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Critiques de Ben Acker (7)
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Wolverine : Season one

La collection Season One de Panini Comics nous offre une relecture moderne de nos héros de comics, tout en restant fidèle aux récits d'origine.



C'est en tout cas ce qui est écrit sur la couverture. Ayant toujours voulu lire des comics, mais ne sachant pas par ou commencer, lorsque je suis tombé par hasard sur ce volume je me suis laissé tenté. J'ai donc choisi de débuter l'histoire de Wolverine. (Il y a plusieurs Comics, comme Hulk, Daredevil, X-men ou Iron man)



Alors ce que je connaissais de l'histoire de Wolverine n'est autre que ce j'ai vu dans les films X-men. Ici donc j'ai pu lire et apprécier une version plus proche des écrits originaux.



Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Le style est fluide, tout est bien expliqué, les personnages sont bien travaillés et les dessins sont très soignés. La qualité du papier, de la couverture, quelques croquis a la fin du volume rendent le tout très plaisant à lire. On à pas cette impression de débarquer dans un monde on ou ne comprends rien. Non, cette collection semble vouloir vous prendre par la main, ne serait-ce que pour cerner le personnage.



D'ailleurs, après avoir lu ce volume, je pense acheter ceux des autres personnages, et à terme trouver les comics sur mes persos favoris, car je le rappelle la collection Season One ne parle que d'un perso par volume et que du début de son histoire.



Cette collection est donc parfaite pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'aventure comics, offrant un bon point de départ avant d'acheter dans d'autres collection les principaux comics.
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Deadpool V Gambit

Ce tome contient une histoire complète, nécessitant une connaissance superficielle des 2 personnages en tête d'affiche. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016, coécrits par Ben Acker & Ben Blacker, dessinés et encrés par Danilo Beyruth, avec une mise en couleurs de Cris Peter et des couvertures de Kevin Wada. Il contient également les couvertures variantes réalisées par Chip Zdarsky, Tim Seeley, Larry Stroman, Pasqual Ferry, Sandy Jarrell, et Scott Koblish.



La première page montre 2 cartes à jouer, un as sur lequel sont récapitulées les caractéristiques de Gambit (Remy LeBeau), et un joker sur laquelle sont récapitulées celles de Deadpool de manière plus sarcastique. Deadpool et Gambit font la queue sur le trottoir pour prendre un café dans un établissement à la mode. Ils se repèrent l'un l'autre et se demandent s'ils étaient en situation de collaboration ou d'opposition la dernière fois qu'ils se sont vus. La dernière fois, l'un était déguisé en Spider-Man, et l'autre en Daredevil, et ils se sont battus à différents endroits de New York, dont un marché découvert spécialisé dans les produits bio, organiques, végétariens, et d'autres spécialités encore plus pointues. Ils effectuaient un casse à la méthodologie bizarre, commandité par un certain monsieur Chalmers.



Cette première arnaque ne s'avère pas aussi payante que prévu, mais Gambit et Deadpool estiment qu'ils ont fait une bonne équipe ensemble et ils acceptent de retravailler pour le dénommé Chalmers. Le coup d'après semble plus simple : dérober une relique appelée la Langue du Dragon, à un homme d'affaires appelé Peng Lai qui séjourne à New Orleans pour une virée qui s'annonce énorme. En plus, les 2 compères reçoivent un acompte de 1,2 millions de dollars. Étrangement Gambit et Deadpool n'apparaissent que le temps d'une poignée de cases dans l'épisode 4 qui est consacré à Kim Il Sung (Scrambler, l'un des Maraudeurs).



