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Critiques de Bernadette Richard (13)
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Dernier concert à Pripyat

Les enfants de Tchernobyl



Après un voyage dans la zone d'exclusion de la centrale de Tchernobyl en 2013, Bernadette Richard a choisi le roman pour raconter les suites d'un fait divers aux conséquences planétaires. En suivant trois «stalkers», elle nous invite en enfer.



Le point de départ de ce roman est un fait divers qui a fortement secoué le monde. Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Une gigantesque flamme embrase le ciel et près de cinquante tonnes de combustible s’évaporent. Le nuage de Tchernobyl va s'attaquer aux abords immédiats puis se répandre sur l’Europe. À Pripyat, où a été érigée une ville moderne pour le personnel de la centrale, c'est la sidération. Mais très vite Babouchka, la grand-mère qui vit avec la famille d'un ingénieur, comprend qu'il faut fuir. Elle embarque ses petits-enfants Zhenia, Orest et Katya et part pour Kiev où vit leur tante Anya. Très vite, on leur annonce la mort de leur père et l'hospitalisation de leur mère, fortement irradiée. Elle ne survivra pas à ses graves blessures.

Passé le choc du deuil, les enfants trouvent en Artem un grand-frère. Il a lui aussi fui Pripyat après avoir vainement tenté de sauver sa mère et a trouvé une famille d'accueil à Kiev. Près de deux ans après la catastrophe, il va proposer aux deux frères de l'accompagner dans la zone interdite où certains habitants ont déjà bravé l'interdiction, comme Boris et Olena, la sœur de Bab.

L'expédition a lieu le 5 novembre 1988 et sera suivie de nombreuses autres, même si le taux d'irradiation reste très élevé. Car, comme le soulignent les protagonistes, «l'attrait de l’illicite et la curiosité qui nous habitaient étaient plus puissants que la peur. La zone d'exclusion devint notre terrain de chasse à l’image, aux émotions, aux découvertes, et bientôt notre théâtre de la cruauté, notre immense salle de concert, notre galerie d'art à ciel ouvert». Au fil des ans, ils vont effectivement, sous l'œil de plus en plus blasé et bienveillant des autorités chargées de contrôler la zone, s'approprier les lieux, donnant des concerts et transformant certaines façades à coups de bombes de peinture. Le Street Art comme un symbole de rébellion.

Et si la mort va s'inviter aux performances, nos explorateurs vont aussi faire d'étonnantes découvertes comme ce «pied d'éléphant», du béton coulé autour du réacteur pour le stabiliser ou, plus trivial, un bordel en pleine zone rouge, œuvre d'un employé décidé à se venger des autorités. Plus étonnant encore, il avait «beaucoup de clients, parmi lesquels les soldats, les pires escrocs d'Ukraine et de Biélorussie, des adolescents de Kiev en rupture de ban, des drogués du sexe, de l'alcool, de la dope.»

Pour une zone interdite, on va constater en suivant les stalkers au fil des ans, que de plus en plus de monde va investir les lieux. Des touristes aux trafiquants, des scientifiques et des chasseurs vont en quelque sorte pousser les stalkers à se faire plus discrets. Leur dernier coup d’éclat sera un ultime concert, en 2007.

Bernadette Richard ne fait pas œuvre militante, ce qui rend son roman encore plus fort. Elle s'est beaucoup documentée, s'est rendue sur place et souligne combien les chiffres sont sujet à caution, combien la corruption fait des ravages en Ukraine, combien les trafics en tout genre prospèrent, en particulier avec des tonnes de métal irradié. Mais tout comme Alexandra Koszelyk avec son émouvant À crier dans les ruines, elle allume cette flamme de la vigilance et pousse ses lecteurs à la réflexion. Un livre fort, un livre juste.




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Du sang sous les acacias

Gabriel Kibaki, directeur des parcs du Sud s’interroge sur la mort subite de plusieurs hippopotames.

