Lorsque nous rentrons d’une balade en forêt, nous avons sans le savoir dérangé et écrasé des centaines de vies sous les feuilles du sentier. Dans la vie, c’est pareil. Ce que recouvrent nos traces, nous l’ignorons. Le jour où, par hasard, un dégât nous revient que nous avons provoqué, nous sommes tentés de rebrousser chemin pour réparer. Le problème, c’est que marcher vers l’arrière cause autant de dommages que de marcher vers l’avant. (p.9)