Le titre met la puce à l'oreille en explicitant que V renvoie au terme versus : ça fleure bon la dérision tellement il s'agit d'une évidence. Effectivement, la scène d'ouverture présente les 2 principaux personnages dans une situation très ordinaire, éloignée des privilèges dont semblent jouir les individus dotés de superpouvoirs. Quoi ! Il faut qu'ils fassent la queue pour obtenir un café, même pas un majordome dans le coin pour les servir, tout se perd. Ensuite les faux Spider-Man et Daredevil s'envoient des vannes rigolotes au premier degré, même si le lecteur sait qu'elles sont un peu forcées pour donner le change quant à leur imposture vis-à-vis des passants. Effectivement Ben Acker & Ben Blacker font feu de tout bois, dans plusieurs registres d'humour. Lors du passage par le marché découvert, le lecteur découvre un stand d'un individu proposant un régime sans haricots, pour la simple raison qu'il n'aime pas les haricots, en décalage avec les pratiques bios, végétariennes et autres. Quelques pages plus loin, Deadpool se plaint qu'il ne peut plus se sortir de la tête, une chanson des Destiny's Child. Lorsque Deadpool découvre les billets dans la mallette remise par Chalmers, il se voit déjà en train de plonger dans une piscine remplie de pièces d'or et de ducats, comme Oncle Picsou.



Les noms des prises de kung-fu réalisées par Fat Cobra valent le détour, du fait de leur nature parodique et inventive. Comme à son habitude, Deadpool brise le quatrième mur en s'adressant directement au lecteur, ou en faisant une remarque sur un rebondissement, ou une attitude. Les coscénaristes utilisent également des ressources de l'univers partagé Marvel, mais avec parcimonie, et sans moquerie méchante vis-à-vis des personnages invités. C'est plutôt Brother Voodoo qui se moque de Gambit en lui fournissant un moyen de transport décalé. Fat Cobra (en provenance directe de Immortal Iron Fist) conserve tout son sérieux et sa présence imposante. Le lecteur voit apparaître un trio de Maraudeurs sans trop y prêter attention, et il est surpris que Scrambler devienne le personnage principal le temps d'un épisode, sous son identité civile de Kim Il Sung. Le dernier épisode apporte une résolution en bonne et due forme à l'intrigue, en faisant converger les différentes intrigues secondaires, y compris l'épisode consacré à Kim Il Sung.



Derrière les couvertures à l'esthétique assez personnelle de Kevin Wada, le lecteur découvre le travail d'un nouveau dessinateur, au nom surprenant. Cet artiste affectionne les traits fins pour détourer les formes, en en ajoutant dans les formes détourées pour leur conférer un peu de relief et de texture. Cela aboutit à des dessins pas forcément agréables au regard de prime abord. Les cicatrices et la maladie de peau de Deadpool ne sont pas représentées de manière réaliste, limitées à de simples traits surnuméraires sur sa peau et son visage, et pas dans tous les épisodes. Les proportions des visages sont parfois un peu exagérées, avec des expressions parfois artificielles, ou passepartout. Mais derrière cette apparence qui peut ne pas être du goût de tout le monde, les dessins contiennent un bon niveau de détails qui rendent les différentes séquences consistantes.



La demi-douzaine de clients qui attendent dans la file d'attente avec Deadpool et Gambit ont tous des apparences différentes, avec des tenues vestimentaires appropriées. Chaque endroit où se déroule une étape de leur bagarre fournit l'occasion de voir encore d'autres personnes, et les hipsters du marché découvert sont très réussis. La demi-douzaine de supercriminels qui apparaissent le temps d'une case pour assister à un combat vaut le détour pour leurs faciès sortant de l'ordinaire. Par contre, il s'avère un peu difficile de reconnaître Jennifer Walters que le lecteur n'identifie que parce qu'elle est nommée. Les invités au barbecue sont également assez particuliers. Au fil des séquences, le dessinateur doit représenter des endroits variés qui eux aussi disposent de leurs spécificités : les meubles de vente dans la boutique souvenir du musée, les étalages du marché découvert, l'aménagement de la fosse dans laquelle se déroulent les combats qui donnent lieu à des paris illégaux (avec parois renforcées), le jardin du pavillon où se déroule le barbecue, le garage de mécanique de Kim Il Sung, etc.