Il va demander à Amélie biologiste à Paris de venir en Tanzanie pour trouver la cause de la mort. Très rapidement, une nouvelle mort se produit. Arrivé sur place avant que les charognards fassent leur travail, ils ont constaté que le cœur de l’animal avait été soigneusement retiré. Pourquoi enlever le cœur ? Y-a-t-il une signification ? Qui se cache derrière ces actes barbares ?

C’est ce que va tenter de découvrir le flic Yànnis Cortat. Son amie journaliste Violette McIntosh inséparable de son bouledogue Platon décide de l’accompagner.

Ce polar animalier nous fait voyager entre la Tanzanie, la France et la Suisse.

Dans ce roman, on ressent l’amour de Bernadette Richard pour les voyages et les animaux. Elle a su créer une ambiance où le lecteur est plongé en Tanzanie s’imaginant entouré de lions, d’éléphant et d’hippopotames.

Elle met également en avant le flaire et l’intelligence des animaux. Alors que les êtres humains piétinent pour trouver le coupable, Platon l’a déjà trouvé.

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Du sang sous les acacias

https://livresque78.wordpress.com/2019/10/08/du-sang-sous-les-acacias-de-bernadette-richard/



Du sang sous les acacias est un roman surprenant, il met à l’honneur la faune d’un bout à l’autre de l’histoire. Bernadette Richard parvient même à mettre en évidence des amitiés animalières improbables. Mais ce roman a bien d’autres atouts, tout d’abord l’écriture aux descriptions qui projettent le lecteur sur les lieux des événements. Il faut dire que les lieux en valent la peine, entre la Tanzanie, la Suisse et la France, le lecteur voit du pays, sans compter les origines des personnages que l’auteure y dépose. Parlons en des personnages justement, ils ont la qualité d’être frais et légers malgré les dangers et les difficultés qui les amènent à nous, car un humour discret et qui donne une saveur toute particulière à cette lecture, est présent tout au long de la lecture et c’est extrêmement agréable...
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Du sang sous les acacias

Tanzanie. L’inspecteur Yannis Cortat, spécialisé dans les enquêtes touchants la faune et la flore, ainsi que la journaliste Violette McIntosh qui l’accompagnent, se rendent tous deux en Afriquep pour résoudre une intrigue bien mystérieuse. Dans une grande réserve africaine, plusieurs hippopotames se font tuer, avant d’être ouvert et dépecé de leurs coeurs. Une spécialiste des pachydermes se joint à l’enquête, pour tenter de percer ce grand mystère.



Ce que j’ai le plus apprécié dans cette histoire, c’est son lot d’actions, qui s’enchaînent avec fluidité et sans temps mort, et l’ambiance générale de l’histoire. L’enquête se déroule en Tanzanie, dans une réserve naturelle, où évoluent en liberté les plus grands prédateurs de la planète. Le dépaysement est total, on se laisse facilement embarquer aux côtés de nos héros, et on se prend à rêver de voyages… En tout cas, c’est l’aspect du récit que je retiendrais le plus : des paysages désertiques à perte de vue et des animaux sauvages en liberté, qui viennent tutoyer les touristes.



En revanche, je suis assez déçue du dénouement. D’une part parce qu’il est prévisible. Même les personnes qui ne sont pas des habituées des romans policiers peuvent aisément débusquer le coupable, avant même que l’histoire est atteinte sa moitié. Je pensais que l’auteure nous réserverait un petit retournement de situation, qui aurait été bénéfique pour l’histoire, mais non. Le coupable est celui que je soupçonnais depuis le début. Par contre, les raisons de ses crimes sont assez obscures et ne tiennent pas la route. Malgré les explications, je n’ai pas réussi à comprendre objectivement ce qui l’avait réellement pousser à commettre de tels actes. L’histoire globale est intéressante dans l’ensemble, mais le dénouement, largement tiré par les cheveux et bien trop prévisible, m’a laissé totalement sur ma faim.



