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Citation de AuroraeLibri


Chez mademoiselle de Scudéry, l’« incomparable Sapho », chez Ninon de Lenclos, la « divine », chez madame de Sévigné, la « belle Sophonie », chez Henriette de Coligny, comtesse de La Suze, « Lisimène », ou chez la duchesse de Saint-Simon, « Sinésis », on respectait la religion même si cette dernière était devenue trop souvent un devoir mondain parmi d’autres, une preuve de bonne éducation et de respect pour l’autorité. Fâché, Dieu pouvait certes vous précipiter en enfer, mais le roi avait le pouvoir de vous expédier dans un pays plus abominable encore, celui de la disgrâce. La Régence, qui avait laissé le jeune Louis soumis à sa mère et au cardinal de Mazarin, était bien finie. Les affrontements avec les barons du royaume s’étaient éteints. Le souvenir de la Fronde s’estompait. Celui de Mazarin aussi. Le roi était le maître désormais.

Chapitre 3
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