Danilo Beyruth choisit le nombre de cases par page, en fonction de la séquence, du rythme qu'il souhaite imprimer, et du volume d'informations à faire passer. Il s'avère très efficace en termes narratifs pour les séquences d'action qu'il s'agisse des acrobaties de Deadpool et Gambit entre les buildings de New York, des combats à main nue (avec de nombreuses prises de Fat Cobra qui font mal, au vu des expressions sur le visage de ses opposants), ou encore d'une course poursuite en camion plateau. Cris Peter effectue une mise en couleurs de type naturaliste, avec des nuances un peu plus foncées pour attester de la source d'éclairage, et des teintes un peu délavées pour accentuer la sensation d'aventures se passant dans le monde réel. Durant la moitié de l'épisode 10, il utilise une teinte dominante pour la séquence, brun orangé, pour indiquer qu'il s'agit d'une séquence nocturne sous lumière artificielle, mais c'est la seule occurrence.



Si le lecteur a choisi ce récit en connaissance de cause (c’est-à-dire qu'il sait qu'il s'agit d'un récit de nature parodique), les 3 premiers épisodes le comble. Ben Acker & Ben Blacker ne se contentent pas de débiter des gags à toutes les pages, ils racontent également une histoire qui tient la route, à base de vols commis par Gambit et Deadpool, avec plus ou moins de succès, sous la houlette de monsieur Chalmers. La rupture de ton de l'épisode 4 est inattendue. Les coscénaristes continuent d'intégrer des gags, mais avec une cadence un peu moins soutenue, et s'attachent à Kim Il Sung, de manière vraiment inattendue. La narration reste vive et de bonne humeur, sans perdre son côté adulte, car la romance qui se développe entre Kim Il Sung et Joséphine n'a rien de mièvre ou de malsain. Le dernier épisode vient bien clore l'intrigue principale et les secondaires, mais le lecteur ressent comme une réorientation du récit. Il n'y a pas de doute que les coscénaristes l'avaient bien conçu dans son entièreté et qu'il ne s'agit pas d'improvisation. Néanmoins, le lecteur a l'impression d'un léger changement de cap qui ramène le récit vers une histoire de superhéros plus classique.



De temps en temps, les responsables éditoriaux Marvel valident la publication d'un projet qui sort de l'ordinaire. Dans le cas présent, le lecteur imagine sans peine qu'il s'agissait de bénéficier de la notoriété d'Acker & Blacker, pour toucher un public un peu plus large. A priori, le risque n'est pas bien grand puisque l'histoire repose sur les épaules de Deadpool, une valeur sûre en termes de vente. Le lecteur a le plaisir de découvrir que les coscénaristes savent écrire un comics, et qu'ils effectuent un abattage impressionnant en termes de vannes diverses et variées. Le dessinateur réalise des pages qui ne présentent pas beaucoup de séduction en feuilletant rapidement l'ouvrage, mais qui accomplissent leur rôle de narration visuelle avec efficacité. La structure du récit passe par un épisode sans les superhéros du titre, toujours efficace et avec une densité de vannes un peu moindre, pour finir sur un affrontement d'ampleur un peu trop proche des conventions et des clichés des superhéros.
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Deadpool, HS : On est pas des bêtes

Vraiment des chouettes histoires de l'univers de Deadpool. Trois histoires : Le pourquoi de la voix qui parle dans la tête de Deadpool, une lutte contre Force brute (une équipe d'animaux humanisés) et une histoire avec Steve Rogers avec la mort de Wolwerine en toile de fond. C'est fun, drôle et jouissif tout ce qu'on demande pour un Deadpool. On retrouve de nombreuses références à l'univers Marvel. La traduction française rend plutôt bien l'histoire.
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Deadpool V Gambit

Ce tome contient une histoire complète, nécessitant une connaissance superficielle des 2 personnages en tête d'affiche. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016, coécrits par Ben Acker & Ben Blacker, dessinés et encrés par Danilo Beyruth, avec une mise en couleurs de Cris Peter et des couvertures de Kevin Wada. Il contient également les couvertures variantes réalisées par Chip Zdarsky, Tim Seeley, Larry Stroman, Pasqual Ferry, Sandy Jarrell, et Scott Koblish.