Un polar dépaysant, qui vous fera voyager jusque dans la Tanzanie sauvage. Bien construit, intéressant à découvrir, mais il manque de fluidité dans le dénouement de l'histoire.
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Du sang sous les acacias

Yanis est un policier talentueux au sein de l’IOWP, une organisation internationale qui lutte contre les crimes contre les animaux. Ses compétences sont requises, en Tanzanie, où des hippopotames sont tués et leurs cœurs emportés. Il fait le voyage avec son amie, Violette McIntosh. Cette dernière est journaliste et elle a emmené son chien, Platon. En Afrique, ils seront appuyés d’une biologiste, passionnée par les hippopotames, à qui le voyage a été imposé. Rousse, avec la peau fragile, très apprêtée, la scientifique trouve, pourtant, très vite ses marques, grâce à son pouvoir de séduction.





Tout le personnel de la réserve souhaite que les carnages s’arrêtent. Cependant, ils sont tous suspects. Ils ont tous la possibilité et les moyens, reste à trouver le mobile. Le lecteur sait de quelle manière le tueur justifie ses meurtres, mais il ne connaît pas son identité. Seul Platon sait qui fait du mal à ses copains. On dit souvent qu’il ne manque que la parole aux animaux. Dans ce cas précis, cela sauverait des animaux.





Au début, j’ai été un peu perdue, car l’auteure fait une présentation des personnages. Chacun est dans un lieu différent et je ne comprenais pas le lien entre eux. Ma lecture me plaisait, mais je n’étais pas complètement emballée. Lorsque le dénominateur a été établi, mon plaisir s’est installé.





J’ai été touchée par l’amour des animaux exprimé dans ce livre. L’auteure fait preuve d’une grande estime pour eux et elle passe des messages au sujet de leur défense. Que ce soient les animaux sauvages ou les animaux domestiques, j’ai ressenti son respect pour leur vraie nature. Elle décrit également la vie dans la savane, les croyances et le quotidien.





Les personnages humains, qui œuvrent pour les animaux, ont aussi leur croix à porter. […]





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Du sang sous les acacias

L’Afrique et plus précisément la Tanzanie, comme si vous y étiez, cela vous tente ? On embarque pour un superbe polar de la savane avec tous les animaux que l’on sait pouvoir trouver là-bas, mais c’est surtout l’hippopotame qui a des soucis à se faire dans cette histoire. En effet un tueur, a décidé de s’octroyer le cœur de ces cétartiodactyles dans le but d’assouvir on ne sait quel rituel, expérimenté et précis, il ne laisse aucune trace derrière lui. Aussi Gabriel Kibaki qui dirige demain de maître le Parc du Sud fait appel à Amélie, biologiste renommée pour sa grande connaissance des hippopotames. Yannis Cortat flic se voit confier l’enquête avec son amie journaliste Violette McIntosh accompagné de son truculent bouledogue Platon et si comme moi vous vous demandez comment se genre de couple peut-il fonctionner ? Faîtes confiance à notre auteure pour en tirer le meilleur parti. On va découvrir à leur côté la vie dans une réserve animalière et c’est tout un monde consacré à la préservation des animaux de la savane dont certains sont en vois de disparition. Un polar comme je n’en avais encore jamais lu, où les victimes sont des hippopotames, où un petit chien même une enquête de son côté de manière fort efficace. Tout ce petit monde se côtoie alors que les soupçons pèsent sur tous. J’ai beaucoup aimé cette lecture qui se veut divertissante. J’ai eu un temps la sensation de me retrouver devant un des épisodes de la série Daktari avec le fameux lion Clarence qui louchait. L’ambiance des voyages, des safaris photos bien entendu est très bien exploitée. Ici on regarde les animaux d’un autre œil, on ressent très fort le lien de l’auteur avec tous ses personnages humains mais surtout avec les animaux qui ont une grande place dans ce polar. Bonne lecture.
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Du sang sous les acacias

Devant faire face à une vague de décès parmi les hippopotames de sa réserve, Gabriel Kibaki, directeur des parcs du sud tanzanien, fait appel à Amélie de Saint Sauveur, une spécialiste parisienne de ces mammifères.



