Brigit Viney

Une histoire magnifique, forte et passionnée, qui ne perd rien au passage des années : entre monstruosité et candeur, entre solitude et double, Frankenstein et son monstre s'affrontent autant qu'ils se complètent

Certaines personnes vont me trouver étrange mais je n'ai absolument pas accrocher avec ce livre. Alors pourtant l'histoire de Frankenstein est une histoire qui a bercé mon enfance or là adulte je n'ai absolument pas réussi à rentrer dans l'histoire et quand je n'aime pas un livre je ne le finis pas.

Je ne pourrais pas expliquer pourquoi ce texte m'attirait inextricablement mais il fallait que je le lise. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait et très rapidement d'ailleurs, étant donné mon aptitude très limitée à lire vite, je peux dire que j'ai dévoré cet ouvrage.



J'ai lu "L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde" il y a quelques années pour connaître l'histoire à l'origine du mythe. Avec toutes les versions et dérivés que l'on connaît tous plus ou moins, on a une image parfois faussée de l'œuvre originale. Je me souviens que j'avais apprécié cette lecture même si j'avais eu la regrettable impression d'avoir été victime d'un horrible spoil avant ma lecture. Je me demande quelle force aurait eu la découverte de la véritable identité de Hyde si j'avais vécu dans une caverne les années précédant ma lecture.



Frankenstein, je connaissais évidemment l'image du savant fou dans son manoir qui donne vie, un soir d'orage, à un monstre peu loquasse avec un gros boulon dans la tête. J'avais vu également (il y a pas loin de 20 ans, déjà !?) la version de Kenneth Branagh avec Robert De Niro,… bref, je connaissais quelques versions du mythe. Toutefois, lors de ma lecture, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été victime préalablement d'un spoil. J'ai été même très agréablement surpris de constater que les personnages sont très loin d'être aussi manichéens que je ne le pensais a priori. Plus agréable encore, j'ai apprécié de constater que le récit ne se focalise pas sur le fantastique, le surnaturel ou les techniques employées par Frankenstein pour donner vie à la créature. Au contraire, le récit s'attarde beaucoup sur les sentiments, sur la psychologie des protagonistes, leurs vécus,… c'est réellement passionnant et rend le récit crédible et surtout intemporel, ce qui est intéressant lorsque la lecture se fait 195 ans après l'écriture.



Autre point qui m'a quelque peu surpris, la construction narrative : Robert Walton raconte dans un ensemble de lettres, sa rencontre avec Victor Frankenstein, puis il rapporte l'histoire de Victor Frankenstein, puis Victor Frankenstein rapporte les propos du monstre qu'il a créé, puis on revient au narrateur initial en repassant préalablement par Victor, un peu comme si la narration était construite sous la forme d'une poupée russe. Cette construction m'a intriguée.

Un peu déçue... je m'attendais à un classique certes, mais qui dit Frankenstein pense à horreur, peur, frissons... Et bien rien de tout cela malheureusement.

Suite à la lecture commune, me voilà partie dans la lecture d'un "classique" Frankenstein de Marry Shelley. Je fus très surprise d'apprendre que ce nom n'était point le nom du "monstre" mais celui du docteur qui lui a donné vie !!!

Je pense que c'est le livre à l'origine de la science-fiction et en plus, écrit par une femme ... yes !!!

Bon, je vais avouée que le début est un peu lent à démarrer à mon gout mais ensuite, on est vite pris dans un engrenage de lecture ...dur dur !!!

Très belle histoire qui nous donne à réfléchir sur la responsabilité scientifique et l'origine de la violence ......

Ce livre de Mary Shelley m'a beaucoup plus car il nous dévoile le vrai visage de l'homme et nous confirme le dicton "l'erreur est humaine persévérer dans l'erreur est diabolique" car malgré les condition qui ne sont pas contraignante de la créature qui demande à Victor une fiancée ce dernier refuse et sa famille en paiera le prix cher .