La première page montre 2 cartes à jouer, un as sur lequel sont récapitulées les caractéristiques de Gambit (Remy LeBeau), et un joker sur laquelle sont récapitulées celles de Deadpool de manière plus sarcastique. Deadpool et Gambit font la queue sur le trottoir pour prendre un café dans un établissement à la mode. Ils se repèrent l'un l'autre et se demandent s'ils étaient en situation de collaboration ou d'opposition la dernière fois qu'ils se sont vus. La dernière fois, l'un était déguisé en Spider-Man, et l'autre en Daredevil, et ils se sont battus à différents endroits de New York, dont un marché découvert spécialisé dans les produits bio, organiques, végétariens, et d'autres spécialités encore plus pointues. Ils effectuaient un casse à la méthodologie bizarre, commandité par un certain monsieur Chalmers.



Cette première arnaque ne s'avère pas aussi payante que prévu, mais Gambit et Deadpool estiment qu'ils ont fait une bonne équipe ensemble et ils acceptent de retravailler pour le dénommé Chalmers. Le coup d'après semble plus simple : dérober une relique appelée la Langue du Dragon, à un homme d'affaires appelé Peng Lai qui séjourne à New Orleans pour une virée qui s'annonce énorme. En plus, les 2 compères reçoivent un acompte de 1,2 millions de dollars. Étrangement Gambit et Deadpool n'apparaissent que le temps d'une poignée de cases dans l'épisode 4 qui est consacré à Kim Il Sung (Scrambler, l'un des Maraudeurs).



Le titre met la puce à l'oreille en explicitant que V renvoie au terme versus : ça fleure bon la dérision tellement il s'agit d'une évidence. Effectivement, la scène d'ouverture présente les 2 principaux personnages dans une situation très ordinaire, éloignée des privilèges dont semblent jouir les individus dotés de superpouvoirs. Quoi ! Il faut qu'ils fassent la queue pour obtenir un café, même pas un majordome dans le coin pour les servir, tout se perd. Ensuite les faux Spider-Man et Daredevil s'envoient des vannes rigolotes au premier degré, même si le lecteur sait qu'elles sont un peu forcées pour donner le change quant à leur imposture vis-à-vis des passants. Effectivement Ben Acker & Ben Blacker font feu de tout bois, dans plusieurs registres d'humour. Lors du passage par le marché découvert, le lecteur découvre un stand d'un individu proposant un régime sans haricots, pour la simple raison qu'il n'aime pas les haricots, en décalage avec les pratiques bios, végétariennes et autres. Quelques pages plus loin, Deadpool se plaint qu'il ne peut plus se sortir de la tête, une chanson des Destiny's Child. Lorsque Deadpool découvre les billets dans la mallette remise par Chalmers, il se voit déjà en train de plonger dans une piscine remplie de pièces d'or et de ducats, comme Oncle Picsou.



Les noms des prises de kung-fu réalisées par Fat Cobra valent le détour, du fait de leur nature parodique et inventive. Comme à son habitude, Deadpool brise le quatrième mur en s'adressant directement au lecteur, ou en faisant une remarque sur un rebondissement, ou une attitude. Les coscénaristes utilisent également des ressources de l'univers partagé Marvel, mais avec parcimonie, et sans moquerie méchante vis-à-vis des personnages invités. C'est plutôt Brother Voodoo qui se moque de Gambit en lui fournissant un moyen de transport décalé. Fat Cobra (en provenance directe de Immortal Iron Fist) conserve tout son sérieux et sa présence imposante. Le lecteur voit apparaître un trio de Maraudeurs sans trop y prêter attention, et il est surpris que Scrambler devienne le personnage principal le temps d'un épisode, sous son identité civile de Kim Il Sung. Le dernier épisode apporte une résolution en bonne et due forme à l'intrigue, en faisant converger les différentes intrigues secondaires, y compris l'épisode consacré à Kim Il Sung.



Derrière les couvertures à l'esthétique assez personnelle de Kevin Wada, le lecteur découvre le travail d'un nouveau dessinateur, au nom surprenant. Cet artiste affectionne les traits fins pour détourer les formes, en en ajoutant dans les formes détourées pour leur conférer un peu de relief et de texture. Cela aboutit à des dessins pas forcément agréables au regard de prime abord. Les cicatrices et la maladie de peau de Deadpool ne sont pas représentées de manière réaliste, limitées à de simples traits surnuméraires sur sa peau et son visage, et pas dans tous les épisodes. Les proportions des visages sont parfois un peu exagérées, avec des expressions parfois artificielles, ou passepartout. Mais derrière cette apparence qui peut ne pas être du goût de tout le monde, les dessins contiennent un bon niveau de détails qui rendent les différentes séquences consistantes.



