Bonnie Bryant

_Tu deviens célèbre ? Célèbre pour quoi ? railla Lisa.
Veronica enroula une boucle de ses cheveux noirs comme le jais autour de son
doigt.
_la chaîne WCTV prépare une série sur les jeunes gens de talent. Ca s'appelle
"les petits génies".
_Et en quoi es tu un génie ? gloussa Carole.
Les yeux sombres de Véronica étincelèrent de colère :
_Mais en équitation, évidemment !

A peine rentrée de l'école, Julie se rendit directement à l'écurie. Impatiente de retrouver Macaroni, elle salua rapidement Furet, Fripon et Grison, et elle passa sans rien dire devant Vanille, qui trépignait de colère au fond de son box.
Macaroni l'attendait .
Elle lui tapota l'encolure et l'étreignit. Il frotta son museau contre la poche de sa chemise, à la recherche d'une carotte.
_Voilà, dit-elle en lui donnant sa friandise. Maintenant, je doit examiner ta jambe.
Selon Judith, la vétérinaire, macaroni n'avais rien de grave. Julie lui avait prodigué les soins nécessaires. Il devait maintenant garder un bandage, et il fallait éviter qu'il se fatigue. Cela signifiait que Julie ne pourrait pas le monter tant qu'il ne serait pas guéri.

-Quand ce garçon est allé voir son cheval,il lui a expliqué qu'il avait peur. Il a pris son temps. Puis il a regardé son cheval, qui venait de passer des semaines à s'entraîne et à se préparer pour le concours. C'était un animal magnifique, plein de vitalité, et qui avait si bien travaillé ! Alors, ce garçon a réalisé que tout cet énorme travail serait gâché s'il laissait sa peur prendre le dessus. Et il a concouru, par amour pour son cheval.

La vérité ? C'est si extravagant que ça pourrait marcher !

-feu à volonté !
Lisa lança un ballon, voulut plonger la main dans l'abreuvoir pour en saisir un autre et se heurta à celle de Carole, qui faisait de même. Steph, elle, avait logé plusieurs ballons eu creux de son bras gauche et expédiait projectile sur projectile dans le couloir. Des protestations furieuses et étonnées retentirent en bas.
Lisa fit fuser un deuxième ballon, puis s'interrompit. On entendait plusieurs voix ! Soudain, elle aperçut deux personnes trempées comme des soupes, levant des regards éberlués dans leur direction. " Catastrophe !" pensa Lisa.
Ce n'était pas Veronica.

- Je ferai le nécessaire dès aujourd’hui pour annuler votre condamnation. Je présenterai au secrétaire d’État à la Guerre une requête pour que soit enregistrée une lettre de rappel de galères qui mettra fin à l'exécution de votre peine, ainsi qu'une lettre de réhabilitation qui vous rétablira dans votre honneur et vos biens.

D'une énergie et d'une honnêteté hors du commun, Nicolas de La Reynie restera le créateur de la police moderne eu des plus brillants administrateurs que la France ait connue.

Les parents et les sœurs de Julie étaient là, eux aussi, mais elle eu beau les chercher des yeux, elle ne vit pas M. et Mme James.
_Où sont tes parents? demanda t-elle à Emma.
Celles-scrutait les gradins d'un air anxieux.
_Je ne sais pas. Ils sont partis ce matin je ne sais où, mais ils sont promis d'être là pour me regarder courir. A cet instant, Julie aperçut un véhicule familier qui entrait sur le parking et le désigna à son amie.
_Les voici ! Il était temps...Je me demande à quoi ressemblent les parents d'Erin, ajouta-t-elle.
_Je ne crois pas qu'ils soient ici, répondit Julie. Je les ai vus une fois ou deux à l'école. Ils ont toujours l'air occupés et ils ne peuvent peut-être pas se libérer aujourd'hui.
Les fillettes se retournèrent car Max venais d'entrer dans le manège. Après s'être raclé la gorge, il s'adressa au public.

- Il y a des gens qui veulent un grand mariage à l'église, avec des centaines d'invités, reprit Steph. D'autres veulent seulement être entourés de ceux qu'ils aiment....
- Oui, approuva tristement Dorothy. C'est pourquoi je voulais me marier dans mes écuries.

- Mais je suis innocent ! cria l'Espérance. Il se prit le visage entre les mains et se mit à sangloter de désespoir. N'y-a-t-il aucun homme juste dans ce royaume ?
Le silence fut la seule réponse. Pourtant, finalement, Nicolas Roze déclara profondément ému :
- Il y en a un. Il se nomme Roque La Garde. Je vais vous envoyer chez lui.

Tu dois choisir, et choisir, c'est se condamner, commenta Skye en souriant gentiment. La vie n'est pas toujours simple quand on quitte le cocon de l'enfance...

Le handicap, c'est avant tout ce qu'on pense de soi-même: la manière dont on le vit est très, très importante.Et puis, il faut accepter de demander de l'aide quand... quand on n'en peut plus, ou quand on n'arrive pas à faire grand chose tout seul. Moi, c'est dans ces moments-là que je me sens handicapée pour de bon.

Les parents, c'est encore plus bizarre que les garçons, parfois.

Notre club existe parce que nous aimons les mêmes choses... Parce que, pour nous, les chevaux et l'amitié sont plus importants que tout. Alors ça ne fait rien si nous sommes séparées par des milliers de kilomètres !

Les trois amies avaient décidé de choisir ensemble des questions que Steph poserait à l'antenne. Ainsi, elles pourraient donner des réponses plus longues et plus intéressantes.

Carole se rua vers la tente .
Elle compris la situation au cars de tour:un incendie avait éclaté dans l'écurie .

Alors le roi, qui avait longtemps douté de Philippe d'Orléans, comprit à quel point il s'était trompé. Il le prit par la main.
- Relevez-vous Philippe. J'ai commis trop d'erreur. J'ai maintenant besoin de vous.

- Vous permettez au moins, que j'accole celui que je considère comme mon meilleur soldat, monsieur ?
- Faites, mais le ministre le saura, répliqua le commissaire dans un reniflement méprisant.
- Eh bien, qu'il le sache ! s'emporta le maréchal. Un Villeroy n'a pas pour précepte de jauger son estime.

- N'oubliez jamais, expliquait le Dr Takamura, qu'il ne faut pas chercher à apprivoiser les animaux sauvages. Leur instinct ainsi que la crainte de l'homme leur sauvent la vie. Malheureusement, la civilisation empiète de plus en plus sur leur habitat naturel. Regardez les ours, en Californie. Dès qu'ils le peuvent, ils préfèrent venir se nourrir dans nos poubelles, jusqu'à ce qu'on soit forcé de les abattre... On pourrait tout aussi bien parler du raton laveur de nos régions...

- Magoo ne va pas bien, l'interrompit Carole. Et moi non plus ! Je ne comprends rien à ce cheval...
- Que se passe-t-il ?
- Il arrache sans cesse son pansement ! gémit Carole.
- Ce n'est pas nouveau. Tu as essayé de mettre de la sauce piquante dessus ?
- Bien sûr ! Mais ça ne change rien. Magoo doit aimer le piment, pouffa Carole, retrouvant brièvement sa bonne humeur.
- S'il ne supporte pas ses bandages, c'est parce que ça le gratte ! Et il est peut-être plus traumatisé qu'on ne le croyait, conclut Steph.