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Citations de Aylin Manço (43)


"Il manque un mot dans la langue française, un mot pour qualifier les évènements qui sont impossibles mais qui surviennent tout de même. Quelque chose de tellement inconcevable que, quand ça se produit, c'est comme si l'univers se fendait en deux, et vous vous retrouvez du mauvais côté, dans un monde presque pareil mais tout à fait différent."
"Parfois il vous arrive des trucs monstrueux, et c'est pas votre faute. Parfois c'est la faute de personne."
"C'est en ayant peur qu'on crée les monstres ; on les fait disparaître en fermant les yeux."
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J’ai compris que le sexe, c’est comme jouer avec un gros chien : quand on le voit de l’extérieur, ça paraît un peu dégueu avec toute cette bave et l’odeur d’animal mouillé, mais quand c’est le nôtre, c’est le paradis et on s’en fiche que ça soit poisseux ou odorant.
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Il y a ma rue, et il y a l'école ; ce n'est pas le même monde. Le bus, c'est la frontière entre les deux. Les soucis qui m'assaillent à l'école se dissolvent dès que je descends du bus, ceux de la rue partent en fumée quand j'y monte.
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- C'est quoi, la knacki ?
- Ben, la saucisse.
- Oh, tu veux dire la zwann ?
Il s'est marré.
- Zwann ? Vous appelez ça " zwann" , en Belgique ?
- C'est pas plus ridicule que " knacki"
( p 70)
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Toutes les armures ont des cicatrices. C’est ce qui font qu’elles nous appartiennent.
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Après on est allés jusqu'au snack sans parler et on a commandé trois dürüms, Kouz a plaisanté en turc avec le gars à la caisse qui lui a fit signe de prendre un Coca dans le frigo (Kouz a toujours droit à un Coca gratuit - la puissance de la diaspora ).
P 110
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La beauté d’une femme, c’est son orgueil. Mais l’orgueil est soluble dans la fatigue.
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Alors le noir crache quelque chose de furieux qui me tombe dessus. Le salon se renverse ; le sol me heurte dans le dos. J’ouvre la bouche pour hurler mais le choc m’a coupé le souffle.
Elle a les ongles enfoncés dans mes épaules et je sens son haleine sur mon cou. D’instinct, je la repousse d’une bourrade, elle tombe et je me roule en boule.
Est-ce qu’il faut crier, là ?
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Peut-être qu’un jour, il y a très longtemps, mon père a compris que je ne le choisirais jamais qu’à contrecœur. Peut-être que je l’ai pensé trop fort, trop près de lui. Peut-être que c’est pour ça que ça a été si facile, pour lui, de partir.
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Maman se laissait faire. Elle laissait Papa s'accrocher à elle comme un naufragé à une bouée. C'était comme un aveu, cette étreinte.
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Il s'est marré. Très bref, et très éblouissant. Mon coeur s'est mis debout pour applaudir.
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J’habite dans une maison qui parle. Mes parents ont toujours accusé la mauvaise isolation, mais moi je pense que la maison a grandi autour de moi autant que j’ai grandi en elle. Elle est mon prolongement en poutres, en briques et en planches. Chaque porte a sa signature : le pêne de celle de l’ancien bureau de mon père résiste et claque quand on l’actionne ; celle de l’escalier menant aux chambres crisse en frottant contre le plancher ; et quand on ouvre la porte d’entrée, tout en bas, l’appel d’air entrouvre celle de ma chambre sous les toits.
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- Je pense que si elle t'avait fait saigner, tu aurait trouvé autre chose. Tu aurais dit : "OK, mais elle m'a jamais prit de chair". Et si elle t'avait arraché de la chair, un doigt par exemple, ton petit doigt, t'aurais dit : "De toute façon, j'ai pas besoin de ce soir-là, personne n'utilise vraiment son auriculaire gauche".
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Il flottait dans l'air l'odeur d'un souvenir, le souvenir d'une odeur.
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Parler quand on pleure, c'est comme crier à travers des milliers de bulles. Certaines d'entre elles éclatent, mais d'autres se multiplient, vous emplissent la bouche.
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Ça ne vous est jamais arrivé, mademoiselle ? D’aimer quelqu’un qui ne vous le rend pas, si fort qu’on en perd le sens des réalités ? 
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Le cœur est notre muscle le plus puissant, et le mien bat fort. Trop fort, parfois. Quand ça arrive, sa pulsation m'envahit le crâne et je n'arrive plus à penser à autre chose. Je n'entends même plus ce qu'on me dit. C'est comme se faire poursuivre par quelqu'un qui joue du tambour, jour et nuit, partout, toujours.
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J'aimais bien l'école, avant. Seulement, je n'avais pas compris à quel point c'était un amour fragile. Il suffit de se laisser aller un tout petit peu, et quand on relève la tête, on se rend compte qu'on est tombé du bus. Et il repart. On a beau courir, on ne le rattrapera pas.
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Il y a ma rue, et il y a l'école; ce n'est pas le même monde. Le bus, c'est la frontière entre les deux. Les soucis qui m'assaillent à l'école se dissolvent dès que je descends du bus, ceux de la rue partent en fumée quand j'y monte.
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On peut pas choisir d'ignorer la fin de l'histoire.
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