Brittainy C. Cherry

Le véritable amour c'était quand on pouvait rire de ses bêtises.
Le véritable amour c'était quand on pouvait se murmurer des secrets.
Le véritable amour c'était quand on ne dansait jamais seul.

- Il est sympa. Il sourit à tout le monde. Je l'ai même vu sourire à un écureuil, un jour.
- Tu compares les sourires qu'il me fait aux sourires qu'il fait à des écureuils ? demanda-t-elle en haussant la voix.
J'hésitai un instant en y pensant. Cheryl et les écureuils avaient des points communs. Par exemple, les écureuils aiment voler des noix, et elle, elle s'imaginait qu'elle allait pouvoir me voler Brooks.

Son esprit devient mon âme.
Ensuite, nous nous préparâmes pour les adieux.

– Lucille… – Vous pouvez m’appeler Lucy. – Quel âge avez-vous ? – Vingt-six ans. – Lucy, c’est un nom d’enfant. Si vous voulez vraiment réussir dans la vie, vous feriez mieux de vous faire appeler Lucille.
– Merci pour le conseil. Et si jamais vous vouliez être le boute-en-train de la soirée, que diriez vous de vous faire appeler Graham Cracker ? – Vous êtes toujours aussi drôle ? – Seulement aux enterrements où les gens doivent payer leur place. – Elles étaient vendues à quel prix ? – Ça allait de deux cents à deux mille dollars. Il ouvrit des yeux ronds. – Vous vous fichez de moi ? Il y a des gens qui ont payé deux mille dollars pour regarder un cadavre ? Je me passai les mains dans les cheveux. – Sans les taxes.

Tu es toujours le feu qui me réchauffe quand la vie devient froide. Tu es toujours la voix qui maintient les ténèbres à distance. Tu es toujours la raison pour laquelle mon cœur bat. Tu es toujours l'air qui gonfle mes poumons. Tu es toujours mon plus beau trip. Et je suis toujours sincèrement, follement,douloureusement amoureux de toi. Et je ne vois pas comment je pourrais, un jour, ne plus l'être.

Il ouvrit la bouche, sa voix était mal assurée.
- Pourquoi n'as-tu jamais baissé les bras ?
Je haussai les épaules.
- Parce que certaines choses - les meilleurs - valent toujours la peine qu'on se batte pour elles.

Ça t'arrive de te dire à quel point les gens sont fous? Il y a plus de trois cent milliards d'étoiles rien que dans la voie lactée. Trois cents milliards de points lumineux, qui nous rappellent tout ce qu'il y a là haut, dans l'univers. Trois cent milliards de flammes qui paraissent si petites, alors qu'en fait elles sont bien plus grandes que tout ce qu'on peut imaginer. Il y a toutes ces différentes galaxies, tous ces autres mondes que nous n'avons jamais découverts et que nous ne découvrions jamais. Il y a tellement de merveilles dans le monde, et pourtant, au lieu de nous y intéresser et de prendre le temps de nous rendre compte que nous sommes infiniment petits dans un lieu lui-même miniature, nous faisons comme si nous étions les maîtres de l'univers. Nous aimons nous donner de l'importance. Et chacun d'entre nous aime croire que ce qu'il fait est ce qu'il y a de mieux et que ses blessures sont les plus graves, alors qu'en fait nous ne sommes rien de plus qu'un minuscule point en fusion qui fait partie d'un ciel gigantesque. Un point minuscule dont personne ne remarquerait l'absence. Un point minuscule qui sera incessamment remplacé par un autre qui pense être plus important qu'il n'est en réalité. Je voudrais seulement que les gens arrêtent un peu de se battre à propos de choses aussi stupides et sans interêt que la race, l'orientation sexuelle et la téléréalité. Je voudrais qu'ils se rappellent qu'ils sont tous petits et qu'ils prennent cinq minutes par jour pour regarder le ciel et respirer à fond.

C'est normal de souffrir de temps en temps, c'est normal de te sentir perdue comme si tu avançais dans le noir. Ce sont les mauvais jours qui rendent les bons encore meilleurs.

Aucune âme sœur ne quitte ce bas monde seule ; elle emmène toujours un morceau de son autre moitié.

Parfois, je fermais les yeux et j'essayais de me rappeler une époque où ma mère n'était pas si dure, si impitoyable. Dans mes souvenirs, je la revoyais plus ou moins en train de sourire, mais peut-être que c'était juste mon imagination qui voulait quelque chose de beau à quoi se raccrocher. Etait-elle devenue froide le jour où papa nous avait quittées ou bien était-ce sa chaleur à lui qui dissimulait la froideur de son âme à elle ?

Je l'aime.
Calvin hocha la tête.
- Je sais. S'il y a deux personnes qui méritent d'être amoureuses, c'est bien vous deux. J'aimerais seulement que la vie arrête de se mettre en travers de votre chemin.

