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EAN : 9782035905246
240 pages
Larousse (01/04/2015)
2.5/5   2 notes
Résumé :
La graphologie est l’interprétation de l'écriture considérée comme une expression de la personnalité. Cette discipline cherche à approcher la personnalité à ses différents niveaux, à travers un tracé considéré comme un témoin fidèle du développement intellectuel et affectif du sujet.

Si, dans les premières années d'apprentissage, l'écriture montre une vive sensibilité aux influences éducatives, elle se personnalise plus tard, dévoilant des traits de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'objectif de l'auteure qu'elle exprime en fin d'introduction est clair : "La graphologie, comme toute approche psychologique, a suscité une certaine méfiance reposant sur l'ignorance et la peur. Espérons que ce livre contribue à lever les mystères qui continuent parfois à l'entourer."
J'ajoute son dernier mot de conclusion : "Ce livre, rappelons-le, n'a pas la prétention d'être un manuel exhaustif de graphologie. Il voudrait simplement constituer une introduction, une ouverture, un apport modeste à la découverte de cette science humaine passionnante. Souhaitons qu'il contribue à mette la graphologie à sa juste place, à développer sa connaissance et à susciter des vocations."

Le livre en tant qu'objet, formel est bien fait, en accord avec le sujet, dirais-je. Il est clair, propre, net, emploie un peu de couleurs entre les sections etc. Lecture ergonomique, si j'ose dire.

Le livre au niveau du contenu semble complet, il accumule divers apports :

"Les méthodes graphologiques" (Le symbolisme de la page blanche de Max Pulver, L'apport de Ludwig Klages, La classification de Jules Crépieux-Jamin, la graphologie par le trait de Walter Hegar) ;

Des apports de psychologie dans une partie "Psychologie et graphologie" (Stades freudiens, tempéraments d'Hippocrate, Jung, la caractérologie de René le Senne, Adler et le sentiment d'infériorité).

Ces apports psychologiques valent ce qu'ils valent (franchement les tempéraments d'Hippocrate c'est hum...), ils s'entremêlent un peu -beaucoup voire même se contredisent... Il y a un petit côté cumul d'articles de magazines féminins ne volant pas très haut dans cette présentation et cette utilisation un peu trop brève de tout cet ensemble. Mais on ne se veut et prétend pas non plus dans une bible psycho avec une volonté d'exhaustivité et de scientificité pure... Et les idées sont utilisées et ont leur intérêt pratique et d'application. Not so bad, donc.
(Bémol sur les petits témoignages de clients, pas de réelle plus-value à mes yeux.)

Le petit jeu est de repérer parmi toutes ses formes et styles divers, lequel est celui qui ressemble le plus au notre et partant de déterminer un tant soi peu notre personnalité.

La partie nommée "L'acquisition de l'écriture" est assez intéressante pour moi, l'apprentissage de celle-ci et particulièrement dans cette idée de diagnostic ou d'outil d'aide au diagnostic.
L'exemple de "Michel" avec l'évolution au fil du temps de son écriture est très parlant.

Intéressant pour moi, ce côté revendiqué thérapeutique de la graphologie : "La graphologie fait prendre conscience à l'enfant de son potentiel ; elle le valorise et le réconforte en lui donnant un objectif adapté à ses capacités et à ses goûts."... pour "Choisir sa vie grâce la graphologie", partie que l'auteure y consacre.

La partie "graphologie et vie professionnelle et entreprise" peut se résumer comme suit, la graphologie servant à mieux se connaître, ses envies, besoins, qualités, défauts, elle aide à mieux cerner l'emploi et quel individu on cherche pour tel emploi. Toute cette partie n'est qu'un "brodage" autour de cette idée. Pas mal fait, mais pas original. Pas mal d'exemples d'utilisation et de témoignages.

L'auteure en termine par des informations concrètes sur la profession de graphologue : légales, déontologiques, individuelles...

Au final, une auteure passionnée et convaincue de l'apport enrichissant de sa discipline, sans la survaloriser non plus, reconnaissant ses limites. Ceci est honorable.

Un dessin vaut mieux qu'un long discours dit-on, l'écriture n'est-il pas la tentative d'union des deux, la fille des deux, leur carrefour ? Quoi donc de plus parlant ?!