Son examen révélant que les animaux ont été massacrés et dépouillés de leur cœur, l'intervention de l'IOWP, une organisation internationale qui traque les crimes contre les animaux, s'impose.



Yannis Cortat sera chargé de l'enquête. Suivi de près par Victoria Mac Intosh, journaliste flairant le scoop, accompagnée de Platon, son bouledogue au caractère bien trempé. Une fine équipe pour résoudre cette énigme épineuse à souhait et pour le moins atypique: une enquête à laquelle de nombreux éléments personnels viennent se greffer dans un récit très vivant et accrocheur, une aventure où la nature occupe une place de choix. La première d'une série semble-t-il, et où Platon prend plaisir à jouer les têtes d'affiche. Enquête dépaysement garanti.
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Du sang sous les acacias

Une ballade en Afrique ça vous tente ? Prenez votre passeport et embarquez avec moi, direction la Tanzanie où le directeur d'un parc s'inquiète de la mort de plusieurs de ses pensionnaires : des hippopotames. Gabriel va demander de l'aide à Amélie qui est une biologiste parisienne afin de trouver la cause de la mort de ses hippopotames sauf que voilà, c'est encore l'hécatombe, un autre animal a été tué ! Ils vont faire une terrible découverte, le cœur de l'hippopotame a été soigneusement retiré de son corps. Pour quelles raisons ? Pourquoi l'avoir tué et lui avoir retiré son cœur ? Qui a osé commettre ses terribles actes de barbaries ? Pour répondre à nos questions, c'est Yànnis Cortat qui s'y colle ! Ce policier ne sera pas seul à mener cette enquête, il sera assisté de son amie et journaliste, Violette qui ne se sépare jamais de Platon, son bouledogue.







Ce tueur barbare d'hippopotame a décidé du jour au lendemain qu'il avait besoin des cœurs de ses pauvres animaux sans défense pour assouvir ses besoins rituels sataniques. Il est organisé, méthodique et ne laisse pas de trace derrière lui. Bref, il fait les choses comme un pro et c'est ce qui fait froid dans le dos !







A travers nos personnages, nous allons apprendre comment est la vie dans une réserve animalière, comment vivent les personnes qui prennent soin des animaux, comment sont préserver les animaux pour leur survie. C'est un vrai plus ! Je n'ai pas souvenirs d'avoir lu un livre de ce style et c'est très rafraîchissant. Autant vous dire que la liste des suspects s'allonge à mesure que l'on avance dans le récit mais l'étau va finir par se refermer sur le coupable qui devra répondre de ses actes !







J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a eu de faire des animaux, des personnages à part entière dans son roman. Non seulement, ils sont victimes mais ils sont aussi détectives car l'un des animaux a su remonter la piste jusqu'au coupable tandis que nos enquêteurs et bien, ils font du surplace...







L'auteur a une plume descriptive incroyable. Je n'avais aucune difficulté à visualiser les lieux, les personnages. Elle a su retranscrire l'ambiance de la Tanzanie avec délice et a su donner envie à la lectrice que je suis d'aller faire un voyage dans ce pays.







Tout ça pour vous dire que ce polar est à découvrir pour son originalité et pour le voyage qu'il offre à tous les points de vue.
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Du sang sous les acacias

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Une plongée en Tanzanie

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Quel merveilleux voyage nous faisons dans ce roman ! Je pense que c’est ce qui m’a le plus plu. En effet, je suis sous le charme de ce que Bernadette Richard nous propose de découvrir ici. On se retrouve dans une réserve naturelle où hommes et animaux se rencontrent quotidiennement dans l’amour et le respect. J’ai adoré le mélange des cultures qui est proposé ici. C’est vraiment une bonne idée qui est menée jusqu’au bout avec intelligence et respect. Le regard de l’auteure est plein de bienveillance et la leçon que l’on tire de ce roman est très belle.