Je ne pouvais plus respirer. Je ne pouvais plus respirer... je ne savais pas quelle autre issue j'avais.
Je ne savais pas ce que je pouvais faire d'autre, alors je fis la seule chose qui me vint à l'esprit.
Je tombai par terre.
Je m'allongeai à plat ventre sur le tapis.
J'ouvris la bouche.
Et je hurlai.

- A ce soir. Une fois que ton père sera endormi je reviendrai en douce, pour passer la nuit avec toi.
- BROOKS, RENTRE CHEZ TOI ! hurla papa, ce qui nous fit rigoler tous les deux.

- Tu veux bien sortir avec moi ?
Elle fit un pas en arrière, apparemment choquée par ce que je venais de dire. Elle secoua la tête.
Je fis un pas vers elle.
- Tu veux bien sortir avec moi ? je demandai de nouveau.
Elle fit encore un pas en arrière, en secouant la tête.
- Arrête de dire non, tu veux ? Ca devient vexant.

Un jour tu vas te réveiller et quitter ta maison, Maggie, et tu vas découvrir le monde. Un jour tu iras voir le monde entier, Maggie May, et ce jour-là, quand tu sortiras et que tu prendras ta première bouffée d'air, je veux que tu viennes me chercher. Quoi qu'il arrive, viens me chercher, parce que je serai celui qui te le montrera. Je vais t'aider à rayer des choses dans ta liste. Je vais te montrer le monde entier.

A cet instant, je sus qu'elle avait raison sur toute la ligne, depuis le début.
Elle avait raison à propos de moi, d'elle, de nous.
Elle serait la seule fille que j'aimerais pour toujours.
Malgré tout ce que la vie ferait pour essayer de nous faire changer.

- C'est le matin.
En grognant, j'allai à la fenêtre et je tirai les rideaux.
- Tu vois ? Le soleil est levé.
- Le soleil est un menteur, c'est pour ça que Dieu a créé les rideaux, dit maman en bâillant et en se retournant sur le côté.

Petit mot pour le garçon qui est amoureux de moi
Par : Maggie May Riley Mon cher Brooks Tyler, J’ai été longtemps contrariée l’autre jour après que tu m’as insultée et poussée dans une flaque. Tu as abîmé ma robe préférée et mes sandales rose et jaune. J’étais super facher fâchée contre toi parce que tu m’avais poussée.Ton frère Jamie dit que si tu es méchant avec moi c’est parce que tu m’aimes. Tu m’insultes parce que c’est ce que font les garçons quand ils sont amoureux. Tu m’as poussée seulement parce que tu voulais être près de moi. Je trouve que c’est idiot, mais ma maman dit que tous les hommes sont idiots, alors ce n’est pas ta faute. C’est dans ton ADN.
Alors, j’accepte ton amour, Brooks. Je te permets de m’aimer pour la vie.
J’ai déjà commencé à penser au mariage.
Ce sera dans quelques jours, dans les bois, où vous, les garçons, vous allez toujours pêcher. J’ai toujours voulu me marier près de l’eau comme mon papa et ma maman.
Tu as intérêt à mettre une cravate, et pas la marronnasse que tu portais à l’église dimanche dernier, elle était affreuse. Emprunte de l’eau de Cologne à ton père, aussi. Je sais que tu es un garçon, mais ce n’est pas une raison pour sentir mauvais.
Je t’aime, Brooks Tyler Griffin. Pour la vie. Ta future épouse,
Maggie May
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Petit mot pour la fille qui est folle
Par : Brooks Tyler Griffin Maggie May,
Je. Ne. T’aime. Pas. Du tout ! Disparais, pour toujours et pour toute la vie. Ton JAMAIS futur mari,
Brooks Tyler
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Petit mot pour le garçon qui est drôle
Par : Maggie May Riley Mon Brooks Tyler,
Tu me fais rire. Jamie m’avait dit que tu répondrais ça.
Que penses-tu de mauve et rose, comme couleurs pour la cérémonie ? Nous devrions probablement emménager ensemble, mais je suis trop jeune pour faire un emprunt. On pourrait peut-être habiter avec tes parents jusqu’à ce que tu trouves un boulot stable pour nous entretenir, moi et nos animaux. On aura un chien qu’on appellera Skippy et un chat qu’on appellera Confiture. Ta Maggie May

- Avec un peu de chance, un jour je quitterais la maison pour devenir bibliothécaire.
Ce n'est pas une question de chance.
Il n'y a que les faits.
Tu seras la meilleure bibliothécaire de toute l'histoire des bibliothécaires, et je viendrai dans ta bibliothèque pour lire tous les livres.

Un bâtiment avec des murs n'était pas un foyer. Le foyer était le lieu où la chaleur de l'amour existait entre deux personnes. Brooks était mon foyer.