Sur une planète du système solaire, Béryl, la flore s'est révoltée contre les abus du peuple ursido-humain. Une guerre a démarré et la flore est maintenant maître sur presque tout le territoire. Marsifal, un général humain mène le combat contre la flore tout en poursuivant les adeptes de la religion ailéiste qui sont persuadés que leur salut viendra d'un élu qui les mènera jusqu'à la planète Terre.
Ursibel est un petit ourson qui tente de survivre sous la protection de son père humain adoptif, Ernest. Mais ce n'est pas un ourson comme les autres, ils possèdent certains dons qui attisent la convoitise.
Caroline Jeaneres nous entraîne dans une aventure terriblement originale tout en se servant de l'histoire mondiale, avec la présence de Tsars, d'une armée d'occupation, d'une population stigmatisée pour sa religion, des végétaux qui se révoltent d'avoir été maltraités par les humains. Autant de thèmes qui offrent des axes de réflexions aux collégiens.
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Hyper bien ! L'univers est completement dingue et très détaillé sans qu'on s'y perde. Ca fini trop vite. Les personnages sont très différents et drôles. Il fallait aussi oser faire parler des légumes, franchement... C'est réussi ! J'espère que la suite sortira bientôt. (Je met rarement 5 étoiles)
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C'est très compliqué de faire un résumé de ce roman tant il est riche et foisonnant d'imagination.
Ursibel est un petit ours avec un cœur qui glougoute. Il est élevé avec ses frères et sœurs par Ernest qui pratique une religion qui croit à la réincarnation des oursons sur Terre sous forme d'ours en peluche. (Je vous avais dit que c'était particulier). Mais l'armée traque les personnes comme eux, et quand ils débarquent chez eux, tout le monde d'Ursibel s'effondre. Il va devoir se débrouiller seul et dans son périple il va rencontrer de nombreuses personnes qui vont lui venir en aide. Dans un monde grouillant d'ennemis, ce petit ours si spécial va devoir en apprendre plus sur lui-même et sur son incroyable destinée.
Si au début j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman c'est pour plusieurs raisons : l'univers est hyper détaillé et c'était parfois dur pour moi de m'y retrouver. Religion, guerre, complots... ce roman est assez complexe et j'ai mis du temps avant de tout bien saisir. Mais une fois que c'était fait tout est limpide.
C'est pareil pour l'ambiance : elle est assez froide, violente et on est pas du tout dans un monde de Bisounours, ce qui a peut-être dû en surprendre plus d'un.
Passé ces détails j'ai voulu vraiment approfondir ma lecture et me suis complètement plongée dans cet univers farfelu, peuplé de petits ours, d'humains et de plantes vivantes. D'ailleurs ce dernier point est à mon sens le point fort du roman : les plantes sont humanisées, elles parlent, ont des émotions et souffrent comme n'importe quel être vivant. Pleins de petits détails sont astucieusement trouvés et rendent la lecture foisonnante.
Le ton est parfois rude, les petits oursons parfois insupportables, mais c'est ce qui fait de ce roman un roman unique en son genre. Je n'avais jamais rien lu de tel. Je me souviendrais longtemps de cette histoire parce que je n'en ai jamais lue de semblable !
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Sur une planète lointaine, dans un temps que l'on a du mal à situer dans le passé ou le présent, les ursido-humain, peuple où cohabitent les hommes et les ours, sont en guerre contre le monde floral. Parmi les hommes et les ours la religion qui consiste en la vénération de la Terre comme planète à atteindre par les rites sacrés, est combattue, telle une secte par d'autres. Ursibel, élevé dans cette religion, se révèle en être l'élément qui pourra faire s'avérer les prédictions...
Je n'ai pas aimé ce livre. Cet univers qui a première vue parait très original ne m'a pas convaincue. Des ours, des hommes, des végétaux... le lien entre ces catégories m'a paru complexe et ne m'a pas "embarquée". Comme il s'agit d'un premier tome j'imagine que les développements vont nous apprendre des éléments clés de l'histoire mais je n'ai pas envie de lire la suite...
Le personnage d'Ursibel, capricieux, colérique, égoïste et qui est central, n'est pas du tout attachant et même assez exaspérant...
La Terre présentée comme paradis perdu ou paradis futur, on ne sait pas, vénéré dans une expression de religiosité extrêmement présente m'a dérangé. Je ne sais pas quoi en penser : faut-il vénérer notre planète ou bien est-ce une critique de certains parti- pris. Dans les deux cas j'ai trouvé cela gênant et cela m'a mise mal à l'aise.
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