Nous n'avons aucune chance de protéger la biodiversité si nous dépossédons les peuples indigènes de leurs terres.
Dans le magazine "Imagine" n°145 juillet / août 2021
Les conservationnistes, comme WWF, ont toujours dépossédé les populations locales et indigènes de leur terres pour protéger la nature. Nous n'avons aucune chance de pouvoir protéger la biodiversité sans eux ! Si le consentement de ces communautés n'est pas pris en compte pour établir des zones protégées, l'objectif 30x30 ne sera rien d'autre qu'un accaparement massif de leurs terres par l'industrie de la conservation !
Les médias ont créé un personnage de conte de fées qui n'existe pas dans la réalité!, se moque-t-elle, embrayant sur cette notoriété dont elle se serait bien passée. Depuis, les gens s'imaginent qu'ils peuvent m'interroger à propos de la migration. Pourtant, ce sauvetage ne fait vraiment pas de moi une experte en la matière. Voilà pourquoi j'ai décidé de ne plus en parler. La dernière chose dont on a besoin, c'est de se focaliser sur un sauveur blanc qui éclipse les voix des autres et détourne l'attention du vrai problème.
Dans le magazine "Imagine" n°145 juillet / août 2021
La liberté d’expression et le droit à la vie sont des droits humains. Nous n’avons pas le droit de regarder ailleurs simplement parce qu’il s’agit d’un groupe auquel nous n’avons pas le sentiment d’appartenir. Cela affaiblit le droit de tous – les plus faibles sont les premiers touchés, c’est tout.
Dans les cultures occidentales, beaucoup de gens ne comprennent pas à quel point leur vie est liée à tous les processus qui existent dans la nature comme la séquestration du carbone. Nous avons perdu notre alphabétisation écologie.
Dans le magazine "Imagine" n°145 juillet / août 2021
Dans les histoires que nous racontons après coup, nous les humains, on dirait que seuls Luther King et Ghandi étaient les « héros » qui ont entraîné la réussite du mouvement. Hors, ces grand « héros » ont eu le soutien de milliers de femmes et d’hommes.
Toute solution à la crise climatique et de la biodiversité doit être examinée sous l'angle de la justice sociale.
Dans le magazine "Imagine" n°145 juillet / août 2021
Lorsque tout doit se développer sans cesse et que l’on s’optimise soi-même en permanence, on ne voit jamais le but de cette course épuisante.
Pour moi, il est du devoir de tous les êtres humains qui le peuvent d’user de leurs privilèges pour s’engager en faveur des autres.
Soyons des perturbateurs, mais pour les bonnes raisons.