La dame se tourne et nous sourit. Je sais qu’elle ne voit qu’un couple charmant dont les membres sont si près l’un de l’autre qu’ils doivent beaucoup s’aimer. Ça me renvoie, une fois de plus, à l’impasse dans laquelle je me trouve. Je commence à désespérer que quelqu’un remette un jour en cause la perfection absolue de notre existence, et quand nous sommes avec des amis, je m’émerveille de le bêtise qui les incite à croire que Jack et moi ne nous disputons jamais, que nous tombons d’accord sur tout, et qu’une femme de trente-cinq ans intelligente et sans enfant comme moi se contente de rester chez elle toute la sainte journée pour jouer à la dînette.
J’aspire à ce qu’un curieux pose des questions, soit soupçonneux.