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Critiques de Caroline Jeaneres (26)
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

C'est très compliqué de faire un résumé de ce roman tant il est riche et foisonnant d'imagination.



Ursibel est un petit ours avec un cœur qui glougoute. Il est élevé avec ses frères et sœurs par Ernest qui pratique une religion qui croit à la réincarnation des oursons sur Terre sous forme d'ours en peluche. (Je vous avais dit que c'était particulier). Mais l'armée traque les personnes comme eux, et quand ils débarquent chez eux, tout le monde d'Ursibel s'effondre. Il va devoir se débrouiller seul et dans son périple il va rencontrer de nombreuses personnes qui vont lui venir en aide. Dans un monde grouillant d'ennemis, ce petit ours si spécial va devoir en apprendre plus sur lui-même et sur son incroyable destinée.



Si au début j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman c'est pour plusieurs raisons : l'univers est hyper détaillé et c'était parfois dur pour moi de m'y retrouver. Religion, guerre, complots... ce roman est assez complexe et j'ai mis du temps avant de tout bien saisir. Mais une fois que c'était fait tout est limpide.

C'est pareil pour l'ambiance : elle est assez froide, violente et on est pas du tout dans un monde de Bisounours, ce qui a peut-être dû en surprendre plus d'un.

Passé ces détails j'ai voulu vraiment approfondir ma lecture et me suis complètement plongée dans cet univers farfelu, peuplé de petits ours, d'humains et de plantes vivantes. D'ailleurs ce dernier point est à mon sens le point fort du roman : les plantes sont humanisées, elles parlent, ont des émotions et souffrent comme n'importe quel être vivant. Pleins de petits détails sont astucieusement trouvés et rendent la lecture foisonnante.

Le ton est parfois rude, les petits oursons parfois insupportables, mais c'est ce qui fait de ce roman un roman unique en son genre. Je n'avais jamais rien lu de tel. Je me souviendrais longtemps de cette histoire parce que je n'en ai jamais lue de semblable !
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse



Connaissez vous la communauté ursido-humaine ? La quoi ? La communauté d’ours et d’humains vivant ensemble sur la planète Béryl pardi 😉🐻 ! Dans URSIBEL, nous suivons l’histoire d’un petit ourson ailéiste (religion du roman qui promeut la Terre comme planète sacrée atteignable par un « empeluchage ») évoluant dans sa ville dévastée par la guerre qui oppose la faune et la flore. Car oui, dans ce roman, la flore est vivante ! Gare à celui qui marchera sur l’un d’eux. Ce roman dont je ne peux vous révéler plus sur l’intrigue est véritablement fabuleux ! Dès les premières pages le lecteur est transporté dans l'univers fantastique, riche et incroyablement intelligent de cette autre planète. Tout est réfléchi, ciselé. La recréation est incroyable et si bien ficelée que l’on adhère totalement à cette histoire de prime abord farfelue. Mais, une histoire d’oursons, c’est pour enfants ça, me direz-vous ! Pas que ! D’ailleurs sûrement moins que pour des ados ou des adultes. Les thématiques sont matures, derrière la parabole ursine, peut se lire la guerre, la maladie, l’immigration, la religion, sans pour autant que le roman soit dur à lire car on a l’impression d’être dans un apologue. Seul bémol, impossible ensuite de ne pas penser à ce livre dès que l’on croise un ourson en peluche ;)



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Sur une planète lointaine, dans un temps que l'on a du mal à situer dans le passé ou le présent, les ursido-humain, peuple où cohabitent les hommes et les ours, sont en guerre contre le monde floral. Parmi les hommes et les ours la religion qui consiste en la vénération de la Terre comme planète à atteindre par les rites sacrés, est combattue, telle une secte par d'autres. Ursibel, élevé dans cette religion, se révèle en être l'élément qui pourra faire s'avérer les prédictions...

Je n'ai pas aimé ce livre. Cet univers qui a première vue parait très original ne m'a pas convaincue. Des ours, des hommes, des végétaux... le lien entre ces catégories m'a paru complexe et ne m'a pas "embarquée". Comme il s'agit d'un premier tome j'imagine que les développements vont nous apprendre des éléments clés de l'histoire mais je n'ai pas envie de lire la suite...

Le personnage d'Ursibel, capricieux, colérique, égoïste et qui est central, n'est pas du tout attachant et même assez exaspérant...

