Bruno Redondo

Deuxième partie plus relevée, qui répond partiellement à l’une de mes demandes : voir les citoyens du régime totalitaire de Superman.



Des groupes de citoyens rebelles se forment en effet. L’un d’entre eux a choisi le Joker comme symbole de la liberté ; c’est assez ironique. On a aussi Iris, la petite amie de Flash, qui fait partie d’un groupe de résistants, ce qui fait hésiter le héros assujetti au régime de l’homme d’acier.

Mais Superman a définitivement changé ; plus de pitié. Les rebelles qui ont choisi l’assassin de Lois comme symbole sont liquéfiés. Superman n’est pas loin de vaporiser Flash. Ce dernier sauve sa peau en faisant amende honorable.



Le groupe de résistants mené par Batman est de plus en plus amer, désillusionné. Alfred finit par être abattu et Batman est persuadé que Superman est derrière cette action car le majordome a traité l’homme d’acier de fou.



La partie marrante avec Bizarro continue et allège agréablement le récit. Le conflit à trois entre lui, Superman et Doomsday est épicé.



Je n’attendais à lire enfin la conclusion de ce récit… mais non. Les auteurs ont ajouté une troisième partie. A croire qu’ils ont du mal à en finir.

5eme et apriori dernière année du règne tyrannique de Superman. Elle doit être bissextile car il faut aux auteurs 3 parties pour en venir à bout.



On aura auparavant tout essayé pour démolir ce régime totalitaire : des forces de l’ordre intergalactiques, des démons démoniaques, des dieux grecs… rien n’y a fait. Ça sent effectivement le roussi, l’ordre et la loi imposés d’une main d’acier. Superman ne se cache même plus derrière un vocable humanitaire d’ailleurs. Il le répète à ses aides de camp lorsqu’ils veulent discuter ses décisions : on n’est pas en démocratie.

Sous-entendu : tu obéis ou je t’écrase.



De nombreux « vilains » apprécient le tour d’esprit pris par l’homme d’acier et se mettent à son service, au grand dam des collaborateurs originels comme Cyborg ou Wonder Woman. On n’est pas en démocratie on vous a dit.

La résistance de Batman est à bout de ressources. Lui aussi se fait aider par des vilains qui ont une « éthique ». Mais ça s’essouffle.



Faits marquants de cette première partie : le retour de Doomsday, Bane qui soutient Superman et – la partie la plus drôle – le clone raté de Superman s’échappe du labo de Luthor. Il parle et vit de travers, un peu comme un gamin sauvage surpuissant. Il est persuadé d’être Superman, mais il est pour tout le monde juste bizarre. Vous voyez où on veut en venir ? Le comique du personnage rafraichit l’air.



Il manque quand même un truc important : on ne voit pas l’effet du totalitarisme sur les gens qui semble continuer leur vie tranquille. Le récit se concentre trop sur la lutte entre Supers, et pas assez sur les effets sur l’homme de la rue.

Après la menace intergalactique, c’est l’univers de la magie qui se met en tête de contrecarrer Superman.



Nombreux sont les mages qui n’acceptent pas la mainmise de l’homme d’acier sur la Terre. Le meneur est John Constantine. Ce type est un sacré personnage. Il n’a pas une puissance de folie mais sa caractérisation en homme cynique et manipulateur est juste parfaite. Il ne fait rien pour rien et s’il décide d’aider Batman, c’est parce qu’il a une idée derrière la tête ; les amis de Batman ne cessent de le lui répéter. Mais ce dernier a-t-il le choix des refuser une aide magique quand la magie est un gros point faible de Superman ?



Pourtant le premier souhait de Constantine est simplement de sauver sa fille. Il regroupe de belles enchanteresses comme Zatanna, un chimpanzé super détective et même le démon Trigon, père de Raven.

Mais un autre être magique leur fait face et se met du côté de Superman : le Spectre. Ce dernier ne se comporte pas comme d’habitude, et ceux qui le devinent sont éliminés. Quid ?

De son côté Superman, devenu un Yellow Lantern, est de plus en plus sous la coupe de Sinestro. Le fait que Wonder Woman soit hors jeu n’aide pas.



Tom Taylor assure toujours autant au scénario, bien épaulé par les dessinateurs Bruno Redondo et Mike S. Miller. Impossible d’arrêter la lecture. La deuxième partie a suivi dans la foulée.

