Citations de Caroline Héroux (31)
Elle pense aussi qu'on devrait inventer des petits parachutes personnels pour ceux qui travaillent dans des immeubles de plus de 10 étages. Ils pourraient sauter en bas sans se tuer.
Je tremble juste à y penser.
Quelques minutes plus tard, après réflexion : NON. J'aimerais mieux sauter que mourir.
Y a des arbres à perte de vue dans la forêt et ils se ressemblent tous.
Will (éclatant en sanglots): Je suis tellement tanné de parler à mes parents au téléphone! Ils sont jamais là! Et ma mère ne comprend pas pourquoi je me plains... elle dit qu'elle ne me laisse pas seul et que j'ai tout ce que je veux. Mais je n'ai rien à foutre de tout ça moi! C'est mes parents que je veux!
Les parents, eux, font tout ce qu'ils veulent.
Nous, les enfants, on ne peut JAMAIS rien faire.
Elle me chicane pour CA !?!
Sauf que je riais tellement que j'ai lâché un petit pète. Il n'était pas si gros, mais ça sorti fort. Je suis certain que Justine a entendu. Si elle pensait que j'étais un looser, maintenant elle doit penser que je suis un méga FULL LOOOOOOOSER.
Je dois y aller, ma mère s'énerve.
Il veut toujours tout gérer, monsieur Germaine (comme dans Gère-Mène... Pas certain que ça se dit pour un gars, mais tant pis, je le dis quand même. C'est mon carnet.)
Ma mère est hallucinante. En plus, elle a des yeux derrière la tête, car elle voit VRAIMENT tout!!
Elle a aussi des oreilles bioniques, car elle ENTEND TOUT!!
Je me sens mal tout à coup et je n'ai plus très faim. William est toujours seul à la maison. Et, avant que Max et moi ne soyons ses amis, ben, il était toujours tout seul à l'école aussi. Ça fait des journées longues, ça. C'est peut-être pour ça qu'il mange tout le temps.
J'ai juste des frissons à y penser.
Je mise juste trois fois de suite!! J'aide enfin mon équipe! Je suis heureux.
Maman: À quoi t'as pensé?
Moi (je hausse les épaules): ...
Maman: Réalises-tu la peur que t'as fait à ta soeur?
Moi: Ben là! Elle a déjà vu ça, une grenouille?
Maman: Pas morte dans son lit!! [...]
Arrête de me déranger Lulu je pratique mon italien. dit Lolo
T'as qu'a pleurer! dit Lola
Mémé: Heille le smatte*, sors parce que j'appelle maman!!
Moi: Ooooooh, j'ai peur.
Sérieux, j'ai VRAIMENT peur, mais je ne peux pas le laisser paraître. ( Pas de ma sœur, mais de ma mère et de ses pouvoirs magiques).
*Smatte: Déformation de l'anglicisme "smart", qui veut dire "gentil", "sympathique", ou "intelligent". Mais parfois, il est utilisé comme synonyme de "vantard" ou "prétentieux".
"- Je déteste les fêtes d'enfants.
- Lolo, regarde, c'est mon amie Charlotte.
- Grrrrr ! Laisse-moi tranquille et va jouer !
- Il est pas gentil, ton frère, je vais le dire à ma soeur.
- Justiiiiiine !
- C'est elle ! Ridicule, j'ai l'air ridicule. Vite, dis quelque chose d’intelligent ! Aloooreuuuuhhhh, tu as euhhhh une soeureuuhhhh ?"
Je viens de battre un record, car c'est le 17 août aujourd'hui!!!!. Ça fait 7 jours que je n'ai pas été puni?
L'heure de l'adolescence est arrivé! dit Lolo
Arrête de m'intimider! dit Antoine.
Je reçois un coup de poing dans le bras, gracieuseté de Lulu. J’enlève mes écouteurs et coupe le son de la conversation sur mon iPad.
Moi: Tu m’as fait mal!
Lulu: Ça fait une heure que je t’appelle!
Moi: Wô, là, une heure. Exagère pas, quand même. Qu’est-ce que tu veux?
Lulu: Qu’est-ce que tu fais?
Moi: Tu le vois pas, je pratique mon italien: El fettucini al pesto. La gelato ciocolato.
Lulu: Wow. T’es donc ben hot!
Moi: Mets-en! J’ai acheté la meilleure application qui existe, et elle n’a coûté que 2,99 $.
Lulu: J’aurais dû faire ça, moi aussi. Tu vas traduire pour moi quand on va être là-bas? Je ne comprends rien à l’italien, mais toi, t’es rendu super bon!
Moi: Bien sûr que je vais traduire pour toi. Je comprends tout super bien! (Pause.) Maintenant, peux-tu sortir de ma chambre, s’te plaît?
Lulu: On joue ensemble?
Moi: Je suis occupé.
Lulu: Mais lààààà!! Tu fais rien!
Moi: Oui, j’te dis! Je pratique mon italien! Laisse-moi tranquille. Sinon, je le dis à maman.
Elle tape du pied avant de quitter. J’appuie sur PLAY et remets mes écouteurs.
Moi: É, pa garizza nono bibitte.