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2.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 8/06/1930
Biographie :

Bernard Zimmern (né le 8 juin 1930) est un chef d'entreprise et un militant associatif français.

Bernard Zimmern fut lauréat du concours général de physique et de version latine. Il est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1949) et de l'ENA.

Il travailla chez Renault puis à la CEGOS dont il fut le directeur du département Recherche et Développement pendant 10 ans, enfin le président-fondateur de la société OMPHALE et de Single Screw Compressor Inc.(USA) pour lesquels il déposa de plus de 500 brevets dans le domaine des compresseurs rotatifs.

Il est président de l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (iFRAP) qu'il a fondé en 1985 sur ses fonds propres.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
« […] je m’étrangle d’émotion à vous évoquer cela : cet homme, qui habitait un village voisin, a subi un contrôle fiscal de cette même vérificatrice, a crié son désarroi face à ce harcèlement, mais sans que personne vienne à son secours. Il a emporté dans son désespoir ses enfants, sa femme : oui, il a tué sa famille et s’est donné la mort. Eh bien, ce médiateur me dit : « que faire ? Si on la mute elle recommencera ailleurs. » Alors là, comprenez, mesdames et messieurs, dans cette administration, pas de sanction, mais éventuellement mutation : on déplace les moutons noirs un peu plus loin.
[…] Et la délation, parlons-en même si c’est indécent. Ce même directeur des Impôts avait institué ce système et a écrit le 14 novembre 1986 dans des notes confidentielles à ses directeurs : « L’objectif est la réalisation à moyen terme d’une couverture à 30 % par le renseignement. » J’ouvre la boîte de Pandore : un voisin jaloux, un concurrent à éliminer, une maison à saisir à bas prix… il faut dire que j’ai appris bien plus tard que cette vérificatrice habitait mon quartier, est-ce normal ?
[…] Permettez-moi d’ajouter que la France ne mérite pas des histoires pareilles. Messieurs les députés, vous seuls pouvez effriter l’édifice de cette bastille qu’est l’administration fiscale, vous seuls pouvez chahuter ces castes qui se sont approprié ce patrimoine public et règnent sur des terres protégées en toute impunité, et si je vous relis, monsieur le député : « La DGI est l’un des fortins les mieux défendus. » Alors, comme je vous l’ai écrit, autorisez-moi à répéter les paroles de M. Raffarin : « Il n’y a pas de citadelles imprenables, il n’y a que des citadelles mal attaquées. »
[…] Autant dire des arguments sacrifiés sur l’autel du rendement au chiffre des fonctionnaires fiscaux, et UNE IDEOLOGIE STUPIDE ET SUICIDAIRE QUI MEPRISE L’ENERGIE ENTREPRENEURIALE.
[…] Qui restera en France, dans ce pays de plus en plus immobile, si les entrepreneurs décident de baisser les bras, sans compter tous les talents qui s’évadent tous les jours, il demeurera […] « une république de fonctionnaires, par les fonctionnaires et pour les fonctionnaires ». » [« L’inquisition fiscale » par Marie de Rouville]
(3è partie, Ch. III Voyage au cœur de l’idéologie fiscale, p. 211-212-213-214).
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A la question posée au trésorier principal : « Quelle est votre autorité sur votre personnel ? » la réponse est : « Nulle, strictement aucune » et il ajoute en boutade : « A part l’autorité que me donne mon grand âge. » Plutôt désarmant, surtout quand il vous raconte que les 3000 lettres de recouvrement précédentes, il les a mises sous pli le week-end avec sa femme, alors que toute la semaine la station des agents devant la machine à café ne désemplit pas. Il est même difficile à certains moments de trouver quelqu’un à son bureau. Deux machines sont installées aux deux extrémités des locaux et le grand jeu consiste pour chacun à se rendre à celle qui est le plus éloignée de son poste de travail.
(2è partie, Ch. II Une conquête syndicale : ne rien faire, p. 93).
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Médecins, infirmières et aides soignantes ne parlent plus que d’une seule voix, celle de la privatisation. Un référendum du 18 mars 2002 au sein du syndicat LO, Landsorganisationen, qui rassemble 85 % des salariés suédois, montre bien l’engouement massif pour la privatisation. SEPT SALARIES SUR DIX SONT FAVORABLES A UNE PRIVATISATION entière ou partielle des secteurs publics tels que l’éducation et la santé. Difficile pour le gouvernement [suédois] de reculer face à un tel consensus.
