Torben m'avait raconté que les Celtes, tout comme les Groenlandais, organisaient des compétitions de poésie. Ils se défiaient mutuellement et, avec les mots comme armes, ils combattaient jusqu'aux larmes, aux cris et à la sueur. Ce n'était pas un jeu pour épater la galerie, mais quelque chose de terriblement sérieux, qui pouvait pousser le perdant au suicide. Le vainqueur gagnait pouvoir et influence, le vaincu, humiliation et mépris.