« Il a cette moue triste et son regard penaud. J’ai encore une fois envie de le câliner. Pourquoi faut-il tant qu’il m’évoque un lémurien ? »
— Tant que c’est clair… Et arrête de m’appeler petite ! Il eut un rictus narquois.
— Je peux pas t’appeler « grande » ! Tu mesures combien ? 1 mètre 50 ?
—1 mètre 57 !
— Tu vois…
— Mais c’est ridicule, je t’appelle pas « grand », alors que t’as sûrement des origines chez les géants.
— Les géants n’existent pas. Et tu peux m’appeler « grand », ça me dérange absolument pas ! ajouta-t-il, goguenard.
Elle ne put en lire plus. Le carnet resta ouvert entre ses mains. Des torrents de larmes incontrôlables s'échappèrent de ses yeux. Toute leur histoire n'était qu'une mise en scène pour une étude presque scientifique. Elle n'était qu'un cobaye. Il avait trouvé quelque chose de suffisamment intéressant pour se rapprocher d'elle. Ce n'était clairement pas de l'amour...
Avec l'aide de la vieille femme, elle parvint à les hisser sur la banquette arrière, leurs queues prenant beaucoup de place. Elles n'émergèrent pas. Elle devrait attendre pour en savoir plus... Elle regarda Arganthaëlle, démunie :
- Tu penses que tu peux accueillir deux personnes de plus cette nuit ?
La tante soupira.
- C'est pas comme si j'avais le choix ! J'ai jamais signé pour tenir un hôtel... mais, va ! Pour aujourd'hui seulement !
Maëlyne hocha la tête, réfléchissant déjà à comment elle allait faire ensuite.
- Tu n'auras qu'à demander à tes amis druides ! ajouta Arganthaëlle d'un ton belliqueux.
OK ! Elle allait ignorer la pique et éviter sagement le sujet de ses "amis druides" pour le moment. Elle se mit au volant et roula lentement jusqu'à la maison de la tante, imaginant ce qu'elle pourrait bien raconter à la police si jamais elle se faisait contrôler avec deux sirènes à l'arrière.
Le Destin de Noël d'Elisa Forest :
"- Un mariage, c'est deux personnes qui s'aident. Qui s'écoutent. Qui parlent. Qui partagent tous leurs repas ensemble. Ce sont des gens qui s'aiment. C'est si difficile à comprendre ? Je veux épouser quelqu'un qui m'aime pour de vrai ! Tu peux le faire, toi ? Tu peux m'aimer sans condition ? Peu importe ce que je fais ? Ce que je dis ?"
La Fille du Père Noël de Marine Conan :
"Lorsque ses lèvres effleurent les miennes, mon cœur s'emballe. J'en ai rêvé. Mes bras se nouent autour de son cou et j'approfondis notre baiser. C'est si bon. Son cœur bat contre le mien."
Son visage est détendu et affiche un sourire malicieux.
- J'ai passé l'entretien d'embauche ? demande-t-il.
J'acquiesce et lâche :
- Haut la main !
Le Noël Master de Chalice Autumn :
"Leur relation est magique. Comme si leurs âmes étaient incapables de résister à l'appel l'une de l'autre."
"Il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie."
Fake love at Christmas d'Aurélie Philippe :
"L'amour qu'il y avait entre eux lui donnait la force de prendre des risques."