Le syndicat des infirmières, rassemblant 120 000 membres du privé et du public, est l’un des piliers du « projet stockholm » [privatisation d’une série de secteurs publics]. Eva Fernvall, la directrice du syndicat, a expliqué les avantages très concrets de la privatisation dans la presse suédoise, utilisant des slogans comme « laissons le marché diriger la santé » ! Cette célèbre syndicaliste fait l’éloge du CHOIX DU CLIENT, des STRUCTURES ADMINISTRATIVES ALLEGEES, de la LIBERTE POUR LES EMPLOYEES et d’une INCITATION AUX CREATIONS D’ENTREPRISES !
Eva Fernvall a clairement exposé les avantages du « projet stockholm » avec quatre autre syndicats actifs de la santé, des entreprises privées et le syndicat national de l’industrie. La possibilité d’obtenir LES MEMES SOINS POUR UN PRIX INFERIEUR, qu’ils soient administrés par un hôpital public ou privé, est jugé positif pour la société tout comme l’efficacité qu’apporte la concurrence. Quand, ensuite, la santé peut être libérée des « interférences politiques insignifiantes », le professionnalisme prend sa vraie place. La valorisation des médecins, infirmières et aides soignantes se renforce grâce à ce RETRAIT DU POLITIQUE.
(4è partie, Ch. III Le « projet Stockholm » ou comment inventer la santé de demain, p. 235).
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Aujourd’hui, nous demandons à des hommes seuls, les ministres, d’affronter des organisations entraînées à la manifestation de rue, à la grève, à la manipulation.
Nous sommes fous ou inconscients.
Ce n’est pas à eux de mettre les syndicats à la raison et de FAIRE EVOLUER UN SYNDICALISME REVOLUTIONNAIRE VERS UN SYNDICALISME REFORMATEUR. Cette responsabilité appartient aux représentants des citoyens, aux parlementaires. Ce sont eux les patrons des administrations. S’ils faisaient leur travail de contrôle, nous n’en serions pas arrivés à cette situation de quasi-anarchie où l’Etat laisse faire parce que personne ne sait ce qui se passe dans nos services publics, qu’il s’y est créé un vide du pouvoir et de l’autorité.
(5è partie, Ch. III Un Parlement irresponsable, source de l’anarchie, p. 271).
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Les syndicats ont, GRACE A LEUR PRAGMATISME ET L’ABSENCE D’IDEOLOGIE, une place évidente dans chaque réforme de la SUEDE, qu’il s’agisse d’un gouvernement de droite ou de gauche.
[…] C’est avec leur concours que la Suède a été l’un des premiers pays à PRIVATISER SA POSTE et à LANCER L’USAGE DU CHEQUE-EDUCATION, une révolution dans le système éducatif car elle introduit la concurrence entre écoles et oblige les professeurs à se dépasser.
Lorsque les syndicats bloquent pour des questions idéologiques comme les syndicats français, ce qui est assez rare, ils sont rappelés à l’ordre par leurs membres.
(4è partie, Ch. III Le « projet Stockholm » ou comment inventer la santé de demain, p. 227).
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MAIS QU’EST-CE QUE LE GOUVERNEMENT ?
Ce sont des ministres qui ont été le plus souvent sélectionnés pour des raisons politiques et non pour leur compétence dans les domaines dont l’Etat leur confie la charge. Dès leur nomination, ils deviennent pratiquement les otages des fonctionnaires des administrations qu’ils supervisent, fonctionnaires le plus souvent inconnus du grand public et dont l’avancement est conditionné par un préalable : « pas de vagues ». Dans ce contexte, que peut faire un haut fonctionnaire ou un ministre LORSQU’UN SYNDICAT S’OPPOSE A SES PROJETS ?
(5è partie, Ch. III Un Parlement irresponsable, source de l’anarchie, p. 265).
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Une autre conséquence de représentativité a été d’encourager l’apparition des syndicats extrémistes ou, suivant l’appellation usuelle, trotskistes, dont les membres se refusent de négocier avec le pouvoir en place, sauf lorsque négociation signifie abandon.
C’est ainsi qu’on a vu apparaître et développer les syndicats dits SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) qui regroupent nombre de mécontents de la CFDT et de la CGT, et qui, dans la mouvance du mouvement ATTAC, rejettent la société en bloc et ONT REPRIS EN FAIT LA PLUPART DES THESES AYANT ECHOUE DANS LES DEFUNTS PARTIS COMMUNISTES DES PAYS SOVIETIQUES.
