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3.69/5 (sur 49 notes)

Nationalité : Pakistan
Né(e) à : Karachi , 1938
Biographie :

Bapsi Sidhwa (1938 - ) est un écrivain d'origine pakistanaise qui écrit en anglais. Elle est née à Karachi, sa famille s'est installée à Lahore. A deux ans, elle a été victime de la polio. Elle avait neuf ans au moment de la partition de l'Inde. Elle s'est mariée à 19 ans, a divorcé, s'est remariée et a trois enfants. Elle habite maintenant à Houston, USA.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
C'était dans les valeurs fondamentales qu'il voyait le plus de différence. Les hommes des plaines lui paraissaient étrangement efféminés. Leurs femmes se promenaient sans vergogne dans les rues. Ces gens étaient mous, leur existence aisée. Là d'où il venait, les hommes- comme à l'âge de la pierre- marchaient pendant trente jours dans la solitude de montagnes où ne couraient que de rares sentiers afin de procurer du sel à leur tribu. [p. 24 / Actes Sud, avril 1996 ]
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Avec l'instinctive clairvoyance des damnés, elle devinait la sauvagerie des gens qu'elle venait de rencontrer. Elle savait que la pauvreté et l'âpreté de leur lutte pour la vie les avaient faits ce qu'ils étaient, et son âme se révoltait à l'idée qu'à partager leur vie, elle ne pourrait que devenir pareille à eux. [ p. 180 / Actes Sud, avril 1996 ]
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La sphère féminine était animée par un courant souterrain d'intrigues et d'émulation, et les efforts déployés n'étaient pas des moindres ici que dans les corridors du pouvoir et de la politique. Les hommes, bien qu'appréciés, n'étaient pas spécialement bienvenus. Fiers époux, frères et pères, ils subvenaient aux besoins de la famille. Gardiens zélés de l'honneur et de la vertu, ils semblaient, lorsqu'ils étaient assis chez eux tels des patriarches choyés, un peu absents et mal à l'aise, et se retiraient discrètement chaque fois que la maisonnée recevait la visite d'une femme étrangère à la famille [p. 65 / Actes Sud, avril 1996 ]
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Mais nos rapports avec les hindous sont noués par des liens solides. Les gens des villes peuvent se permettre de se battre...pas nous. Nous sommes dépendants les uns des autres : liés par notre labeur (...) -ce sont eux notre ennemi commun-, ces hindous des villes. Pour nous, villageois, quelle importance qu'un paysan soit hindou, musulman ou sikh ? " (p. 92)
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Car désormais le courant est inversé- et les hindous favorisés aux dépens des musulmans par ce qui reste du Raj. Dès lors qu'est atteint leur objectif de diviser l'Inde, les Britanniques favorisent Nehru aux dépens de Jinnah. Nehru est originaire du Cachemire : ils lui accordent le Cachemire. Au mépris de la logique, à l'encontre de la raison, ignorant les conséquences de la dévolution aux hindous d'un état musulman. Et Jinnah qui proteste en vain : "Les hommes d'Etat ne peuvent s'asseoir sur leur parole !"
Les hommes d'Etat s'assoient dessus. (p. 244)
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C'est une expérience qui m'illumine- mon premier aperçu de l'éveil d'une métropole de deux millions d'habitants qui s'active pour affronter un nouveau jour.
Lahore, la ville connue comme le jardin des Moghols, se transforme en latrines à l'aurore. (p. 84)
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- Hindous, musulmans, sikhs : nous voulons tous la même chose ! Nous voulons l'Indépendance. ! (p. 101)
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Soudain , je l'entends déclarer : "Gandhi a dit : N'achetons plus de sel. nous ne devrions consommer que le sel tiré de l'océan indien !" (...)
Le sourire bon enfant, Colonel Bharucha explique que le gouvernement britannique impose une taxe injuste sur le sel, aussi, en manière de protestation, devrions-nous refuser de l'acheter. Gandhijee a l'intention de couvrir à pied les cent kilomètres qui le séparent de l'océan pour nous fabriquer du sel. Il est même prêt à aller en prison pour se faire entendre. (p. 62)
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Yunus Khan caressa les cheveux de son frère. Il serra contre son coeur son visage déformé par les sanglots. Il n'y avait rien d'étrange au fait que Sakhi pleurât, car ici les hommes pleuraient autant que les femmes. Dans ce pays où les expressions subtiles de la douleur prêtaient à incompréhension , les hommes, dominants dans tous les domaines, étaient jaloux de leur suprématie dans le chagrin. C'étaient eux qui se lamentaient le plus fort. [p. 231 / Actes Sud, avril 1996 ]
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Homme simple d'une tribu guerrière et primitive, il agissait par impulsions aussi directes et concentrées que des points de chaleur. Nulle concession subtile à la raison ou aux conséquences ne tempérait sa capacité sauvage d'aimer ou de haïr, de témoigner loyauté ou pitié. Chacune de ses émotions naissait spontanément, sans complications, renforcée par la tradition de sa race, l'honneur de sa tribu et la superstition. [p. 34 / Actes Sud, avril 1996 ]
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