Ce qui m'a tenu, dans l'écriture de ce texte -et de quelques précédents-, c'était l'envie de saisir l'instant même du traumatisme, l'instant où le monde vous dépasse, vous écrase, outrepasse les capacités de votre esprit. Folie pure où les lignes de force sont bouleversées, où le monde quitte son visage habituel, ou vous perdez tout moyen d'appréhender ce qui vous arrive. (p.160)