Tout ça m’appartenait. Tout était parfait. Si parfait. Je passai mes doigts sur la table de bois à l’odeur typique, pour y découvrir une très fine couche de poussière, à peine perceptible, et l’essuyai d’un revers de manche. Mon premier repas fut parfait lui aussi. Des sandwiches, pas de télé abrutissante et un regard sur l’extérieur avec au loin la montagne, la forêt en son pied et… il me sembla apercevoir un troupeau de bovins l’espace d’un instant, puis plus rien. Sûrement mon imagination qui me joua un tour pendant ce moment si parfait.