La Terre présentée comme paradis perdu ou paradis futur, on ne sait pas, vénéré dans une expression de religiosité extrêmement présente m'a dérangé. Je ne sais pas quoi en penser : faut-il vénérer notre planète ou bien est-ce une critique de certains parti- pris. Dans les deux cas j'ai trouvé cela gênant et cela m'a mise mal à l'aise.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Sur une planète du système solaire, Béryl, la flore s'est révoltée contre les abus du peuple ursido-humain. Une guerre a démarré et la flore est maintenant maître sur presque tout le territoire. Marsifal, un général humain mène le combat contre la flore tout en poursuivant les adeptes de la religion ailéiste qui sont persuadés que leur salut viendra d'un élu qui les mènera jusqu'à la planète Terre.

Ursibel est un petit ourson qui tente de survivre sous la protection de son père humain adoptif, Ernest. Mais ce n'est pas un ourson comme les autres, ils possèdent certains dons qui attisent la convoitise.

Caroline Jeaneres nous entraîne dans une aventure terriblement originale tout en se servant de l'histoire mondiale, avec la présence de Tsars, d'une armée d'occupation, d'une population stigmatisée pour sa religion, des végétaux qui se révoltent d'avoir été maltraités par les humains. Autant de thèmes qui offrent des axes de réflexions aux collégiens.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Ursibel vit avec son père adoptifs et ses frères et sœur. Son père ne cesse de lui répéter qu'il est spécial. Dans son monde, la Flore mène une guerre sans fin pour éradiquer la civilisation ursidohumaine et il serait l'Elu, capable de ramener la paix dans le monde.

Je commence par dire que j'ai vraiment adoré le mode créé par Caroline Jeaneres. C'est inventif, riche en possibilités et d'une grande cohérence. La présence de végétaux capable de marcher, de parler, bref, de vivre comme un humain est une chose que je n'avais jamais rencontré dans un livre.

Mais le problème vient de l'intrigue. D'abord, c'est vraiment très long à démarrer. Il faut plus de cent pages avant qu'on ne rentre vraiment dans le vif du sujet. Ensuite, les péripéties d'Ursibel sont convenues. L'ourson a un parcours fait d'aventures, mais s'en tire toujours dans la seconde, a toujours un ami pour lui venir en aide.

De coup, arrivée à la fin, je suis partagée sur la suite, à la fois indifférente à connaitre le sort réservé à Ursibel et ses amis et curieuse de savoir comment l'autrice va exploiter son monde par la suite. Bref, une lecture très mitigée pour moi.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Ursibel est un roman de 464 pages, écrit par Caroline Jeaneres et publié par en mars 2022 par les éditions Robert Laffont.



Ce livre décrit l'épopée d'un Ourson, Ursibel, et l'avancée de sa quête initiatique au fur et à mesure de ses rencontres avec des ursido-humains et des végétaux, dans un univers où la Flore a pris le contrôle, et où la Terre est littéralement une terre promise recherchée par la secte des ailéistes.



J'ai lu Ursibel, en ayant tout d'abord un énorme coup de cœur pour la nostalgie que ce livre a suscité en moi. Qui n'a jamais eu comme meilleur ami un ours en peluche et qui donc n'a jamais rêvé que ce petit ours pouvait être doué de parole ? Les premières pages m'ont semblé enchanteresses. La féerie de cette innocence retrouvée est allée de pair avec un vrai plaisir de lecture, car c'est un univers original que l'auteure retranscrit avec simplicité et légèreté.



Malheureusement, l'intrigue peine à tenir en haleine jusqu'au bout, notamment en raison de rebondissements précipités qui n'exploitent pas assez, à mon goût, le potentiel des thèmes si bien introduits. Les quelques personnages que l'on pouvait trouver sympathiques, lassent par leur manichéisme, leurs réactions épidermiques, et leurs mimiques, même celles d'Ursibel, finissent par être particulièrement agaçantes.



En conclusion, je vous recommande ce livre si vous avez aimé Toy Story et si vous parlez encore à votre doudou préféré, en pensant qu'un jour, il finira par vous répondre et qu'il pourrait être la clé de l'avenir du monde. A contrario (et désolée du parallèle), si vous avez détesté le film Ted, passez votre chemin : la violence de certaines scènes (dont celle de l'empeluchement !) pouvant rebuter votre âme de grand enfant !