Cette deuxième partie de la 4eme année de règne de Superman relève le niveau.



Il se passe ici pas mal de choses plutôt épiques et parfois rigolotes (ce dernier élément est assuré par une Harley Quinn en pleine forme depuis le début de la série, et qui a de l’avenir dans le stand-up) :

- Zeus décide que ça suffit les conneries et que le temps est revenu pour l’humanité de renoncer à tous ses faux dieux qui lui ont succédé et de s’agenouiller devant lui. Première victime : Superman et son régime. Ce faisant l’Olympien perd le soutien de Batman (pour se qu’il en a à battre…)

- Superman a besoin d’alliés de même calibre et trouve Poséidon qui a décidé de titiller son frérot. Mais du coup c’est Aquaman et tout Atlantis que ce dernier se met à dos, à force de secouer la vie marine comme dans un checker.

- Harley Quinn, maman Wonder Woman et le gamin Billy Batson (Shazam sans ses pouvoirs) font les quatre cents coups en Enfer.

- Les gouvernements du monde – qui ne gouvernent plus rien – profitent du bazar pour lâcher leurs dernières dragées nucléaires.

- En fait toute cette affaire est manipulée par ce cher Darkside depuis Apokolips (mince, quelle surprise !). Superman et lui auront donc une nouvelle occasion de chercher à savoir lequel des deux a les plus gros biscottos.

- Et on finit par une rencontre au sommet entre les anciens Dieux et les Nouveaux (ceux créés par King Jack Kirby).



Comme chaque fin d’année, on a droit à une petite histoire finale un peu secondaire. L’occasion ici de mettre en scène un héros dont je me suis toujours demandé à quoi il servait : Plastic Man. Hé bé en fait, il déchire !



Donc c’était assez sympatoche et les dessins sont toujours de bon niveau. Plus qu’une année et j’ai fini.

Après le corps des Green Lantern,

Après les mages,

Voilà, que ce sont les dieux de l’Olympe qui s’en prennent au régime autoritaire mais vidée de sa délinquance mené par Superman.

Zeux s’en tape un peu, en fait.

C’est Héra, et Mars, qui mènent l’attaque.

Et ils envoient les amazones en première ligne.

Alors que Wonder Woman, la première d’entre elles, est dans le camp opposé.



Ça se lit sans déplaisir, mais ça commence à ramer.

Brian Buccellato, qui a repris le flambeau du scénar, n’est pas Tom Taylor.

C’est surtout de la baston tout azimut. L’occasion de mettre les héros de DC face à Hermès, à Hercule, à Apollon, à Atlas.

Batman et sa bande ont un rôle un peu effacé.

On y mêle un duel entre Superman et Wonder Woman – championne du camp des dieux à l’insu de son plein gré, choisie par Batman– que j’ai trouvé ridicule, tellement ils se foutent sur la tronche sans retenue alors qu’ils sont dans le même camp et qu’ils ont l’air de s’adorer.



Bref ça s’essouffle un peu là.

Les 2 clans se lancent à la recherche de nouvelles forces dans leur lutte sans merci quitte à faire un pacte avec le diable et mettre encore plus en péril l'humanité toute entière...

Un excellent tome une nouvelle fois très sombre !!

Encore une fois un bon tome dans la lignée des précédents avec cette fois ci comme protagoniste principal John Constantine !

De l'action, beaucoup d'actions... Une multitude de super héros dont beaucoup que je ne connaissais pas... Et beaucoup plus de mysticisme et de magie dans cette guerre.

Ce 5ème Injustice est donc agréable à suivre même si j'avoue m'être perdu de temps en temps tant la multitude de personnages est importante et les rebondissements surprenants.

Mais bon soyons franc même si c'est un peu fouillis, une fois le tome commencé, il est difficile de s'arrêter.

Quand Superman, fou de douleur après avoir perdu Loïs Lane et leur enfant à venir, part en vrille, c'est toute la planète qui prend. Et c'est Batman, qui n'est pourtant pas le plus stable mentalement, qui s'y colle pour lui résister. Le scénario est bon, rien à dire, même si on a un peu de mal à croire en un Superman qui déjante à ce point et de façon durable. Côté graphisme, c'est inégal mais c'est plus que correct. En tout cas, c'est l'occasion de faire un tour d'horizon des héros de la Justice League, dont j'avoue ne connaître certains qu'à travers les séries télé.

