Lorsque l'enfant demande si le conte dit la vérité, la réponse devrait tenir compte non pas des faits réels, pris à la lettre, mais du souci momentané de l'enfant, que ce soit sa peur d'être ensorcelé ou ses sentiments de jalousie œdipienne. [...] l'adulte qui pense que toutes ces histoires ne sont que des tissus de mensonges feraient mieux de s'abstenir de les raconter. Ils seraient incapables de les dire d'une façon qui pourrait enrichir la vie de leurs enfants.
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