J’ai trouvé un escalier rouillé qui menait au bas du pont. Au fil de la descente, j’ai vu toute le skatepark s’étendre devant moi. Il y avait foule, comme de bien entendu un samedi soir : des skateurs purs et durs, des gonzesses canon, des teufeurs, des mecs faisant les cons ou juste occupés à glander. J’ai senti mon cœur s’emballer dans ma poitrine quand j’ai dévalé les dernières marches. Ce n’était pas une fête de lycéens avec de la petite bière. C’était du sérieux.