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Citations de Beth O`Leary (51)


Si on serre quelqu'un suffisamment fort, on peut être à la fois l'épaule et la personne qui pleure.
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- Ça fait... oh, plus d'un an , maintenant, n'est ce pas, que vous avez perdu Carla ?
Je déteste cette expression, " perdu Carla". Comme si nous n'avions pas fait suffisamment attention à elle et que nous l'ayons laissée partir par inadvertance. Nous n'avons pas de mots adéquats pour parler de la mort - ils sont tous trop petits.
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Deux heures du matin est la pire heure pour ressasser des problèmes juridiques. La pire de toutes. Si minuit est l'heure du crime, 2 heures du matin est celle des ruminations.
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Holly est déguisée en reine des neiges, comme à peu près toutes les fillettes occidentales depuis la sortie du film. Elle est sans doute un peu âgée pour ce costume, mais puisqu'elle était occupée à être malade pendant que ses copines étaient occupées à être des petites filles, on peut comprendre qu'elle ait envie de rattraper le temps perdu.
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Voilà quatre longs mois que mon mari s'est fait la malle avec notre prof de danse, quatre mois de pur bonheur durant lesquels il ne m'a pas manqué une seule seconde. Jusqu'à aujourd’hui.
Sur le buffet, le pot en verre me nargue. Cela fait un quart d'heure que j'essaie d'en ôter le couvercle. Mon poignet me lance mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot. Certaines femmes restent seules toute leur vie, ça ne les empêche pas de manger des aliments en bocal !
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Le cerveau peut faire des choses incroyables pour nous éviter de souffrir
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Ecoute, reprend-il, est-ce qu'il t'est déjà arrivé d'avoir tellement envie de lire un livre que tu n'arrives pas à l'ouvrir ?
- Oh, absolument. Ça m'arrive tout le temps. Si j'avais une once de retenue, je n'aurais jamais été capable de lire le dernier tome de Harry Potter. L'attente était douloureuse. Je me posais un tas de questions, genre : et s'il n'est pas à la hauteur des précédents ? et si l'histoire n'est pas du tout ce que j'espère ?
- Eh bien justement, dit-il en me désignant d'un geste de la main. je crois que c'est un peu comme ça que je ressens les choses...
- Et c'est moi le bouquin ?
- Oui. C'est toi le bouquin.
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Avec Leon, j’éprouve cette sensation d’être écoutée sans être jugée qui donne envie, vous savez… de se confier.
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On ne sauve pas les gens contre leur gré. C'est à eux de se sauver. Tout ce qu'on peut faire, c'est les aider quand ils sont prêts.
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Viens à Londres. Mets quelque chose de chic. Tu sais, comme au cinéma, quand la fille s'est faite belle pour une soirée et qu'elle descend l'escalier au ralenti. elle a ôté ses lunettes, ses cheveux sont
relevés en chignon, sa robe révèle un peu sa jambe et en bas, l'homme la regarde bouche bée, comme s'il la découvrait pour la première fois.Tu vois ce que je veux dire ?
- Et ?
- Sois cette fille. Allez. Tu as un costume ?
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De retour à l'appartement, Fitz et moi comparons nos notes. Il n'a trouvé strictement aucun indice, ce qui ne m'étonne pas de lui. Je lui avais bien dit que ce sont les vieilles dames qui font les meilleures détectives.
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M. Prior : puis-je vous donner un conseil, Leon ?
Je l’invite à poursuivre d’un petit hochement de tête.
M. Prior : ne laissez pas votre tempérament… introverti vous empêcher d’exprimer vos sentiments. Dites-lui clairement ce que vous ressentez pour elle. Une éditrice préfère sûrement les livres ouverts aux livres fermés.
Moi : Vous me voyez comme un livre fermé ?
[…]
M. Prior : vous êtes un homme pondéré. Réservé. Je suis certain que ça fait partie de votre charme, mais il ne faut pas que cela érige une barrière entre vous et cette jeune femme. Voyez-vous, je n’ai pas dit ce que j’éprouvais à mon… J’ai gardé mes sentiments pour moi, et aujourd’hui je regrette e ne pas avoir exprimé ce que j’avais sur le cœur lorsqu’il était encore temps. Ça aurait pu changer ma vie. Je n’ai pas eu à me plaindre, mais… la peur, la timidité et la pudeur vous font perdre un temps fou, quand vous êtes jeune.
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Si minuit est l’heure du crime, 2 heures du matin est celle des ruminations.
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Est-ce l'effet que ça fait d'être un pigeon voyageur qui revient au bercail, comme tiré en avant par des fils invisibles ?
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Quand les gens parlent du deuil, ils vous disent toujours que vous ne serez jamais plus le même, que vous en ressortirez changé, que ça laissera un vide dans votre vie. (Ma voix est brouillée de larmes). Mais quand vous perdez quelqu'un que vous aimez, vous ne perdez pas tout ce que cette personne vous a donné. Elle laisse quelque chose d'elle en vous. J'aime à me dire qu'en partant, Carla a laissé à chacun des membres de notre famille un peu de sa fougue, de son courage. Sinon, comment aurions nous accompli tout ce que nous avons fait cette année? (Je regarde Leena et Marian et dėglutis péniblement à travers mes larmes). Tandis que nous avançons à tâtons, nous efforcant d'apprendre à vivre sans elle, j'ai senti Carla ici. (Je porte la main à mon coeur).
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J’en suis à ma cinquième fournée de brownies. J’ai découvert quatre façons différentes de les rater :
les faire brûler, ne pas les faire assez cuire, oublier de mettre du papier sulfurisé dans le moule et oublier la farine (très mauvais point).
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Mon père aime dire : « La vie n’est jamais simple. » C’est un de ses aphorismes préférés.
Mais je ne pense pas que cela soit vrai. La vie est souvent simple, sauf qu’on s’en aperçoit lorsqu’elle devient affreusement compliquée, de même qu’on oublie sa chance d’être en bonne santé jusqu’à ce qu’on tombe malade, ou qu’on trouve normal d’avoir un tiroir rempli de collants jusqu’à ce qu’on file la dernière paire et qu’on n’ait plus que ses yeux pour pleurer.
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Le cerveau peut faire des choses incroyables pour nous empêcher de souffrir
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« 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐̧𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑚𝑖𝑠. 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑒𝑧, 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑙 𝑛'𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑖𝑡. »
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Demain.
C’est comme aujourd’hui, plus une journée.
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