Merci à l'éditeur et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

1 mot suffirait : Excellent.

Lecteurs de fantasy facile et d'histoire d'ados sirupeuses S'ABSTENIR. Cette histoire regorge d'inventivité et d'humour que les moins jeunes ne sauront pas forcément apprécier, à moins d'être accompagnés dans leur lecture par un adulte. On dirait du Pratchett, du Lewis Carol mélangé à du Rowling.

Un must-read !

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Tout d'abord, je remercie Babelio et l'opération Masse Critique, de même que la collection R pour l'envoi de ce roman.



J'ai passé un très bon moment de lecture. Tout d'abord, ce qui m'a beaucoup plus dans cette lecture c'est le dépaysement et l'originalité de l'univers proposé par l'autrice. L'univers et riche, complexe et très fourni sans toutefois être trop compliqué à lire. La plume de l'autrice étant relativement simple et fluide, on se retrouve immergé dans l'histoire facilement.



Ceci étant dit, moi qui m'attendait à une lecture douce et mignonne (le fait que cela parle d'ours / oursons et que c'est jeunesse m'a induit en erreur sur ce coup) j'ai vite déchanté. L'univers est quand même sacrément violent. On assiste quand même à quelques scènes de torture physique et psychologique, on recrute des enfants pour faire partie d'une armée, il y a de la manipulation mentale. Bref c'est loin d'être un univers mignon. Les méchants sont vraiment TRES méchants. Et la religion, qui est présentée comme le camp du "bien" est elle aussi relativement malsaine et glauque... on pousse des enfants au suicide collectif.... Je n'étais pas prête à lire ça et ça m'a un peu déstabilisé. Après, je trouve cela bien qu'on évite d'avoir un truc trop manichéen. Il y a une espèce de zone grise vraiment intéressante à explorer. Du coup, je ne suis pas sûre que le "à partir de 12 ans" soit réellement approprié... c'est un livre assez violent.



Le seul défaut du livre, pour moi, est le personnage principal. Ursibel représente vraiment le stéréotype du Héros malgré lui. Mais pas dans le bon sens du terme. Ursibel est gentil, à bon coeur, il est humble, il traverse les embuches avec une chance inouïe. Bref, il est un peu trop parfait. Il manque de défauts pour le rendre attachant. Le concernant, il y a un peu trop de facilités scénaristiques pour le rendre crédible. C'est dommage. Par contre j'ai beaucoup apprécié les personnages secondaires !



En bref, c'est un très bonne lecture de part son univers très original qui apporte un coup de fraicheur au genre. Les réflexions autour du bien et du mal sont aussi très intéressantes et bien amenées. Petit bémol pour le personnage central qui manque de crédibilité. Je ne le conseillerais pas à un public trop jeune car certaines scènes sont vraiment violentes.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Je me sens un peu trahie par la quatrième de couverture où l'on peut lire "dans la lignée de LA PASSE-MIROIR" une des saga que j'ai le plus aimée ... après 464 pages de lecture, je m'interroge encore sur les points de comparaison possibles.

Certes, on ne peut qu'applaudir la richesse de l'univers complexe et original dans lequel évoluent les personnages humains, animaux et végétaux confondus. Il y a dans dans la construction de cette vie sur la planète Béryl quelque chose de moderne, avec un engagement écologique, me semble-t-il ... Mais j'ai trouvé, et je le regrette, cette lecture longue et sans suspens. Je ne dis pas que ce roman est mauvais ou inintéressant, juste qu'il n'a pas répondu à mes attentes qui étaient peut-être trop grandes. Ce livre annonçait beaucoup plus que ce que j'y ai trouvé. A chacun sa sensibilité.. *-*

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

En lisant la quatrième de couverture, j'étais très curieuse de commencer ce roman totalement atypique - je n'ai encore jamais rencontrer de personnages légumes dans la littérature - et prometteur. La couverture est très sympa et donne une idée de l'univers de l'autrice. Les petits stickers sont une gentille attention de la part des Éditions Robert Laffont.



Dans un univers aux ressources surexploitées, les hommes et les ours survivent aux dépends de la Flore. Cette dernière finit par se rebeller et la vie de chacun est chamboulée. C'est ainsi qu'Ursibel, qui est un ourson chétif va commencer une grande aventure et en apprendre davantage sur lui-même. Il va aussi découvrir que son destin est peut-être tout différent de ce qu'il pensait.