L’originalité de ce roman tient dans le fait que les cadavres ne sont pas des cadavres d’humains mais d’animaux. Voilà déjà quelque chose qui nous met sur la voie de ce que peut penser l’auteure. Les animaux sont traités de la même manière que les hommes dans ce roman. Plusieurs choses peuvent nous le faire comprendre. Nous en reparlerons très rapidement.



La Tanzanie nous offre ses secrets et ses paysages magnifiques. Les descriptions sont à couper le souffle et permettent au lecteur de s’évader avec sa lecture. C’est vraiment très appréciable comme découverte. On se retrouve souvent dans les mêmes pays dans nos lectures, ici, ça dépayse complètement.



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Intrigue et personnages

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Je trouve qu’il est compliqué de dissocier les deux notions cités dans le sous-titre. En effet, on fait la rencontre d’un certain nombre de personnages.



Gabriel Kibaki est le directeur de Parc du Sud et qui fait appel à Amélie, une biologiste parisienne pour le meurtre de plusieurs hippopotames dans sa réserve. Ainsi, Yannis Cortat, un policier spécialiste de la faune et de la flore, travaillant pour une organisation spécialisée dans ces domaines, et son amie et collègue Violette McIntosh (et son chien Platon, toujours du voyage), vont commencer à mener l’enquête sur cette étrange histoire. On fait aussi la rencontre de l’équipe qui travaille à la réserve naturelle de Gabriel.



Ce qui m’a un peu dérangée dans ce roman, c’est le début mais aussi la fin. Ma lecture reste une lecture très agréable mais j’ai mis un certain temps avant de rentrer complètement dans l’histoire. J’ai eu l’impression d’un « effet catalogue » dans la présentation des personnages. Ainsi, on fait la rencontre de beaucoup d’entre eux dans des lieux différents et l’on ne comprend pas forcément le rapport direct entre tous ces personnages proposés. C’est assez dérangeant, surtout en début de lecture, j’ai reposé mon roman plusieurs fois pour lire autre chose parce que j’avais peur que la panne de lecture pointe le bout de son nez. Bref, une fois cette complication passée, j’ai compris où voulait en venir l’auteure et j’ai passé un moment de lecture intense.



L’intrigue met donc en scène des hommes et des animaux. Quelque dépèce, ouvre et vole les cœurs d’hippopotames dans la réserve. Crimes abominables, on ressent toute la passion de l’auteure pour la cause animale. Je trouve cela vraiment très intéressant. Pour moi, c’est une première et je ne regrette pas ! On peut aussi souligner le fait que l’auteure a choisi de mettre en scène l’arrachement du cœur. Le cœur est un organe vital qui marque la symbolique de la passion mais aussi de la rage et de la violence. Arracher le cœur, c’est arracher la vie et les sentiments. L’auteure ne manque pas de cœur et son message passe vraiment très bien : l’homme doit énormément à l’animal. L’animal est son égal, pas son esclave.



Si j’ai adoré l’enquête faite avec Yannis et Violette, la fin reste pour moi une petite frustration. Mes soupçons se sont vites portés sur un personnage et finalement, j’avais raison. Il n’y a pas eu de retournement de situation ou autre chose qui aurait pu marquer ma surprise. C’est dommage. Je n’ai pas tout à fait tout compris aux raisons qui ont poussé le criminel à agir ainsi. Néanmoins, il faut souligner le fait que l’intrigue propose beaucoup d’actions, le lecteur ne s’ennuie pas.



