Citations de Brittainy C. Cherry (2175)
Pendant quelques secondes, je parvins à me sentir comme je me sentais avant.
Entière.
Complète.
Une partie de quelque chose de divin.
Brusquement, Tritan écarta sa bouche de la mienne et se détourna, me ramenant à ma sombre réalité présente.
Brisée.
Incomplète.
Je raccrochai le téléphone. Je raccrochais toujours.
Je restai assis toute la nuit dans l’obscurité que je laissai m’avaler intégralement.
J’ai le coeur brisé, putain! Je veux dire, pourquoi est-ce que quelqu’un peut faire faire ça? Pourquoi les gens tombent-ils amoureux si ça veut dire qu’ils courent le risque de ressentir ça? Qu’est-ce qui cloche chez les humains? LES HUMAINS SONT COMPLÈTEMENT MALADES ET TORDUS, PUTAIN! Je veux dire, je comprends – c’est bon, tu sais? D’être amoureux, d’être heureux. […] Mais ensuite, quand quelqu’un tire ce tapis magique sous les pieds, il entraîne tous ces bons sentiments, tout ce bonheur avec lui. Et ton coeur? Il se brise. Il vole en un million d’éclats et te laisse hébété, à contempler ses morceaux d’un regard vide, parce que toute ta liberté de pensée, toute la raison qui dominait ta vie jusque-là ont disparu Tu as tout laissé tomber pour cette connerie qu’on appelle l’amour et maintenant tu es complètement détruit
La voix de Tristan tremblait, tout comme son corps. Ce n’était plus à moi qu’il parlait. Nous étions tous les deux plongés dans notre propre monde de souvenirs des petits détails, mais même si nous étions séparés l’un de l’autre, nous réussissions d’une certaine façon à ressentir de la compassion l’un pour l’autre. Les solitaires se reconnaissent souvent. Et aujourd’hui, pour la première fois, je commençai à voir l’homme qui se cachait derrière la barbe.
L’espace d’un instant, faisons comme s’ils avaient raison. Faisons comme si au bout du compte, nous serons malheureux. Mais aussi longtemps que l’air entrera et sortira de mes poumons (...), jusqu’à mon dernier souffle, je me battrai pour toi. Je me battrai pour nous.
Les gens disent des tas de choses et donnent des tas de conseils sans qu’on le leur demande, sur la façon de mener son deuil. Ils te disent de ne pas avoir de relations pendant des années, de laisser passer du temps, mais justement en amour, le temps n’existe pas. La seule chose que l’amour puisse compter, c’est les battements de ton cœur. Si tu l’aimes, ne t’impose pas d’interdits. Autorise-toi de nouveau à éprouver des sentiments.
Sur ce, Faye s’éloigna rapidement, semblant beaucoup plus heureuse, elle qui était en larmes il n’y avait pas si longtemps. Parfois, un cœur brisé a seulement besoin d’un sac de merde et d’un peu de feu.
Tu connais ce lieu situé juste à la frontière entre le rêve et le cauchemar ? Ce lieu où demain n’arrive jamais et où hier ne fait pas souffrir ? Le lieu où ton cœur bat à l’unisson avec le mien ? Où le temps n’existe pas et où il est facile de respirer ?
C’est là que je veux vivre avec toi. TC
Je pensais que j’avais le temps, mais parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne te reste plus que les souvenirs d’hier.
– Soit dit en passant, je ne pense plus que vous soyez un sombre crétin, alors, dans quelques semaines, nous allons faire une fête pour l’anniversaire de Liz et vous êtes invité. Ce sera juste histoire de la faire danser sur les bars et de se libérer un moment des démons qui la tourmentent, et je vous donne entière permission de toucher son vagin ce soir-là.
Je me mis à rire.
– C’est très gentil de votre part.
Elle sourit.
– Que voulez-vous, je suis une véritable amie.
On avait tous le droit d’avoir au moins un ou une amie en qui avoir confiance et à qui pouvoir confier ses secrets et ses peurs. Sa culpabilité, son bonheur. On avait tous le droit d’avoir une personne qui vous dirait, en vous regardant droit dans les yeux : « Ne change rien. Tu es parfait, avec tes cicatrices et tout.»
– Emma, prends bien soin de ta maman, d’accord ?
– Pourquoi ? C’est moi, l’enfant, pas elle.
Je ne pus m’empêcher de rire, elle avait mille fois raison.
– Qu’est-ce qui est le plus dur ?
C’était une question à laquelle il m’était très facile de répondre.
– Il y a des moments où Emma fait des choses très marrantes et je vais pour appeler Steven pour qu’il vienne la voir. Et là, je m’arrête et je me souviens.
Ce qu’il y a de plus dur quand vous perdez quelqu’un que vous aimez, c’est que vous vous perdez aussi vous-même.
– Maman ?
– Oui, ma chérie ?
– C’est quoi un con ?
Cinq cent quatre-vingt-deuxième erreur parentale de la journée.
– C’est rien, Bébé. J’ai dit un thon. Un thon est un poisson.
– Alors tu as traité cette personne de poisson ?
– Ouaip ! Un gros poisson.
(…)
– Hé, Monsieur !
Il ne répondit pas. Elle se planta devant lui, les mains sur les hanches.
– Hé, Monsieur ! répéta-t-elle en haussant la voix.
Une année passée avec ma mère avait fait de ce mini-moi un monstre d’insolence.
– Hé, Monsieur ! Je vous parle.
Elle se mit à taper du pied.
L’inconnu baissa les yeux vers elle.
– Vous êtes un gros, un énorme thon.
Oh mon Dieu.
On n’aurait jamais dû me permettre de devenir parent. Je suis nulle comme parent.
Je me souviens d’avoir lu dans un roman une phrase qui disait : « Aucune âme sœur ne quitte ce bas monde seule ; elle emmène toujours un morceau de son autre moitié. »