Autorisons les filles à manifester une certaine agressivité en sport, en classe, dans la rue. L'agressivité n'est pas forcément quelque chose de négatif, c'est aussi une réponse physique au défi, à la confrontation. Les garçons sont constamment encouragés à cette agressivité, l'école se doit de la limiter lorsqu'elle bascule dans la violence. Avoir envie de dépasser ses limites, c'est un des moteurs de l'apprentissage, et nous en avons besoin à l'école, alors que dépasser sans cesse les limites des autres c'est pénible et inacceptable. L'école se doit de transmettre une culture de la non-violence, une culture de l'empathie, de l'attention à autrui. (22)