La demi-douzaine de clients qui attendent dans la file d'attente avec Deadpool et Gambit ont tous des apparences différentes, avec des tenues vestimentaires appropriées. Chaque endroit où se déroule une étape de leur bagarre fournit l'occasion de voir encore d'autres personnes, et les hipsters du marché découvert sont très réussis. La demi-douzaine de supercriminels qui apparaissent le temps d'une case pour assister à un combat vaut le détour pour leurs faciès sortant de l'ordinaire. Par contre, il s'avère un peu difficile de reconnaître Jennifer Walters que le lecteur n'identifie que parce qu'elle est nommée. Les invités au barbecue sont également assez particuliers. Au fil des séquences, le dessinateur doit représenter des endroits variés qui eux aussi disposent de leurs spécificités : les meubles de vente dans la boutique souvenir du musée, les étalages du marché découvert, l'aménagement de la fosse dans laquelle se déroulent les combats qui donnent lieu à des paris illégaux (avec parois renforcées), le jardin du pavillon où se déroule le barbecue, le garage de mécanique de Kim Il Sung, etc.



Danilo Beyruth choisit le nombre de cases par page, en fonction de la séquence, du rythme qu'il souhaite imprimer, et du volume d'informations à faire passer. Il s'avère très efficace en termes narratifs pour les séquences d'action qu'il s'agisse des acrobaties de Deadpool et Gambit entre les buildings de New York, des combats à main nue (avec de nombreuses prises de Fat Cobra qui font mal, au vu des expressions sur le visage de ses opposants), ou encore d'une course poursuite en camion plateau. Cris Peter effectue une mise en couleurs de type naturaliste, avec des nuances un peu plus foncées pour attester de la source d'éclairage, et des teintes un peu délavées pour accentuer la sensation d'aventures se passant dans le monde réel. Durant la moitié de l'épisode 10, il utilise une teinte dominante pour la séquence, brun orangé, pour indiquer qu'il s'agit d'une séquence nocturne sous lumière artificielle, mais c'est la seule occurrence.



Si le lecteur a choisi ce récit en connaissance de cause (c’est-à-dire qu'il sait qu'il s'agit d'un récit de nature parodique), les 3 premiers épisodes le comble. Ben Acker & Ben Blacker ne se contentent pas de débiter des gags à toutes les pages, ils racontent également une histoire qui tient la route, à base de vols commis par Gambit et Deadpool, avec plus ou moins de succès, sous la houlette de monsieur Chalmers. La rupture de ton de l'épisode 4 est inattendue. Les coscénaristes continuent d'intégrer des gags, mais avec une cadence un peu moins soutenue, et s'attachent à Kim Il Sung, de manière vraiment inattendue. La narration reste vive et de bonne humeur, sans perdre son côté adulte, car la romance qui se développe entre Kim Il Sung et Joséphine n'a rien de mièvre ou de malsain. Le dernier épisode vient bien clore l'intrigue principale et les secondaires, mais le lecteur ressent comme une réorientation du récit. Il n'y a pas de doute que les coscénaristes l'avaient bien conçu dans son entièreté et qu'il ne s'agit pas d'improvisation. Néanmoins, le lecteur a l'impression d'un léger changement de cap qui ramène le récit vers une histoire de superhéros plus classique.



De temps en temps, les responsables éditoriaux Marvel valident la publication d'un projet qui sort de l'ordinaire. Dans le cas présent, le lecteur imagine sans peine qu'il s'agissait de bénéficier de la notoriété d'Acker & Blacker, pour toucher un public un peu plus large. A priori, le risque n'est pas bien grand puisque l'histoire repose sur les épaules de Deadpool, une valeur sûre en termes de vente. Le lecteur a le plaisir de découvrir que les coscénaristes savent écrire un comics, et qu'ils effectuent un abattage impressionnant en termes de vannes diverses et variées. Le dessinateur réalise des pages qui ne présentent pas beaucoup de séduction en feuilletant rapidement l'ouvrage, mais qui accomplissent leur rôle de narration visuelle avec efficacité. La structure du récit passe par un épisode sans les superhéros du titre, toujours efficace et avec une densité de vannes un peu moindre, pour finir sur un affrontement d'ampleur un peu trop proche des conventions et des clichés des superhéros.
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Star Wars - Histoires galactiques, tome 2 :..

