers qui les menacent et la sororité, mais également par l'appel aux sensations, aux forces occultes et aux éléments de la nature. Des textes allégoriques aux ambiances prégnantes qui laissent une grande place au mystère et à l’interprétation.

Commenter  J’apprécie          30
Ecole pour filles

Je n'ai pas réussi à le finir, je le suis rendue compte que je m'obligeais moi-même. Je suis sûre que certain.es d'entre vous vont adorer, c'est une écriture qui frôle la poésie, c'est très abstrait,juste trop pour moi, le fil conducteur est trop faible et je n'arrive pas à le suivre.
Commenter  J’apprécie          12
Ecole pour filles

Ordinairement, je suis un’e fan absolu’e du travail proposé par la ville brûle. De toute évidence, il fallait bien un titre pour devenir l’exception qui confirme la règle. L’idée de base avait tout pour me plaire : internat de jeune fille et événements un peu mystique. Malheureusement, le texte avait une forme un peu trop originale pour moi.
Commenter  J’apprécie          00
Feue

Le danger de multiples narrateurs (environ 8) est de ne pas s’y retrouver. Malgré des procédés d’écriture différents pour chaque personnage (à la première personne du singulier , à la deuxième personne du singulier, sans ponctuation, etc), j’ai tellement eu de mal à comprendre les relations entre les personnages. Entre autres parce qu’on les appelait parfois par leur nom, parfois par le nom de la famille et parfois par un pronom générique. De plus, l’histoire n’est pas linéaire. Elle fait des aller-retours dans le temps avec les différents personnages. J’aurais vraiment aimé comprendre davantage parce que ça se lisait vraiment rapidement et c’était très intéressant. J’ai même senti un potentiel de narrateur non-fiable.



Ça m’a un peu fait penser à La saison des feux de Céleste NG.



Peut-être que l’auteure voulait tout simplement trop en faire?
Lien : https://youtu.be/B2bmaZXiFFc
Commenter  J’apprécie          00
Ecole pour filles

À quoi pensent de jeunes adolescentes isolées du monde ? Ariane Lessard nous en livre la clé dans un récit ensorcelé.




Lien : https://www.journaldequebec...
Commenter  J’apprécie          00
Feue

Feue proclame un appel à se serrer les coudes et à une nécessaire sororité, évoquant le récent mouvement #MoiAussi. La puissance du feu peut aussi se transformer en éclaircie, rappelle Ariane Lessard. Il y a de ces lieux pourris par le silence complice et la jalousie délétère qu’il vaut mieux faire flamber avant que leur violence ne soit léguée au futur.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ariane Lessard (82)Voir plus

Quiz Voir plus

3ZIEM coup de gigot

Quel métier exerce Mr Maloney ?

pompier
policier
médecin

12 questions
118 lecteurs ont répondu
Thème : Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur

{* *}