Si l'esprit impose des actes obligatoires, l'âme inspire nos actions spontanées. Elle est influencée par un image intérieure, un projet : c'est la notion d'image anticipatrice. Avant même d'entreprendre quelque chose, on imagine que son but est atteint, réalisé ; on se voit en situation de réussite, de succès.
Quand l'âme et l'esprit ne sont pas en harmonie, il peut se produire une alternance ou un divorce entre les mobiles de contrainte. Par exemple, entre la volonté de réussir et la peur de s'engager.
La dyslexie est une difficulté spécifique dans l'apprentissage de la lecture, en dehors de tout déficit intellectuel ou neurologique. Elle trouve son origine dans un problème d'hérédité, de latéralité, de difficultés psychomotrices, de trouble du schéma corporel ou de la perception visuelle et auditive.
Elle s'accompagne de difficultés dans l'articulation et la prononciation, nécessitant dans un rééducation appropriée par un orthophoniste. Elle entraîne toujours une dysorthographie, mais l'inverse n'est pas vrai.
[Les] motivations [de la personne dont la fonction dominante est "sensation introvertie"]
Son besoin de confort et de sécurité l'oblige à travailler pour jouir d'une autonomie matérielle. Elle fait des économies pour assurer son avenir.
Signes graphologiques
L'espace est bien dominé, il n'y a aucune exagération.
Le mouvement est régulier, constant.
L'écriture repose bien sur la ligne qui est horizontale.
Le trait est appuyé pâteux, courbe, moyennement rapide.
La dimension des lettres basses (a e i o u m n) symbolise le "Moi", l'estime de soi, la confiance en soi. Elle indique les forces, les limites, l'adaptation, la sociabilité, mais aussi les doutes et les peurs.
Qu'est-ce que la dysgraphie ?
Cette incapacité motrice se traduit par une difficulté à reproduire un mouvement continu, à effectuer un geste aisé, souple, en courbe, sans appui ou cabossage excessif. L'effort est disproportionné par rapport aux résultats. Cela crée une situation de conflit entre ce que l'on demande à 'enfant et sa capacité à le faire. C'est une source d'anxiété, de fatigue et de découragement. L'enfant esquive les formes pour éviter la fatigue et tenter d'écrire aussi vit que les autres élèves de la classe.
Le mensonge de l'enfant
[...]
La graphologie, qui permet de détecter les mobiles des mensonges, va aider l'enfant et les parents à réagir?
En graphologie, les signes contradictoires, les exagérations, les signatures non conformes au texte sont les premiers indices d'insincérité. Le mensonge ne disparaît pas avec l'enfance. Il rest plus ou moins présent tout au long de notre vie.
Signes graphologiques [de la personne dont la fonction dominante est "sentiment extraverti"]
L'écriture est moyenne, les hampes et les jambages sont proportionnés.
La présentation est soignée, l'espace est bien agencé, les lignes sont tenues;
Les noirs et les blancs sont rythmés.
Le mouvement est contrôlé.
Le trait est courbe, pâteux, plus ou moins appuyé, peu rapide.
Parmi les enfants atteints de dysgraphie, on trouve par exemple les hyperémotifs aux réflexes vifs, qui sursautent ou se bloquent.
Le sentiment d'infériorité [selon Adler]
Ce sentiment morbide qui pousse l'individu à se sous-estimer est couramment associé au sentiment de culpabilité. Mais, pour le praticien viennois, il s'agit d'un sentiment primordial et naturel chez tous les êtres humains. Les déficiences physiologiques, familiales ou sociales sont à l'origine de ce sentiment que le sujet essaie parfois de compenser en surmontant ses propres difficultés. Le sentiment d'infériorité peut donc entraîner deux types de réactions opposés : soit un élan dynamique dans le but de se surpasser, d'atteindre ses objectifs, d'être reconnu et valorisé ; soit, au contraire, un découragement profond, un sentiment d'échec inéluctable et paralysant qui entrave l'action.
Pour Adler, qui résuma ses conceptions philosophiques dans le Sens de la vie, c'est dans ses propres réussites que l'homme doit trouver sa joie de vivre et sa raison d'être.