Victor Richer 3èmeE

Les ficelles de l'intrigues sont grossières, le style est maladroit, le personnage principal donne envie de lui donner des claques (encore plus que celui de Ravage)… Les best-sellers de l'époque n'étaient pas forcément meilleurs que ceux d'aujourd'hui.

J'ai trouvé le livre long à finir, je n'ai pas pris énormément de plaisir (il faut dire que le fait que je ne sois pas trop adepte des ambiances sombres n'aide pas énormément). On va dire que je suis content de l'avoir lu pour ma culture, mais mis à part cet aspect je n'ai pas grand-chose à dire.

J’ai adoré ce livre, c’est très bien écrit, sauf que ça ne m’a pas fait peur, au contraire, j’ai trouvé le monstre gentil. J’ai aimé la description, mais c’est un peu abusé, j’ai adoré la couverture des Editions Marabout.

tres mauvais souvenir de ce livre,sans doute encore lu par obligation pour un concours que je n'ai pas eu...ai deteste cette histoire

Je connaissais le mythe du monstre, j'ai pendant des années cru que le monstre s'appelait Frankenstein, ça ne fait que quelques années que j'ai appris qu'en fait, c'est le nom de son créateur, je n'ai jamais vu le film des années 1920 mais j'ai vu une des parodies (Frankenstein Junior ...) et j'ai voulu aller voir la pièce jouée dans une abbaye, l'ambiance devait être géniale ... Tout comme l'ambiance du livre, ça ne fait pas peur mais j'ai lu une version abrégée également mais malgré cela, on est vite happé par l'ambiance car le style d'écriture n'est pas quelque chose que j'ai réellement apprécié.







J'ai appris des choses sur le monstre qui font que le mythe du cinéma et le mythe du livre sont deux monstres bien différents. L'un ressemble plus à une GRAAAAAAANDe momie et l'autre est plutôt vert avec des boulons, bref, on a une autre vision de la créature ce qui n'est peut être pas plus mal car tout compte fait, avoir cela permets de recréer le mythe autrement ou plutot de retrouver le mythe tel qu'il avait été imaginé.







Mais comme je l'ai dit plus haut, je n'aime pas la façon dont l'histoire est écrite, c'est une histoire dans une histoire et on retrouve encore une autre histoire avec 3 protagonistes différents qui "parlent" (ou écrivent si on préfère) et ça ne me perturbe pas, je n'aime pas, j'ai l'impression parfois de perdre le fil.
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Publié en 1818, toujours un classique du genre SF. Le thème: l'aspiration de l'homme de créer de la vie comme Dieu.



SF, horreur, roman d'épouvante, monstre géant avec une âme, un monstre qui désire être aimé. qui a besoin d'attention, de communauté, d'une partenaire. Ce monstre est malheureux. A la fin il cherche la mort.



Bien que le roman soit de 1818 c'est toujour un classique, souvent mentionné. Frankenstein, le scientifique qui a créé le monstre represente l'aspiration de la science humaine d'approcher du secrèt de la vie.

Comme souvent avec les classiques, ça n'a pas été un coup de coeur, mais cependant une découverte très intéressante. J'avais entendu parler de la solitude de la créature, de la fuite de Frankenstein face à sa créature trop hideuse à ses yeux. J'ai enfin pu découvrir le contexte, ce qu'il en était vraiment (Et le IT'S ALIIIIVE c'est du chiqué ! J'l'ai pas vu dans l'texte ! ).



Si j'ai eu du mal à rentrer dedans au début, petit à petit le récit m'a intéressée.

[...]

Acheter sur un coup de cœur pour sa couverture, j’ai dévoré ce livre en un rien de temps. Ce classique fantastique/gothique que je ne connaissais seulement de nom, m’a beaucoup plu.





