Les enfants se cramponnaient à Korczak avec la même ardeur que les orphelins qu'il avait laissés rue Krochmalna. Il plaisantait tout en les examinant, et baisait les mains des plus jeunes filles avec une galanterie feinte. Il aimait les taquiner par des questions comme : "As-tu jamais vu une vache à queue verte ?" Il ne se lassa jamais de raconter à ses amis la réponse d'une orpheline : "Et vous ? Avez-vous jamais vu un gâteau avec un hareng dedans ?" Bien qu'il ne restât qu'un soir par semaine à Notre Maison, il faisait toujours une apparition pour les fêtes comme le 1er mai ou Pâques. La veille de Noël, il dansait avec les orphelins autour d'un sapin.