Le récit met un moment a se poser et à démarrer. Le lecteur doit prendre son temps pour découvrir et enfin pénétrer dans son monde si original et particulier, où les ours sont les égaux des hommes. La flore a également son mot à dire. Ce qui ne manquera pas d'étonner le lecteur. Au fil de ces lignes, les légumes prennent vie, ont une conscience et des états d'âme.



Les personnages, en plus d'être atypiques, sont pour la plupart attachants. Ursibel est un ourson qui, à certains moments, est assez crispant, mais au fur et à mesure des pages, le lecteur apprend à le connaître. L'univers de Caroline Jeaneres prend de l'ampleur, même si par moment, les explications manquent de clarté. Le lecteur découvre les motivations de chacun des clans qui s'affrontent : la flore et « les animaux » .
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

--- Un peu – beaucoup ! – de dépaysement ---



La quatrième de couverture fait mention d’une saga-univers d’une folle originalité, et je ne peux qu’approuver. Dans nul autre livre, je n’ai rencontré arbres et légumes doués de parole, ni découvert de religion qui désigne la Terre comme un paradis. Et ce ne sont là que deux exemples parmi une multitude de particularités. Certaines m’ont d’ailleurs fait froid dans le dos, mais j’imagine que les plus jeunes n’y prêteront pas attention ou, tout du moins, qu’ils n’en comprendront pas la portée.



C’est pour moi la preuve que Caroline Jeaneres est parvenue à proposer un double niveau de lecture. Pour autant, j’ai mis du temps à rentrer dans cet univers amplement développé dans les 100 premières pages. En fin de compte, j’ai davantage apprécié les dimensions politique et militaire qui viennent s’ajouter dans la seconde moitié du livre, probablement parce qu’elles me sont familières.



--- De jeunes héros qui m’ont laissée de marbre ---



Si l’on excepte les premières explications de l’auteure quant à l’univers qu’elle a créé de toutes pièces, les débuts de l’histoire sont principalement centrés sur Ursibel. Or, je n’ai pas spécialement accroché à ce héros. Certes, il est intrigant de par ses capacités et cette protection que les plus puissants lui accordent sans qu’il n’en comprenne les raisons, mais pour le reste… Eh bien, il ressemble à n’importe quel enfant, ou plutôt devrais-je dire ourson. Sa plus grande préoccupation est donc d’obtenir l’autorisation d’aller jouer dehors en compagnie de ses frères et de sa sœur. De plus, il a la fâcheuse habitude de faire les mauvais choix, comme de nier les changements qui s’opèrent en lui, au point qu’il en devient prévisible.



Ainsi, en dépit du double niveau de lecture, nombre de passages trop enfantins – voire faciles – m’ont empêchée d’adhérer totalement au scénario. Je n’ai ressenti ni attendrissement, ni véritable intérêt pour ces oursons dont on ne creuse pas vraiment la personnalité. L’auteure se contente selon moi de quelques traits de caractère qui ne suffisent pas à leur donner consistance ou, tout du moins, à les distinguer des simples enfants.



En revanche, j’ai apprécié les enjeux dès lors qu’ils dépassent ceux d’Ursibel, tels que la nécessité de trouver une solution à la mésentente entre la Flore et les ursido-humains ou la persécution envers les ailéistes pour des raisons obscures.



--- Les adultes sont bien plus intéressants ---



Tandis que les plus jeunes vivent au jour le jour, les adultes essaient d’anticiper l’avenir, voire de préparer la guerre qui n’en finit pas. Je l’admets, j’aurais préféré qu’ils soient plus travaillés, cependant j’ai apprécié Drisana et Nicolas pour leur implication ; malgré leur situation stable, ils n’hésitent pas à prendre la route dans le seul but de protéger Ursibel. Quant aux antagonistes, je les ai tout simplement adorés ! Pour l’instant, ils ne dévoilent que très peu leur jeu, mais leurs actions annoncent de sacrés rebondissements dans les volets suivants.



Le plus ironique, c’est qu’ils semblent tous en savoir plus au sujet de l’Élu, mais aucun ne veut parler. J’imagine que l’auteure garde la surprise pour la suite et je la comprends, même si cela rend ce premier volet un brin introductif.