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La graphologie est l'étude de la personnalité à travers l'écriture. Ce livre m'a attiré par ce concept fort intéressant et très peu développé dans notre société, j'ai décidé de m'y intéresser de plus près.

Écrire un livre sur un thème si peu abordé, j'ai approuvé cette idée. J'ai donc commencé ce livre avec une réelle excitation, le fait d'apprendre à me connaître grâce aux formes de mon écriture. le début du livre m'a énormément plu, j'ai appris à analyser ma plume, ce que j'ai vraiment apprécié. En effet, cela correspondait bien à qui je suis dans la vie. Au fil des pages, j'ai perdu l'orientation de cette lecture. Je n'ai pas retrouvé ce que j'espérais. Ce livre est à destination des débutants afin de leur faire découvrir cette discipline. Je l'ai trouvé un peu compliqué à mon goût.

L'auteure pose les bases de la graphologie, elle sait mettre en application et également en théorie. L'application s'est faite plus rare que la méthode, j'attendais malheureusement l'inverse. le côté historique m'a plu mais je trouve que le contenu de l'ouvrage n'a pas toujours un sens direct avec le sujet abordé. Je ressors mitigé de cette lecture, des points positifs qui ont su me charmer ainsi que des points négatifs qui ont laissé leur impact.

Je n'ai pas su apprécié ce livre comme je l'aurai voulu mais je pense qu'il plaira d'avantage aux personnes qui aiment découvrir par les idées que par l'expérimentation.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Le sentiment d'infériorité [selon Adler]
Ce sentiment morbide qui pousse l'individu à se sous-estimer est couramment associé au sentiment de culpabilité. Mais, pour le praticien viennois, il s'agit d'un sentiment primordial et naturel chez tous les êtres humains. Les déficiences physiologiques, familiales ou sociales sont à l'origine de ce sentiment que le sujet essaie parfois de compenser en surmontant ses propres difficultés. Le sentiment d'infériorité peut donc entraîner deux types de réactions opposés : soit un élan dynamique dans le but de se surpasser, d'atteindre ses objectifs, d'être reconnu et valorisé ; soit, au contraire, un découragement profond, un sentiment d'échec inéluctable et paralysant qui entrave l'action.
Pour Adler, qui résuma ses conceptions philosophiques dans le Sens de la vie, c'est dans ses propres réussites que l'homme doit trouver sa joie de vivre et sa raison d'être.
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La dyslexie est une difficulté spécifique dans l'apprentissage de la lecture, en dehors de tout déficit intellectuel ou neurologique. Elle trouve son origine dans un problème d'hérédité, de latéralité, de difficultés psychomotrices, de trouble du schéma corporel ou de la perception visuelle et auditive.
Elle s'accompagne de difficultés dans l'articulation et la prononciation, nécessitant dans un rééducation appropriée par un orthophoniste. Elle entraîne toujours une dysorthographie, mais l'inverse n'est pas vrai.
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[Les] motivations [de la personne dont la fonction dominante est "sensation introvertie"]
Son besoin de confort et de sécurité l'oblige à travailler pour jouir d'une autonomie matérielle. Elle fait des économies pour assurer son avenir.
Signes graphologiques
L'espace est bien dominé, il n'y a aucune exagération.
Le mouvement est régulier, constant.
L'écriture repose bien sur la ligne qui est horizontale.
Le trait est appuyé pâteux, courbe, moyennement rapide.
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Qu'est-ce que la dysgraphie ?
Cette incapacité motrice se traduit par une difficulté à reproduire un mouvement continu, à effectuer un geste aisé, souple, en courbe, sans appui ou cabossage excessif. L'effort est disproportionné par rapport aux résultats. Cela crée une situation de conflit entre ce que l'on demande à 'enfant et sa capacité à le faire. C'est une source d'anxiété, de fatigue et de découragement. L'enfant esquive les formes pour éviter la fatigue et tenter d'écrire aussi vit que les autres élèves de la classe.
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Si l'esprit impose des actes obligatoires, l'âme inspire nos actions spontanées. Elle est influencée par un image intérieure, un projet : c'est la notion d'image anticipatrice. Avant même d'entreprendre quelque chose, on imagine que son but est atteint, réalisé ; on se voit en situation de réussite, de succès.
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