Aux yeux de Sharifa, cette maladie imaginaire était bien moins honteuse que d'avouer que c'était elle, la mère de ses enfants, qui n'était plus assez bien pour lui. C'était presque sur recommandation médicale qu'il s'était remarié. Quand elle souhaitait vraiment en rajouter, elle racontait les yeux brillants qu'elle aimait Sonya comme sa propre soeur et Latifa, son bébé, comme sa propre fille.