Axel Witzke

En arrière, en grande partie calciné et couvert de boue, un livre de parchemins précieux s'effritait dans le vent, dispersant les cendres d'un récit perdu pour toujours.

C'est bien ce que je pensais, siffla le ver. Petit homme, tu ne vas pas mourir aujourd'hui. À la place, je vais me montrer altruiste et te faire démonstration d'une leçon. "Il peut toujours arriver quelque chose de pire, alors apprécie ce que tu as." Pour illustrer cette leçon, je vais retourner à cette ferme. En volant, il ne me faudra pas plus de quelques heures, mais toi, tu n'arriveras pas avant demain matin, vu ton état. Tu n'y trouveras que ruine et mort. Alors tu comprendras qu'avant d'ouvrir la bouche, tu n'avais pas encore tout perdu, fit-il en braquant ses yeux écarlates sur le garçon. Essaye donc de vivre avec cette leçon.

Son regard aussi rouge qu'une flamme effraya le garçon. On voyait dans cette bille flamboyante brûler l'intelligence et la malice. La pupille allongée en fente renvoyait un éclair vert à chacun des balancements de la tête, réfléchissant la lumière du soleil. L'effet était saisissant et n'encourageait pas Aruta à sortir de sa cachette.

Le grand ver blanc se secoua et le reste de la maison s'effondra sur la place. Son rugissement était si intense que les toiles tendues de papier des paravents se mettaient à vibrer avec frénésie à chacun de ses cris.

Dans les mains du bouvier, les paillettes dorées du cristal érodé brillaient autant que le reflet du soleil à la surface du torrent de montagne en contrebas.

[...] ils sont têtus comme des mules et se prennent pour des samouraïs, derniers remparts du passé contre le tsunami du changement.

Dans les maisons anciennes et traditionnelles, je trouve une certaine beauté à la pénombre. La lutte constante de la lumière et de l’ombre forme une zone métissée, difficile à définir et mystérieuse.

Lorsque l'on fait un choix, on perd, mais on gagne aussi quelque chose. L'un ne va pas sans l'autre.

« Nous proposons des Cinnamon Dolce Lattes chauds à emporter, si vous désirez.
– Je ne crois pas, non merci ! Un café sans sucre, bien serré. »
Le serveur avait ce sourire niais accroché aux lèvres, que même l’une de mes répliques acerbes, de bon matin, n’aurait pu effacer. Je partais avec un désavantage considérable : All I want for Christmas is you ravissait tous les clients, j’étais battue à plate couture.

Ta vie a bien plus de valeur que ce simple caillou. Fût-il tout entier constitué d’or pur.

- Vous rejetez ma proposition pour un... vice de procédures ? Je pensais que nous parlions de la potentielle fin de notre monde, s'exclama-t-il en se retournant vers les gradins. Pas d'une inscription dans une quelconque administration. Amaterasu Okami...