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Citations de Cate Quinn (69)


Je suis sûre que même l’air est différent ici. Dans l’Utah, il est placide comme un bovin qui broute. Ici, dans le Nevada, il est plus électrique.
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Prier constamment libère des hormones de plaisir, continue Brewer. C’est l’une des raisons pour lesquelles les victimes restent si longtemps dans les sectes. Ça devient une addiction. Un peu comme pour les drogués.
(page 226)
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Malgré l’impression d’espace que j’ai d’ici, les chemins larges et dégagés et la taille généreuse des bâtiments, je sais que tout est trompeur. Les pièces pourtant immenses étaient noires de monde et ça grouillait, notamment de nouveau-nés et de mères essorées par l’épuisement. Et par la faim aussi, les derniers temps, parce que la communauté ne subsistait que sur ce qu’il restait une fois que le Prophète et ses évêques s’étaient servis.
(pages 440-441)
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L’une des premières choses que j’ai faites à mon arrivée au ranch, ç’a été d’aller toucher une de ces petites touffes d’herbe. Je pensais qu’elle serait douce, comme un coussin, mais pas du tout. C’était plutôt comme des lames qui m’ont piqué la main.
(page 20)
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Un mot d’ailleurs sur les patates de funérailles. C’est un plat légendaire en Utah, et absolument nulle part ailleurs. Ces patates doivent être cuites dans de la soupe en boîte, puis on y ajoute de la crème, du fromage, et enfin on parsème le tout d’une sorte de chapelure de pétales de maïs. Tout ce qui croustille peut faire l’affaire. C’est une recette qui nous vient tout droit de l’époque où les hommes faisaient du travail manuel et où les femmes restaient à la maison avec leurs vingt gosses accrochés à leurs basques… et à leur Valium. Bienvenue en Utah. Retour cinquante ans en arrière.
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La normalité me fait flipper. Le truc, quand on a grandi en gardant toujours un œil sur le danger, c’est que lorsqu’il disparaît il ne reste rien. Sauf une nervosité épuisante.
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Les mormons de naissance comme lui détestent qu’on laisse des gens comme moi rentrer dans leur club très privé et découvrir leurs petits secrets.
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Moi je leur dis la vérité aux flics. Que Rachel n’a pas de défauts. À part le sucre, bien sûr, suffit de voir son gros cul de mormone. Tous ces horribles cookies qui ont un goût de rassis alors qu’ils sortent à peine du four… Qu’Emily est à moitié cinglée, mais à sa manière. Toute timide, toujours les yeux baissés. Elle est trop jeune pour avoir déjà pris de mauvaises habitudes, j’imagine.
(page 51)
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Son front hâlé se plisse, un fois de plus. Apparemment personne ne lui a expliqué que pour éviter les rides, il faut chasser les mauvaises pensées de sa tête.
(page 225)
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Il est grand et il a des épaules larges, même si ses cheveux blonds clair se confondent avec son teint jaunâtre d’une pâleur malsaine. Son surpoids pèse sur sa carcasse comme le gras d’un beignet mal cuit, et la pellicule de sueur sur son front pourrait faire croire qu’il a couru pour venir.
(page 142)
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Je me croyais intelligente avec mes plans à deux balles et mes arnaques aux touristes pour une ligne de coke. Et puis , sans vraiment le vouloir, j’ai été aspirée. En fait, il n’y a pas qu’en jouant de l’argent qu’on peut perdre au casino.
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Il est grand et il a des épaules larges, même si ses cheveux blond clair se confondent avec son teint jaunâtre, d’une pâleur malsaine. Son surpoids pèse sur sa carcasse comme le gras d’un beignet mal cuit, et la pellicule de sueur sur son front pourrait faire croire qu’il a couru pour venir.
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Découvrir que tout ce qu’on croyait savoir n’est qu’un tissu de mensonges est une expérience insurpassable. Et ça ne vous quitte jamais.
(page 512)
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C’est peut-être la terre qui fait les gens et pas l’inverse.
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Je te maquillerai si tu veux. Et on va te trouver quelque chose de sympa à te mettre. Ce n’est pas parce qu’on a un gros cul qu’on doit être mal fringuée. Regarde Beyonce.
(page 308)
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Il avait de jolis yeux. D’un bleu très profond, avec de longs cils, inhabituels chez un homme. Presque féminins. Ses cheveux étaient blond vénitien. Ils sont devenus plus roux au fil des ans. Il avait des taches de rousseur, aussi.
(page 29)
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Elle secoue la tête, écœurée.
- Soyons clairs, reprend-elle. Frapper sa femme est interdit par la loi, que ce soit avec le pied, la main ou n’importe quelle autre partie du corps, et peu importe ce que la Bible en dit.
Elle jette à l’évêque Young, un regard furieux.
- Et, bonne nouvelle, la lapidation aussi est interdite par la loi.
(page 288)
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Les Saints des Derniers Jours portent des sous-vêtements sacrés qui leur sont donnés au Temple, explique-t-il à Brewer. Ils ne sont pas censés les enlever.
(page 38)
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Tout le monde aimait Blake. Sauf ses femmes.
Parfois, nous le détestions.
(page 26)
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Je te maquillerai, si tu veux. Et on va te trouver quelque chose de sympa à te mettre. Ce n'est pas parce qu'on a un gros cul qu'on doit être mal fringuée. Regarde Beyonce.
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