Bon, ben, il ne me reste plus qu'à trouver la suite parce que j'ai quand même envie de connaître la fin.



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Le quatrième de couverture :



Manipulé par le Joker, Superman tue la mère de son enfant à naître : Lois Lane. Fou de rage, l’Homme d’Acier s’en prend directement au Clown Prince du Crime et l’arrache des mains de Batman pour lui ôter la vie. Cet assassinat de sang-froid marque le début d’une ère sombre pour les héros de la Ligue de Justice. Une ère où chacun devra choisir soigneusement son camp : rejoindre la croisade aveugle de Superman contre le crime ou entrer en rébellion aux côtés de Batman.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr

Dark Maul et son frère Savage Opress se rendent sur la planète Moorjhone pour affronter Ja'Boag qui a mis leur tête à prix. Un scénario plutôt intéressant signé Tom Taylor. Les dessins de Bruno Redondo sont corrects même si les combats avec les sabres laser ne sont pas toujours clairs.

Après avoir vu "The Suicide Squad" de James Gunn au cinéma, j'avais envie de retrouver cette ambiance dans les comics du même nom.

Malheureusement, les critiques sont généralement très mauvaises et ce, quelle que soit la collection dédiée à l'Escadron Suicide.

Une des rares exceptions concerne ce run de Tom Taylor accompagné de Bruno Redondo aux dessins.

Je recommande fortement ce numéro pour les futurs lecteurs qui veulent ressentir ce qui fait l'âme de la Suicide Squad (à savoir : de l'action, des retournements de situation, de l'humour et surtout des morts à chaque chapitre). On en redemande !

Encore un nouveau tome de ce cross-over vraiment génial. Cette fois la part belle est faite au personnage de Constantine et même si c'est une personnage d'ordinaire discret, ce tome arrive vraiment à nous intéresser à lui, même plus que je ne l'aurais penser.



Pour résumer, un volet toujours du niveau des premiers, toujours aussi palpitant et superbement dessinés avec en plus de bons moments de surprise.

"Injustice T.5" de Tom Taylor, Brian Buccellato,Bruno Redondo et Mike S. Miller chez @UrbanComics



Synopsis Tome 5 :



"Après deux longues années de guerre opposant les forces alliées de Superman et l'armée des Green Lantern, le conflit a prit fin... non sans déplorer quelques victimes civiles. Des morts que John Constantine ne laissera pas impunies. En unissant l'équipe de super-héros menée par Batman à plusieurs puissances magiques jusqu'alors isolées, il espère bien mettre l'Homme d'Acier hors jeu, une bonne fois pour toute."



2 années de guerre, 2 années de pertes, 2 années de gâchis. le bilan est tragique pour tout le monde et cela ne sera pas sans conséquences. En effet, un nouveau protagoniste entre en jeu et va vouloir faire payer en centuple ses pertes. Ce nouvel arrivant n'est autre que John Constantine, le plus retord des magiciens en qui personne ne peut avoir confiance. Constantine va s'allier à Batman et va faire intervenir l'escadron de la mort magique, car seule la magie et la kryptonite verte peuvent affaiblir ou blesser Superman. Chaque parties en présence va utiliser sa force magique et nous assistons donc à un déferlement de sort en tout genre plus meurtrier les uns que les autres. Cette nouvelle alliance, va redonner un coup de fouet à la #BatTeam, pour notre plus grand plaisir.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 5 ? : 



L'arrivée de Constantine et consorts amène un vrai plus dans ce combat titanesque et permet de donner un nouvel essor à cet arc narratif. le fait de revoir Batman debout met également du baume au coeur. Les machinations de Constantine, pour arriver à ses fins, sont également assez jouissives et permettent la résolution de deux ou trois problèmes majeurs. J'ai également adoré ce tome 5 et je peux donc maintenant vous conseillez de découvrir absolument cette série.



Points forts : 



l'arrivée de Constantine;

le scénario;

les dessins;

la colorisation;

la magie qui entre en jeu;

les machinations de John;

Batman qui remarche.



Point négatif : 



l'apparition du vrai personnage se cachant sous les traits Spectre.



Note Tome 5 : 17/20.



