Catherine Ambroselli de Bayser est la petite-fille du peintre George Desvallières (1861-1950), figure influente de la scène artistique de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle.
Il a pour maître puis ami Gustave Moreau et œuvre pour la reconnaissance des artistes non académiques, les « refusés des Salons ». Un séjour à Londres en 1903 libère son talent et le lance dans l’aventure du Salon d’Automne, dont il est cofondateur et vice-président. Visionnaires et placeur incontesté, il devient l’ « oncle des fauves » et le défenseur des cubistes.
En 1904, sa rencontre avec Léon Bloy est décisive dans son parcours d’homme et d’artiste. Après son retour à la foi chrétienne, il décide de renouveler l’art religieux, dominé alors par le style saint-sulpicien. La fondation des Ateliers d’art sacré, avec Maurice Denis, en 1919, est l’aboutissement de cette quête, renforcée par son expérience de la Première Guerre mondiale, vécue dans les tranchées de premières lignes, comme chef de bataillon sur le front des Vosges.
Sa production personnelle, de 1878 à 1950, témoigne de ses engagements. George Desvallières, peintre de l’âme, explore les secrets et les contradictions de l’humanité dans une vision moderne et universelle.