L’histoire commence par une introduction épistolaire. Un marin bloqué au milieu d’un océan de glace écrit à sa sœur qu’il a recueilli à bord un homme étrange qui s’était exilé loin des terres pour échapper à ses malheurs. Au fil des jours l’étranger lui confira ses malheurs et sa vie que le marin retranscrirat : l’histoire peut commencer. L’étranger se trouve être un étudiant, Victor Frankenstein, qui ayant découvert le secret de la vie créer un être qu’il laissera sans repère jusqu’à ce que celui vienne le hanter.





Le « monstre » de Frankenstein décrit par la plume de M. Shelley est un être d’une grande sensibilité qui s’émerveille de la vie, des liens sociaux, du quotidiens dans tout ses aspects. Son seul défaut est d’être cruellement hideux et repoussant. Au contraire, Frankenstein est un personnage détestable : il ne prends pas responsabilité de ses actes, fuit lâchement, ne se remet jamais en question, va d’erreur en erreur, ne fait que de se plaindre… bref, un personnage qu’on voudrait secouer pour qu’il agissent.





Plus complexe qu’une simple fiction , ce roman nous interroge sur ce qu’est « être humain » : est ce que cela est une condition ? est ce que cela passe par des sentiments ? mais aussi sur la responsabilité des créateurs vis à la science : qui est le maître d’une création ? est ce que toute expérience est bonne sous prétexte que c’est pour la science ? En rendant le monstre plus attachant que le personnage principale, cela permet de nous interroger de savoir qui est le vraie héros de cette histoire.





Même si le début est un peu long (il y a plusieurs lettres avant de rencontrer Frankenstein ) et qu’on ne voit pas forcément le rapport entre un marin sur son bateau et la création d’un savant, j’ai trouvé que le livre se lisait assez vite. Les passages de dialogues avec le « monstre » sont très poétiques, bien loin de la noirceur à laquelle je m’attendais.

Histoire géniale, mais qui a bien vieillie.

La lecture est rendue extrêmement pénible par la lourdeur du style, et par le moralisme omniprésent. Personnellement je conseillerais d’en rester aux adaptations qui sont finalement plus réussie que l’original.

À l'heure où mes besoins de lectrice se faisaient ressentir - mais qu'il m'est actuellement impossible d'assouvir pleinement étant à l'étranger pour encore 7 mois -, une âme charitable (ma coloc) est venue à moi et m'a tendu un lot de petites merveilles pour me remonter le moral. Parmi ces trésors, qu'elle me prête généreusement, elle y avait glissé une oeuvre qui me faisait envie depuis que mon coeur à montrer des signes d'intérêt envers la littérature gothique et l'horreur.



Ainsi, ni une ni deux, je me suis lancée dans la découverte d'un monument de la fiction : Frankenstein ! 🧟



Une oeuvre captivante qui explore sur fond d'ambition humaine, la responsabilité de tout à chacun d'exister et de faire exister l'autre.



Par une plume à la fois riche et envoûtante, Mary Shelley nous conte l'histoire d'une créature innocente destinée à être rejetée et ostracisée par la société suite à son altérité. Une répulsion et une solitude qui nourrira en cet être si sensible, une peur et une violence

inouï.



Un récit monstrueux qui nous offre une critique profonde sur la nature humaine et la société qui nous façonne. Une réflexion poignante sur l'importance de la compassion et de l'empathie dans un monde toujours plus inhumain.



Je dois avouer avoir adoré faire face à ce "monstre" à l'intelligence et aux émotions complexes qui fait écho au propre esprit humain. Un personnage délicat - malgré ses méfaits - qui m'aura davantage touchée comparé à son créateur, un homme fuyard et égoïste, qui m'aura quelque peu tapé sur les nerfs.



Des sentiments contraires qui m'auront fait me demander qui était le réel monstre ? Car après tout, ne sommes-nous pas tous le monstre d'un autre ?
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Ce roman est une bonne découverte.



Il nous raconte l'histoire de Victor Frankenstein et du monstre qu'il a créé et qui va lui apporter tant de malheurs. Je ne vais pas raconter plus en details cette histoire car bien connu de part ces divers interprétations et résumés.



J'ai aimé le style et le genre, et je l'ai trouvé agréable à lire.

