Éculé, le mythe de la radiophobie est désormais abandonné par ses anciens chantres et a été troqué contre le concept de “stress informationnel“. L'anxiété due au manque d'informations est donc responsable des leucémies, cancers du colon, du poumon, de la vessie, du rein, de la thyroïde, du sein, des maladies du cœur et des vaisseaux, des altérations du système immunitaire, de l'arrêt du développement mental chez les enfants exposés in utero, de cataractes, de mutation, de malformations congénitales, de malformations du système nerveux. Pour soigner ses fâcheuses maladies psychosomatiques il suffit alors de “rétablir la confiance des populations vis-à-vis de leur environnement contaminé“.