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La plume de Bernadette Richard

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C’est une très belle surprise que m’a réservée l’auteure. En effet, je suis vraiment sous le charme de cette plume qui m’a proposée de belles descriptions qui m’ont permis de partir loin du Nord de la France le temps de lire le roman. Le fait d’avoir mis les animaux en avant est une excellente idée qui ajoute de l’originalité à cette intrigue déjà sublimée par la plume de Bernadette Richard. C’est avec un grand plaisir que je relirai un roman de l’auteure qui a su me convaincre. J’ai apprécié le voyage et la découverte de cette réserve naturelle.
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Du sang sous les acacias

Avec ce roman, Bernadette nous montre sa passion pour la faune et la flore. C’est un thriller qui regorge de culture et de suspense. C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié. De ce fait c’est une lecture enrichissante mais assez horrible quand on aime les animaux et la nature (ce qui est mon cas) c’est une belle découverte et une belle aventure ou suspense et angoisse nous tiennent.

Le dénouement a peut être était un peu trop simple mais pourquoi pas !?
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Les aventures de Paprika, tome 1 : Paprika ..

C’est l’histoire de Paprika et de ses frères : des chats qui n’ont plus de mère. Ils sont finalement recueillis et adoptés par des amis des animaux. Les dessins sont simples et expressifs. Les enfants ont été touchés par cette histoire. G.
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La Chambre noire

Lecteurs et lectrices de témoignages, celui-ci en est un qui ne vous laissera pas indemne. Un récit largement inspiré du vécu de l’autrice, enfant battue à la Chaux-de-Fonds, dans le Jura suisse des années 1950-1960. Une lecture qui laisse des traces, au cœur et à l’âme.



On suit l’histoire de Carmen qui revisite son enfance du haut de son regard d’adulte. Carmen qui aurait dû s’appeler « Mercedez avec un Z », mais que son père n’aurait jamais prénommée de la sorte, incapable qu’il était de pouvoir s’en offrir une, lui petit ouvrier travaillant dans l’automobile et aimant les belles carrosseries. Sa femme ne fait pas exception à cet attrait, belle blonde à l’apparence gracile, toujours bien apprêtée, maquillée et habillée même quand la famille s’agrandira en donnant à Carmen plusieurs frères et sœurs compagnons de malheur et que les moyens viendront à manquer.



Cette mère qui consacre une attention particulière à son apparence, se montrant ravissante sous toutes les coutures hors des murs et en présence de ses amies, se transforme en tortionnaire une fois les portes et fenêtre closes.



Carmen, première née en fera particulièrement les frais. Giflée, battue à coups de pieds et de ceinture, jusqu’au sang, enfermée dans une pièce aveugle, attachée au tuyau du chauffage, laissée là des heures, sans manger ni boire, à n’avoir d’autre choix que de s’uriner dessus et de gauger dans ses propres excréments jusqu’à la délivrance paternelle.



Cette scène et tant d’autres dans ce récit bouleversant, font froid dans le dos.



Ce qui choque, plus que tout, qui remue au plus profond des entrailles, c’est la lâcheté. La lâcheté d’un père qui pense voir sa femme, très probablement bipolaire, « guérir » et mettre fin d’elle-même à ces pratiques innommables. La lâcheté d’une famille qui sait, mais ne fait presque rien. Seuls sortent du lot la tante Jenny, dite « l’Anglaise » et son mari Léo. Léo l’oncle adoré de Carmen, celui qui lui offrira quelques-unes des plus belles échappatoires à son enfance volée qui, à la chambre noire, opposera la chambre rouge…



Bernadette Richard emploie une plume au style très épuré, descriptif, sobre. Un style qui tranche avec l’horreur du vécu marque la distance. Une distance qui rend les faits encore plus glaçants. Un témoignage nécessaire. Prévoyez les mouchoirs, vous en aurez sûrement besoin.



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La Chambre noire

Enfant maltraitée par une mère névrosée, elle se souvient d'épisodes de ce parcours cabossé qu'elle surmontera par l'écriture et la fréquentation des animaux.
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