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See you soon sur les ondes...

Depuis longtemps, nous nous posons la question : qui est le plus fort entre Batman et Superman ? INJUSTICE nous apporte un semblant de réponse !



Résumé :

Le Joker décide de délaisser Batman, pour s'en prendre à Superman. Mais ce dernier n'a pas le même tempérament que l'homme chauve-souris et sa sentence plonge le monde dans un conflit sans précédent.



J'ai aimé JUSTICE LEAGUE (Snyder's Cut) et le jeu Injustice. J'aime beaucoup quand les super-héros se combattent, je trouve cela plus stimulant que des combats contre leurs rivaux.

La nouvelle Suicide Squad est là ! Avec le retour de quelques figures incontournables, mais surtout un vaste nouveau casting, moderne et dans l'air du temps, qui entraîne la célèbre équipe vers des aventures un peu différentes et relativement sympathiques.
Lien : https://www.actuabd.com/Suic..

Suicide Squad Renégats par Tom Taylor, Bruno Redondo et Daniel Sampere est une très bonne série d’action. Ponctué de moments d’action ultra-stylisés, le comics n’oublie pas de développer des personnages attachants.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..

Ce nouveau tome, un peu plus court que les précédents, n’en reste pas moins toujours aussi bon que les précédents. L’ambiance plus ésotérique et l’humour de Constantine donnent un nouveau ton à la saga.
Lien : http://www.emaginarock.fr/20..

Ce 3e opus d’Injustice n’égale malheureusement en rien ses prédécesseurs et provoque même une forme de contrainte à la lecture. Espérons que le prochain tome redonne du punch à cette saga !
Lien : https://www.actuabd.com/Inju..

Mon avis :



La première partie de cette cinquième année avait fait l’objet, disons le au passage, de ma dernière chronique en date sur ce blog, et elle m’avait beaucoup plu. On peut, toutefois, déplorer le schéma un peu rébarbatif du principe d’Injustice : à savoir, la première partie d’une année, les camps se préparent à mener une offensive qui, elle, a lieu dans la deuxième partie de l’année. Mais, dans ce dixième tome, on commence à voir apparaitre les questionnements des membres du régime despotique mis en place par Superman. On pénètre d’avantage dans « le cerveau » de chacun et je dois bien avouer que c’est drôlement bien mené.



Je trouve ce tome 10 vraiment très bon. Il est riche en rebondissements et, surtout, l’intrigue commence à prendre une direction assez inattendue. Ici, en effet, on comprend aisément que l’auteur veut nous en montrer davantage sur les motivations de chacun, tout en nous laissant percevoir les doutes naissants des différents membres.



Un autre élément, dans ce dernier opus en date, revêt un grand intérêt : la mise en avant de deux personnages diamétralement opposés, mais que j’adore tous les deux. Il s’agit de Flash et d’Harley Quinn. Là où les motivations de Harley Quinn sont plutôt évidentes, depuis le début, celles de l’éclair rouge le sont moins. On retrouve, ici, un Barry Allen complètement perdu avec sa morale. D’ailleurs, il prendra des décisions qui vous surprendront mais je ne vous en dit pas plus pour ne rien vous dévoiler ! En découvrant un Flash plus « humain » qu’il ne l’a été depuis le début de la saga, on se rend compte de l’inflexibilité et de la dureté des autres membres du régime. Ce contraste permet une meilleure immersion dans l’univers si spécial d’Injustice.



Pour terminer cette chronique sur le tome 10 d’Injustice, je dirai, donc, que l’aventure continue et qu’elle continue bien, à mon goût, en tout cas ! Je le répète souvent, mais je le fait une fois encore, c’est pour moi une des meilleures intrigues actuellement en cours. Elle donne en effet, l’opportunité de retrouver tous les super-héros que l’on adore, mais dans un contexte complètement inédit. Elle répond, en même temps, à une question que tous les fans de Comics se sont posé, au moins une fois : que ferait-on si Superman décidait de devenir le chef de la Terre ?



Ma note : 18/20
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Cinquième et dernière année d'Injustice qui clôt la saga de manière... monotone. Cette première partie se solde par des combats incessants, qui manque cependant d'un scénario consistant.
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Sans toutefois révolutionner le genre, ce tome se lit avec aisance et intérêt.
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