Les inscriptions ne disent pas que le roi khmer "règne", mais qu'il "mange le royaume" ou plus littéralement "la royauté", reprenant ainsi une formule banale en Asie du Sud-Est (voir ces montagnards étudiés par G. Condominas qui "mangent la forêt"). Ce faisant il est l'usufruitier du royaume (selon une formule d'Aymonier) et à ce titre dispose de ses revenus, c'est-à-dire qu'il répartit et perçoit les impôts et gère leur produit.