Après la mort d’Aristide Briand en mars 1932, Herriot assiste à l’effondrement du briandisme, leur œuvre commune, sous les coups des puissances révisionnistes. A compter de 1936, en corrélation avec son retrait du premier plan de la scène politique, c’est aux questions extérieures qu’il consacre ses interventions les plus remarquées dans les congrès radicaux, prônant une sorte d’Alliance atlantique avant l’heure, elle-même articulée avec une entente de la France avec l’Union soviétique, dans une préfiguration de la « Grande Alliance» de la Deuxième guerre mondiale.
Le lendemain, dans le débat qui suit la déclaration de politique générale de Léon Blum, Herriot joue un rôle actif dans le tollé qui suit l’agression de Xavier Vallat (« vieux pays gallo-romain gouverné par un juif ») : « Prenez garde, M. Vallat », «paroles inadmissibles à une tribune française », lui demandant à plusieurs reprises de retirer ses propos, le rappelant à l’ordre, le menaçant de lui couper la parole s’il continue.
Cet ouvrage se veut différent de ce qui a déjà été publié sur Lyon. Associer un regard nouveau à des connaissances immuables est une démarche de modernité. De ce fait, il ambitionne à d'être le compagnon de tous ceux et celles qui aiment cette ville ou qui veulent la comprendre et qui cherchent un ouvrage simple, mis non simpliste, un ouvrage qui vous donne les clés pour ouvrir les portes du temps lyonnais au lieu de regarder par le trou de la serrure ! Tel est le pari du Roman de Lyon qui, par sa volonté de créer une communauté de vie autour d'un objet historique, cherche à faire démocratie locale.
Si l’achèvement de l’anti-parisianisme date du XIXe siècle, ses racines sont à chercher dans la Révolution française, particulièrement dans le drame de 1793.
Cependant, avant même que commencent les violences anti-lyonnaises menées par la Convention républicaine, il existe une rivalité avec Paris.