Court texte plutôt sympathique empreint d'un brin de mystérieux. Rip, c'est un homme docile, répondant aux exigences et moindre désirs de sa femme. Un homme servile, mou, paresseux... Bref, un homme qui aime prendre son temps et qui subi. Un jour, alors qu'il veut se cacher de sa femme, il décide de partir en forêt chasser l'écureuil, accompagné de son fidèle compagnon, son chien. Du haut de la montagne, sur le bord d'un ravin, il fait la connaissance d'un homme semblant venir d'une autre époque. Ce dernier l'amène à une réunion de bien d'étranges personnages. L'alcool coule à flots, et ivre mort, Rip tombe dans un profond sommeil qui durera 20 ans. À son réveil, il ne connaît plus personne, ne reconnaît pas les lieux, et s'explique mal cette situation... Bref, une bonne nouvelle, l'écriture de Irving est plaisante à lire, plein d'images et de très belles descriptions de la nature. Un bon petit moment de lecture.
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L'univers d'Alice aux pays des merveilles est un univers que j'affectionne particulièrement. Et j'ai beaucoup aimé le découvrir en roman. De plus, les illustrations du livre sont très jolies !
L'histoire va un peu dans tous les sens, sans réel sens en fait, et sans vraiment suivre un fil logique, (à l'image d'un rêve qui en soit est souvent fou) et j'adore cet aspect là.
C'était vraiment très plaisant à découvrir.
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The Arthur Rackham Treasury... Ou un bouquin sapin cuvée 2020...
Oui un bouquin que j'avais mis comme ça, par curiosité.
Déjà le nom du gars ! Un nom de pirate, sacré Calico Jack (sont-ils de la même famille ? ^^), ensuite des vignettes d'Hergé qui passent... Voire un nom lié pour moi à une ancienne boite de figurine de jeu de rôle ( boite qui a disparue y a bien dix ans. Hélas.). Mais niveau illustrateur, je voyais pas trop... Alors hop dans la liste, mais faut dire que je suis curieuse et j'aime les illustrations.
On va passer vite fait sur le factuel, un bouquin en anglais, mais cela n'a aucune incidence, vu que y a pas de texte, juste une introduction d'une page, sinon rien. Introduction qui nous explique deux trois trucs sur Rackham. Un nombre ressort, 400... 400 illustrations, damned ! ( dans ce bouquin que 86, donc vraiment un aperçu, un amuse-gueule, apéritif.. qui donne envie de tellement plus !)
De nouveau une pierre angulaire dans notre imaginaire, on ne connaît que lui, sans vraiment le connaître.
Rackham a travaillé, à la mise en image de tellement d'histoires, allant de Shakespeare « Le songe d'une nuit d'été » (et d'autres), en passant par Milton, Poe, les opéras wagnérien issus de L'anneau du Nibelhung. Tout autant que des contes classiques, fables, légendes Arthuriennes, ou encore Alice aux pays des merveilles, Peter Pan, Rip van Winkle ou le vent dans les Saules... y a de quoi faire.
Ce bouquin contient donc 86 reproductions, je pense d'assez belle facture, et là aussi y a de quoi faire.
Et chose bien foutue, même s'il n'y a pas de texte, c'est chronologique.
Un livre en grand format mais souple, papier glacé de bonne facture et c'est mieux quand on s'attaque à un livre d'art.
Art, parce que c'est vraiment de ça dont il s'agit. Même si Rackham est un illustrateur d'histoires.
Je le connaissais vaguement, en gros j'avais vu deux trois trucs, les plus connus voir les plus « importants ».
Oui en fait, je le connaissais, même si je connaissais pas son nom...
— Boah pour les noms t'as une cervelle de bulot de toute façon.
— C'est pas faux...
Et je me demandais si ce gars, Rackham (1867-1939), avait laissé quelque chose dans son sillage, comme d'autres ont pu le faire Wyeth, McCay, Pyle et bien d'autres.
En plus ce gars a un nom de pirate, c'est la classe, s'appeler Rackham Arthur ça le fait !
Alors niveau pirate, à part son nom y en a pas. ( rien à voir avec un Wyeth par exemple, son contemporain même s'il était de l'autre côté de l'atlantique, c'est d'ailleurs amusant de voir la différence de vision de traitement sur des histoires similaires.)
Mais Rackham c'est plutôt le peintre des fées, du fantastique, avec aussi un registre animalier.
Et en observant, regardant, toutes ces illustrations, ça donne une bonne idée du travail et de la façon de faire, mais oui, Rackham a bien été une inspiration pour de nombreux artistes qui suivront, et le premier nom qui m'est venu naturellement c'est Alan Lee.
Sans Rackham j'ai bien envie de dire pas d'Alan Lee.
Voir le passage de flambeau, Rackham n'a jamais pu illustré du Tolkien (il est mort en 1939, et arrivant de justesse à finaliser son le vent dans les saules, Bilbo paraît en 1937) et je crois qu'il aurait adoré !
Le travail de Rackham sur le mouvement, le vent, l'eau, la nature, les arbres et autres foret, est non seulement « damned ! C'est beau ! » mais en plus, pour ceux qui connaissent le travail d'Alan Lee, nous reconnaissons l'influence que Rackham a eu.
Mais Alan Lee le dit lui-même, même si Alan à son propre style aussi.
La vision de Rackham sur les fées, parfois étrange, parfois version choupitude ou voir un mélange étrange entre les deux. Cette vision de la féerie, la réalité et le monde féerique, parfois sombre et menaçant, planant dans le plan, dans l'image, en bordure, avant ou arrière plan.
