Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-sur-Seine ,
1956
Biographie :
Né en 1956 à Boulogne-sur-Seine, Arnaud Apoteker a passé son enfance au Vésinet (Yvelines), où ses parents occupaient, avec leurs deux garçons, un minuscule appartement dans un des rares immeubles populaires de cette banlieue chic. Il découvre l’environnement par la lecture du Rapport du Club de Rome, publié en 1972 : « Les dates annoncées de l’épuisement des ressources étaient fausses, mais l’analyse reste pertinente pour ce qui est de l’idée de finitude de la planète. » Après le bac, en 1973, il commence à étudier, à l’université Paris-VII, la discipline toute neuve, dans ces années de découverte de l’écologie, des « études du milieu ».
Apoteker se retrouve dans la campagne présidentielle de René Dumont, puis à un rassemblement pour fonder un parti écologiste à Montargis. Mais un rhume des foins incoercible - le comble pour un écologiste - met un terme à ses velléités politiques. Il a des amis trotskistes, mais ne se reconnaît pas dans le marxisme. D’ailleurs, il n’y a alors rien du militant chez ce garçon qui aime la musique, les copains et, surtout, la moto, qu’il enfourche en blouson de cuir pour partir en virée au Maroc ou en Grèce. Cela ne l’empêche pas d’obtenir brillamment maîtrise et DEA, puis, en 1981, de soutenir une thèse de 3e cycle sur « l’influence de l’élévation de la température sur les réactions de biodégradation ». Doté d’une bourse de recherche, il part à l’université d’Arizona faire un post-doc. « Les Etats-Unis, qui restaient fortement marqués par le phénomène hippie, étaient alors très agréables. Et j’y ai découvert la nature en marchant dans le désert, en allant dans les réserves indiennes ou au Mexique. »
Le virus de l’aventure l’a saisi, et il parcourt l’Amérique centrale jusqu’au Brésil pendant huit mois : « Un voyage fantastique, comme tout le monde devrait en faire. » Il vit ensuite plusieurs années en Bolivie, qu’il a profondément aimée. Mais sa compagne est revenue en France, un enfant s’annonce, et Arnaud retourne au bercail. Le hasard le conduit à Greenpeace France. Son profil séduit : « J’étais scientifique, mûri, et sans plan de carrière. » Et le voilà embarqué en 1990 dans l’organisation écologiste, dont la réputation en France est alors mauvaise. « Il était inimaginable de parler à quelqu’un d’un cabinet ministériel ou d’une entreprise. Leur mépris à notre égard était total. »
Il travaille sur les pesticides et les baleines, il participe à la campagne contre les essais nucléaires, en 1995. Mais, depuis quelques
+ Voir plusSource : http://www.infogm.org/spip.php?breve360
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