--- Vais-je poursuivre la saga ? ---



Le dénouement promet de nouvelles aventures et plus de révélations quant à ces enjeux qui me passionnent réellement. Pour autant, je ne suis pas totalement convaincue par l’ambiance générale du roman, tantôt enfantine, tantôt dangereuse.



Ainsi, sans être une déception, Fils de la Grande Ourse n’est pas une complète réussite. Si je ne suis pas fermée à l’idée de lire la suite, je n’en ferai pas une priorité.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Hyper bien ! L'univers est completement dingue et très détaillé sans qu'on s'y perde. Ca fini trop vite. Les personnages sont très différents et drôles. Il fallait aussi oser faire parler des légumes, franchement... C'est réussi ! J'espère que la suite sortira bientôt. (Je met rarement 5 étoiles)
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Foisonnant et drôle. Cette histoire grinçante donne à réfléchir sur le rapport entre nous et la nature. Le hero se transforme tout au long du récit et on s'inquiète pour lui tout comme pour les autres personnages auquels ont s'attache. J'ai adoré les nuances entre "gentils et méchants" et l'humour ajouté par petites touches. Une découverte géniale !







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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Je n'étais pas forcément dans de bonnes dispositions pour débuter ce livre (étant en panne d'imaginaire) mais un mail assez pressant m'a fait comprendre que ma chronique devait sortir rapidement donc la voilà.

Déjà merci aux éditions Robert Laffont pour cet envoi. Le côté très original de la quatrième m'a clairement fait sélectionné ce livre.

Je vais commencer par ce qui m'a plu dans ce livre : le style de l'autrice qui est assez simple , malgré la complexité de l'histoire et la multiplicité des personnages, ce qui permet de suivre l'intrigue sans difficulté (même en lecture rapide), l'originalité des personnages (notamment les végétaux, je n'avais jusque là jamais croisé de personnages végétaux dans un univers de SFFF donc une première bienvenue). Les personnages secondaires qui apportent une certaine épaisseur à l'histoire et la sorte un peu du schéma classique, notamment le personnage de Drisana, qui je trouve est la seule qui s'intéresse un tant soi peu à Ursibel, en tant que simple individu et non comme personnification d'un but ultime.

Et maintenant passons aux choses qui m'ont un peu plus dérangées : déjà le personnage d'Ursibel, l'Elu, a tout ce qui m'horripile dans cet archétype de personnage, trop gentil, trop humble, trop tout et en plus de ça le c** bordé de nouilles comme souvent dans les récits d'Elu il a une chance insolente. Les deux "camps", hormis le côté très manichéen décrit d'emblée sont chacun complètement inappropriés pour un récit adolescent et véhiculent des idées clairement limites en termes de morale : une faction ultra militarisée qui sous couvert de libération l'espèce humaine du joug végétal utilisent des enfants soldats, l'endoctrinement et le culte de Marsifal, chef de guerre suprême pour servir ses intérêts, vous me direz, bon soit eux c'est les "méchants" donc pourquoi pas mais le récit est comme même ultra violent : scènes de torture, manipulations mentales et cruauté froide. Mais le soucis c'est que les "gentils" sont pas mieux parce que oui les ailéistes incitent quand même des enfants (oursons) au suicide collectif sous prétexte que l'Elu les ressuscitera une fois sur Terre, y'a pas comme un soucis, surtout que les scènes d'empeluchement sont extrêmement malsaines dans le ton doucereux employé par les adeptes. Le côté religieux est d'ailleurs encore plus présent et pressant lors de la "transformation" d'Ursibel.

Et enfin, le parallèle avec l'univers d'inspiration russe est bien pensé mais trop marqué culturellement parlant, ce qui apparaît plus comme des représentations clichés de cette culture que comme quelque chose de réaliste.

La quatrième nous parle d'A la croisée des mondes ou encore de La passe-miroir mais on en est bien loin. Certes, l'aspect religion et le périple dans des terres gelées peut évoquer de loin Pullman et l'originalité de l'univers se rapporte à Dabos mais la comparaison s'arrête là car tant au niveau des personnages qu'au niveau des descriptions, la qualité et la recherche ne sont pas forcément au rendez-vous (on a l'impression que l'originalité n'est là que pour faire original), quant à l'intrigue, il s'agit d'une quête initiatique basique sans beaucoup d'envergure sur le développement des implications.

