- Vous écrivez des romans policiers, à ce que j'ai cru comprendre.
- Oui, j'en ai écrit plusieurs ces dernières années.
- Je vous avoue que je n'en ai pas lu un seul.
- Vous n'avez pas à vous excuser. On publie une telle quantité de polars chaque année en Suède. Il n'y aura bientôt plus personne pour écrire autre chose.
-Je n'ai pas lu beaucoup de vos collègues non plus, pour être sincère. Je préfère la poésie.
Barck nota le regard surpris de Bergsten. C'était donc si étrange qu'un policier lise des poèmes.