C’est ainsi que SUD est devenu, à travers le SNUI, le syndicat majoritaire à la DGI (direction générale des impôts) où ses militants tiennent en joue toute la France. Ce phénomène touche aussi des entreprises publiques clés telles que la SNCF. Le SNUI comme la plupart des autres syndicats SUD, comme José Bové, sont membres d’ATTAC dont l’objectif avoué est la fin du capitalisme en vue de le remplacer par une société pour le moins utopique, pour ne pas dire inquiétante. Leur absence de vision concrète mais aussi leur audience dans notre pays sont illustrées par le succès de « L’Horreur économique », un best-seller de l’écrivain Viviane Forrester, et par l’importance du lectorat du « Monde diplomatique », mensuel qui vise à la destruction de la société capitaliste et dont on peut se demander s’il ne serait pas interdit en Chine populaire !
(Ch. V La bande des cinq, p. 61-62).
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Donc un régime de 32 heures hebdomadaires de travail qui se traduit en pratique par un temps réel de contrôle de moins de 20 heures. Un vrai record européen. Les aiguilleurs du ciel français travaillent à mi-temps en étant payés à plein temps. ET ON N’A PAS COMPTE LES GREVES.
Tous les contrôleurs sont des salariés de droit privé sauf les français qui restent des FONCTIONNAIRES. Les contrôleurs français ont la REMUNERATION LA PLUS ELEVEE. LA DUREE HEBDOMADAIRE DU TRAVAIL EST LA PLUS FAIBLE EN FRANCE, largement inférieure aux autres pays.
[…] Les usagers européens doivent donc se préparer à subir, dans les années qui viennent, des grèves à répétition ; ou, s’ils sont prudents, à organiser leurs parcours et leurs affaires en évitant de passer dans le ciel de France.
HISTOIRE EN GUISE DE MORALE (SI L’ON PEUT DIRE)
La DGAC ayant décidé récemment d’interdire un rallye aérien sur un petit aérodrome de l’Ouest de la France et ce à la dernière minute, le responsable du rallye a menacé de faire distribuer l’étude ci-dessus à plus de mille exemplaires. Il a finalement obtenu l’annulation de l’interdiction. Ce qui prouve que faire connaître la vérité paie.
(2è partie, Ch. V L’univers magique du contrôle aérien, p. 165 ; 168).
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Le trou du Crédit Lyonnais de 150 milliards de francs a fait couler beaucoup d’encre. A la SNCF, ON A UN CREDIT LYONNAIS TOUS LES DEUX ANS ET CELA DEPUIS VINGT ANS. […] personne n’en parle. Peut-on continuer à cacher aux Français cette réalité au nom du service public ? Pourquoi les autres pays européens ont-ils commencé les réformes et pas la France ? Pourquoi les organismes de contrôle gardent-ils le silence sur l’inefficacité des chemins de fer en France et sur la contribution publique, énorme, à l’équilibre de la SNCF ? Est-ce un secret ? Les Français ont-ils ou non le droit de connaître la vérité ?
Les chiffres donnent l’image d’une organisation ferroviaire déconnectée de la réalité, qui cherche surtout à GARDER DES PRIVILEGES SOCIAUX INADMISSIBLES EN BENEFICIANT TOUJOURS D’UN REGIME SPECIAL DU TEMPS DE LA DURE EPOQUE DE LA PELLE ET DU CHARBON.
(2è partie, Ch. III La SNCF en coma avancé, p. 133-134).
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Malheureusement pour l’économie française et surtout les 3 millions de chômeurs et 4 millions de précaires que leurs actions condamnent à l’exclusion, les leviers financiers de l’économie française sont encore aux mains des syndicats idéologiquement les plus rétrogrades, regroupés dans SUD (Solidaires, unitaires et démocratiques), inspirés par « Le Monde diplomatique », l’association ATTAC, AC !. BIEN PROTEGES PAR LEUR STATUT DE FONCTIONNAIRE QUI LEUR GARANTIT LES FINS DE MOIS, ils ont fait de la destruction du système QUI FAIT VIVRE LES AUTRES FRANÇAIS, de l’anticapitalisme, de l’antimarché, de l’antimondialisation, de tous les anti… leur dogme. Combien il est facile d’être contre le profit, le travail et pour une société qui met au premier plan la réalisation individuelle dans les loisirs LORSQUE L’ARGENT TOMBE TOUT SEUL !
(3è partie, Ch. III Voyage au cœur de l’idéologie fiscale, p. 195).
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