Quand je dis "les autres", je pense toujours à ma mère. Comme si elle avait avalé le monde entier en me donnant naissance. Une fois, elle a confié que mettre au monde une fille, c'était comme une douceur qui écorchait tout sur son passage.
Elle a honte quand mes bourrelets dépassent de mon jean. Elle fait des petites grimaces quand les gens me trouvent jolie. Je crois qu'elle confond son corps et le mien.