Une déception, également entachée par le caractère pressant de la sollicitation par mail pour rendre une chronique. La lecture de ce roman aurait été faite dans un moment plus propice à mon appréciation de l'imaginaire, la note aurait peut-être été plus élevée.

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

[...] Ursibel est une petite pépite de la littérature jeunesse. L’univers est très détaillé et les personnages sont attachants. Une pointe de suspense vient saupoudrer le tout, telle la cerise sur le gâteau. Entre humour, mignonnerie, mystère et action ce premier roman n’a rien à envier aux autres, bien au contraire.



Découvrez l'intégralité de notre chronique entre les pages numériques de notre bimestriel littéraire et culturel en ligne.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Un petit chef d'œuvre de la littérature jeunesse, bien que (à mon avis) ce roman soit plus adapté aux plus de 14 ans qui pourront pleinement l'apprécier. C'est completement nouveau, du jamais lu. Avec un univers à la fois délirant et parfaitement cohérent. Une flore qui parle, des ours intégrés à la société humaine et un enjeu de survie qui m'a totalement accrochée. Les personnages sont très travaillés et diversifiés, bref... Une merveille !
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

J'ai adoré et j'ai vraiment hâte de lire la suite !!!

L'univers est incroyable... on plonge dedans dès les premières pages et on ne voit plus le temps passer. Les personnages sont tellement drôles et attachants... Bref, que du bonheur, j'en veux encore !!!
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

J'aime beaucoup cette couverture, mais j'avoue que si je n'avais pas eu ce livre en service presse en #massecritique je ne suis pas sûr que je me serais aventuré à le lire. Et pourtant...



Ce n'est pas un coup de cœur, mais j'ai vraiment adoré.





Au départ, on ne comprend pas forcément tout ce qui se passe, c'est assez long à ce mètre en place.

Mais passer le milieu du roman, il est devenu, plus difficile de quitter le livre temps l'histoire est passionnante.





Il n'y a pas forcément d'action on pourrait dire que ce premier tome et surtout un tome d'introduction, il nous présent les différents territoires de béryl.

On découvre un monde assez similaire aux notres bien que la flore et une place importante.

Bref, l'univers est génial totalement original qui change des autres "fantasy".





L'évolution des personnages et remarquable, ils ont chacun une personnalité différente, je me suis vraiment attaché à ces petits oursons qui traversent bien des difficulté. Ursibel notre petit héros et un Ourson qui ne sais finalement rien de lui. Toute au long de l'histoire nous allons avoir des bribes d'infos, mais pas assez à mon goût sur son passé.

J'ai plus que hâte de lire le prochain tome pour retrouve cette petites familles.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Peut-être que le bandeau dithyrambique m'a vendu du rêve, peut-être que Robert Laffont a trop survendu ce roman... Dont je trouve d'ailleurs la couverture assez laide.... Toujours est-il que pour moi, la magie n'a pas été au rendez-vous. Je ne saurais trop l'expliquer : l'univers est très bien brossé, il y a de nombreux personnages, tous avec leur caractère et leur personnalité, un monde avec ses propres codes, qui est bourré de trouvailles intéressantes,... Mais j'avoue que ça ne m'a pas suffit. J'ai eu le sentiment de passer ma lecture en bordure de l'histoire, sans réussir à entrer dedans : un monde avec des ours, et des végétaux parlants, et des humains ? Je n'ai pas réussi à y croire. Un culte qui fait s'empelucher les ours pour qu'ils aillent sur terre ? C'est mignon, mais de la même façon, je n'arrivais pas à me représenter les choses.

Alors oui, ce livre est plein d'action et de rebondissements, d'imagination et de merveilleux, et je ne lui retire en aucun cas ces qualités. Mais je n'ai pas réussi à adhérer.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Ursibel est l’œuvre d’un génie.

Loin de nous perdre, l’univers incroyablement créatif de cette planète Béryl nous transporte et nous fait voyager dans un monde où l’enfant qui sommeille en chacun accepte de se réveiller simplement.

Avec une méthode qui lui est propre, l’auteure nous surprend et nous fascine tant le récit est prenant, riche, ses personnages vivants.

Et si tout ceci prédisait une réalité? ...

À quand le tome II?
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