Finesse du trait, fluidité du mouvement allié au grotesque de certains visages.
Alors certes, certaines illustration sont très choupi, un romantisme un peu désuet (Rappel des dates 1867-1939 quand même...) et pourtant il y en a certaines autres qui sont d'une noirceur ( Poe, le roi Arthur. Même si sur son travail niveau légende arthurienne, j'en connaissais d'autres, comme par exemple le combat Mordred contre Arthur, celle-là c'est quelque chose ! )
Ma curiosité a payé. Je me retrouve avec du beau, un très chouette livre, que je regarde encore et encore, que j'aime.
Qui donne envie d'en découvrir plus, d'en voir plus, qui donne envie de se replonger dans Alan Lee juste pour voir aussi... Voir avec un autre oeil...
Et autant pour Alan Lee j'ai de quoi faire dans ma bibliothèque, autant pour Arthur Rackham, c'est un peu le désert, alors qu'il y en a tellement !
— Hum... Puis-je emmètre l'hypothèse que tu vas vouloir y remédier ?
— Oh oui... tu peux... Tu te mouilles pas trop.
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Un conte de Noël pas gnangan bien au contraire ! Poétique, cruel et drôle à la fois
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Ensemble de contes dont le plus fameux est Rip qui est éponyme puisque l'on suit le récit de Rip van Winckle. Histoires fantastiques qui sont un peu les ancêtres des légendes urbaines américaines (on y retrouve Sleepy Hollow) parsemées d'un vrai goût pour les descriptions de type naturalistes. Le récit fantastique est n prétexte pour nous faire découvrir la nature de l'Amérique, la nature sociale, sociétale, politique mais aussi historique. Egalement la vraie nature.
Le style ainsi que les idées développées m'ont fortement fait pensé à Tocqueville et je fus du coup totalement hors de l'aspect fantastique de l'histoire souvent réduite à une élucidation rationnelle servie par l'alter ego avec le pseudo de Dietrich Knickerbocker qui sert à retracer la vision réaliste de l'histoire. et de l'Histoire.
Intéressant.
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Des années que je dis "Un jour, je le lirai" en voyant l'une des énièmes adaptations télévisuelles du contes avec les version "modernes" et plus ou moins jeune de Scrooge.
Et finalement, au détour d'un rayon de mon dealer préféré, je tombe sur une petite édition relié illustrée par Rackham.
La lecture, pour être parfaite, se devait d'avoir lieu durant la période de Noël, ce qui je viens de faire. Il est vrai que c'est en cette période de l'année que le livre révèle toute sa saveur. Pour une satisfaction complète, il faudra un enfant à côté en train d'écouter une lecture à voix haute. Mais ce n'est pas le cas, je me suis donc contentée de le lire pour la petite fille qui est en moi.
Comme tu le constates je suis ravie de cette lecture, rapide (il n'y a qu'une centaine de page), et je ne peux que la conseiller au plus grand nombre.
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La belle au bois dormant.. Ou le livre de conte que tu achètes à cause de l'illustrateur, et que quand tu l'ouvres tu comprends pas bien...
Oui, c'est pas pour le conte que j'ai acheté ce bouquin, le conte on sait de quoi il parle depuis le temps.
Non mais pour l'illustrateur, Rackham (comme le pirate) un illustrateur de génie.
Qui a fait des choses magnifiques (la couverture est de lui) et j'ai plusieurs autres livres sur son travail et ses illustrations, et donc je m'attendais à des choses semblables.
Ce ne fut pas le cas, du tout.
Les illustrations sont des sortes d'ombres chinoises, sans détail. Juste ça des ombres chinoises.
Et je ne sais pas si c'était son travail d'origine, ou pas. Vu d'habitude la profusion de détail, et le style qu'il avait, j'en suis restée comme deux ronds de flan, un chouille dépitée et déçue.
ça m'apprendra à acheter des livres sur internet sans les voir.
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Dans cet ouvrage, richement illustré, Arthur Rackham et Carine Picaud revisitent certains contes de Grimm, en se les réappropriant. Ils n'hésitent pas à en modifier l'histoire, retirant une part du mystère et du charme extraordinaire des contes de Grimm d'antan.
Cette pratique systématique à vouloir absolument transformer les récits des œuvres enfantines qu'on nous lisait autrefois à la maison et à l'école, me dérange un peu. Sous prétexte de moderniser certains d'entre eux, jugés trop « sexistes » ou trop « cruels », ces auteurs d'un nouveau genre participent ainsi à l'effacement progressif de la mémoire des deux frères Jacob et Wilhelm Grimm, collecteurs de légendes et auteurs des plus célèbres contes pour les enfants, tels que Boucle d'or et les trois ours, Blanche Neige et les sept nains, Hansel et Gretel, ou encore la Belle au bois dormant, qui ont enchanté notre enfance.
Cette liberté intellectuelle débridée pratiquée sur les chefs d'œuvre originaux des frères Grimm, relève de l'imposture, presque de l'infamie. Je la considère comme une insulte à leurs créateurs dont plus rien ne subsistera de leurs talents dans quelques années si l'on n'y prend pas garde !
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Très beau livre, bien illustré.
On est très loin de "Disney" !!!
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Lisbeth Zwerger enchante ce conte de Noël avec ses dessins précis et ciselés pour notre plus grand plaisir.
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Un très beau livre dans lequel on retrouve tout le charme des illustrations d'Arthur Rackham. La traduction de Parisot (proche des surréalistes) est assez bien, même si quelques passages perdent de leur charme par rapport au texte anglais original.
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