Un recueil de récits sur Luke Skywalker et L’Empereur très inégal. Tout d’abord par le nombre de pages consacrés à l’Empereur, assez faméliques - même si l’auteur précise en introduction que le personnage étant dans l’ombre, il y a peu d’histoires qui lui ont été consacrées, mouais…

Le premier récit est le plus long mais l’histoire est très brouillonne, tout comme le dessin - j’ai beaucoup de mal avec ce type de dessins où les personnages semblent sortis d’un roman-photo, cela sonne creux pour moi dans une BD, les visages sont soit trop expressifs, soit trop figés, bref c’est troublant. Un récit très brouillon donc où Luke et Leia vont s’opposer sur leur intérêt réciproque. Le récit s’appuie sur le film Rogue One - un très bon film au passage - mais n’apporte rien et se conclut de façon fade. C’est d’autant plus dommage que le récit s’étale sur 122 pages !!

Second récit et seconde mission pour Leia qui pense trouvée la future base rebelle sur Crait. Encore une fois, le dessin esst du même style que la première histoire avec des personnages aux visages « photographiés » - je ne suis vraiment pas fan. Quant à l’histoire, c’est encore très nébuleux, ça parlotte beaucoup mais contrairement au récit précédent, c’est plus court et il y a un peu d’action en fin de récit mais c’est au final toujours aussi fade.

La troisième histoire, je n’ai tout simplement rien compris. L’Empereur fait enfin son apparition pour tenter Luke à distance… mais je ne vois pas le rôle du Major dans cette histoire vraiment trop bizarre.

La quatrième histoire est plus intéressante avec un espion rebelle sur Coruscant qui va avoir l’occasion d’assassiner l’Empereur, rien que ça ! Et l’Empereur sera fidèle à lui-même : fourbe et manipulateur.

Et puis le cinquième récit est le plus intéressant avec un Vador qui va être mis plus bas que terre face à ses officiers -en principe - subalternes. Et Vador va répondre encore de la meilleure des manières face aux missions insultantes d’un officier impérial - cela doit être le dernier a ne pas avoir compris qu’il ne faut JAMAIS s’opposer à Vador, d’autant plus devant l’Empereur !

Au final, un recueil avec 2 bonnes histoires sur 5 mais en nombre de pages, la proportion est bien moindre. Un tome donc très décevant.
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Deadpool V Gambit

Une aventure hors du commun, qui va mettre à l’épreuve le sens moral de ces deux phénomènes, bourrée d’humour, elle nous fera partager une histoire forte en rebondissements et pleine de clins d’œil !
Lien : https://vampiloufaitsoncinma..
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Star Wars - Histoires galactiques, tome 2 :..

Cette collection Star Wars - Histoires Galactiques qui compte 6 volumes, était disponible à la vente chez Carrefour en octobre 2020 pour la modique somme de 2€99 le volume.



Il s'agit d'une collection d'anthologie qui reprend pour chaque volume, un héros et un méchant de l'univers Star Wars.

Dans ce volume, sont à l'honneur Luke Skywalker et L'Empereur, ce dernier étant en fait très peu présent.



Ainsi les différents récits proposés sont :

- Les Cendres de Jedha (Star Wars (2015) épisodes 38 à 43).

- Les tempêtes du Crait.

- La lutte ou la fuite (Star Wars : L'ère de la Rébellion - Luke Skywalker).

- Star Wars (2015) Annual 1.

- A la lettre (Star Wars : L'ère de la Rébellion - Dark Vador).



Tous ces récits s'insèrent dans la première trilogie Star Wars (IV, V et VI) et se passent après l'épisode IV quand Luke est déjà Jedi.



Les récits étant nombreux, les auteurs le sont tout autant.

Si les dessins sont tous bons voir très bons, les scénarios quant à eux sont bien souvent anecdotiques.
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