Bon le personnage de Victor Frankenstein n'est pas le meilleur, il est égoïste, irresponsable et très apitoyé sur le sort qu'il s'est lui-même provoqué.

Par contre on a plus d'empathie pour son monstre, meme si il commet des crimes.



4 étoiles pour ma part car je m'attendais à plus d'actions...

Ce livre n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Je connaissais les grandes ligne de l’histoire et pensais donc lire un récit d’épouvante mais ça tient plus de la psychanalyse, ouin-ouin Victor, ouin-ouin le monstre, c'est ta faute pas la mienne mais un peu quand même. Rien de très effrayant sauf si votre phobie c'est la déprime.



Il n'empêche que j'ai apprécié le roman, notamment l’écriture et les descriptions, très “19ème”.

Et maintenant j’ai envie de visiter la Suisse.

Cette lecture fut oh combien intéressante, à défaut d'être passionnante (et voici que la manière d'écrire de l'époque a déteint sur moi. Oups).



Pour apprécier cette œuvre, il faut avant tout la replacer dans son époque. Ce fut le cas dans l'édition de 1976 que j'ai lue, avec une biographie de Mary Shelley en guise d'introduction. Cette jeune fille de 19 ans à l'époque de l'écriture, femme d'un poète, est impressionnante de maitrise. Elle manie très bien les mots, et sait évoquer des images très vivantes dans l'esprit du lecteur.



Ce qui m'amène au premier point ; le style d'écriture.



Frankenstein est un roman ancien, écrit en 1818. La langue est très différente de celle d'aujourd'hui, forcément. Pourtant je me suis rapidement laissée portée par le rythme des mots et des phrases.



Ca m'a beaucoup rappelé les lectures de classiques du lycée (Zola, Hugo...). Le roman est cependant bien plus accessible ! Pas de paragraphes entiers de descriptions : l'écriture est bien plus directe, avec quelques beaux passages.



L'intrigue en elle même est plutôt simple. J'ai d'ailleurs été très surprise par un point : la création de la créature est en fait très rapide! Ce n'est qu'un point du roman, expédié en quelques lignes et qui arrive assez tôt. Le reste est centré sur les conséquences de cette création, aussi bien pour Victor Frankenstein que pour la créature elle même.



Le parti pris m'a étonnée, et c'est cependant bien plus intéressant ainsi. Le monstre a des sentiments, comme tout être vivant, et pourtant il est abandonné immédiatement par son créateur.



Pire, celui-ci l'a créé difforme et géant. il ne peut qu'effrayer les êtres humains autour de lui, le condamnant à la solitude. Lui n'aspire pourtant qu'à de la compagnie, comme tout être humain, et il ressent d'ailleurs les mêmes sentiments.



Autant de points qui laissent présager une tragédie. Et c'est ce déroulement de conséquences que l'autrice explore et exploite.



Sur le papier, c'est très réussi, et intelligemment écrit.



Les personnages, et même la créature, ne m'ont pourtant pas directement touchée, ni émue. Je pense que c'est simplement dû au décalage d'époque.



200 ans plus tard, la manière de penser a changé. Ce qui emplissait d'horreur les contemporains de Mary Shelley m'a juste fait hausser un sourcil.



Il faut dire que le thème de la création d'êtres vivants par l'homme est un thème exploré par d'autres depuis. La robotique et l'IA sont des idées implantées et explorées depuis quelques années par les auteurs de SF.



Lire et comprendre la vraie histoire de ce classique, dont chacun connait la figure du monstre de Frankenstein (et créé un raccourci grossier entre le nom du créateur et celui de la créature elle même) a été très intéressant. C'est un court roman dont je recommande la lecture à tous, à partir d'une quinzaine d'années, ne serait-ce que pour connaitre l'œuvre d'origine.



J'ai apprécié cette lecture, même si elle ne m'a pas suscité d'émotion directe, ni pour le destin des personnages humains, ni pour celui de la créature.

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